A l’occasion des obsèques de Monsieur Dominique Pin, ancien Premier Conseiller de l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire en France, le président de la République Alassane Ouattara a salué la mémoire d’un homme qui lui a sauvé la vie, aux toutes premières heures de l’éclatement de la crise ivoirienne le 19 septembre 2002.
Christine, Jérôme, Alexandre, Roland, Marie-Josèphe, Véronique, chers parents, chers amis,
Le Lundi 15 Août aux environs de 12H, nous avons appris par Jérôme Pin, mon épouse et moi, avec une profonde tristesse, la disparition de Dominique PIN, notre ami, notre frère.
Cette séparation, nous la redoutions. Car, nous étions régulièrement informés de l’état de santé de Dominique.
Nous savions qu’il souffrait ces dernières semaines.
La maladie a donc fini par avoir raison du courage et de la ténacité qui l’ont toujours caractérisé.
Avec la mort de Dominique, nous perdons un grand serviteur de la France, mais aussi un Homme attachant, un homme généreux, et un homme remarquable.
Nous nous sommes connus dans des circonstances particulières. Ce sont des moments que le temps n’efface pas et sur lesquels, l’oubli n’a pas de prise.
En Septembre 2002, la Côte d’Ivoire, mon pays, connaît une crise profonde, avec une tentative de coup d’état transformée en rébellion.
Alors que nous étions menacés de mort, pourchassés par des hommes en armes, L’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Renaud VIGNAL qui nous a quittés, et son plus proche collaborateur, Dominique PIN, ont posé un acte d’une portée considérable.
A la demande de la France, du Président Chirac, ils nous ont accueillis à la Résidence de France à Abidjan. Ainsi, nous avons été hébergés chez Christine et Dominique PIN du 22 Septembre au 27 Novembre 2002 où nous n’avons manqué de rien. Dominique et Christine nous ont entourés de leur affection. Ils avaient le sens de la fraternité et de l’hospitalité.
Nous leur devons d’être en vie, mon épouse, certains proches collaborateurs et amis, et moi.
De cette rencontre en Septembre 2002 est née une grande amitié.
Depuis, nous sommes restés très liés. Nous gardons de Dominique PIN le souvenir d’un homme fidèle en amitié, d’un homme de cœur, d’un humaniste et d’un diplomate de grande valeur.
Nous n’oublierons jamais ce qu’il a représenté pour nous et tout le soutien qu’il nous a apporté, plus particulièrement ces derniers mois, jusqu’à mon accession au pouvoir.
Dominique PIN avait épousé notre cause: celle de la justice, de la démocratie et de liberté.
Pendant ces derniers mois, il n’a ménagé aucun effort pour expliquer dans les médias pourquoi notre combat était juste.
Il nous quitte à un moment où j’ai le plus besoin de lui, de son expérience, de ses conseils avisés et de son amitié pour mener à bien la mission que les Ivoiriens m’ont confiée.
Je suis là cet après-midi à Chapois, dans ce village du JURA, avec mon épouse, l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, et de nombreux collaborateurs et amis dont Mme Toungara, en tant qu’ami, mais aussi au nom de la Côte d’Ivoire, pour m’associer à l’hommage qui lui est rendu et rendre témoignage de notre infinie reconnaissance au Grand diplomate, au grand serviteur de la France et à l’ami de la Côte d’Ivoire qu’il a été.
Nous ne saurions lui rendre tout ce qu’il nous a donné.
Mais, nous avons l’obligation morale d’honorer sa mémoire chaque fois que cela est possible.
C’est pourquoi, j’ai décidé de distinguer cet Ivoirien de cœur et d’adoption, en même temps qu’un autre ami de la Côte de la Côte d’Ivoire, l’Ambassadeur Renaud VIGNAL pour services rendus à la Nation ivoirienne, lors de la visite d’Etat que j’effectuerai en France dans les prochains mois.
Une messe sera également célébrée à Abidjan le dimanche 21 août à 11h à l’Eglise Notre Dame la Tendresse pour rendre hommage à Dominique dans son pays d’adoption.
A Christine, à ses enfants Jérôme et Alexandre, à son Père Roland PIN et à ses sœurs, Marie-Josèphe et Véronique, ainsi qu’à toute sa famille, j’adresse mes condoléances les plus attristées.
Je voudrais leur dire que mon épouse et moi, nous partageons leur profond chagrin et les assurer de notre compassion et de notre solidarité.
Dominique, repose en paix! Que la terre du JURA que tu as tant aimée te soit légère !
Adieu, mon ami.
Christine, Jérôme, Alexandre, Roland, Marie-Josèphe, Véronique, chers parents, chers amis,
Le Lundi 15 Août aux environs de 12H, nous avons appris par Jérôme Pin, mon épouse et moi, avec une profonde tristesse, la disparition de Dominique PIN, notre ami, notre frère.
Cette séparation, nous la redoutions. Car, nous étions régulièrement informés de l’état de santé de Dominique.
Nous savions qu’il souffrait ces dernières semaines.
La maladie a donc fini par avoir raison du courage et de la ténacité qui l’ont toujours caractérisé.
Avec la mort de Dominique, nous perdons un grand serviteur de la France, mais aussi un Homme attachant, un homme généreux, et un homme remarquable.
Nous nous sommes connus dans des circonstances particulières. Ce sont des moments que le temps n’efface pas et sur lesquels, l’oubli n’a pas de prise.
En Septembre 2002, la Côte d’Ivoire, mon pays, connaît une crise profonde, avec une tentative de coup d’état transformée en rébellion.
Alors que nous étions menacés de mort, pourchassés par des hommes en armes, L’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Renaud VIGNAL qui nous a quittés, et son plus proche collaborateur, Dominique PIN, ont posé un acte d’une portée considérable.
A la demande de la France, du Président Chirac, ils nous ont accueillis à la Résidence de France à Abidjan. Ainsi, nous avons été hébergés chez Christine et Dominique PIN du 22 Septembre au 27 Novembre 2002 où nous n’avons manqué de rien. Dominique et Christine nous ont entourés de leur affection. Ils avaient le sens de la fraternité et de l’hospitalité.
Nous leur devons d’être en vie, mon épouse, certains proches collaborateurs et amis, et moi.
De cette rencontre en Septembre 2002 est née une grande amitié.
Depuis, nous sommes restés très liés. Nous gardons de Dominique PIN le souvenir d’un homme fidèle en amitié, d’un homme de cœur, d’un humaniste et d’un diplomate de grande valeur.
Nous n’oublierons jamais ce qu’il a représenté pour nous et tout le soutien qu’il nous a apporté, plus particulièrement ces derniers mois, jusqu’à mon accession au pouvoir.
Dominique PIN avait épousé notre cause: celle de la justice, de la démocratie et de liberté.
Pendant ces derniers mois, il n’a ménagé aucun effort pour expliquer dans les médias pourquoi notre combat était juste.
Il nous quitte à un moment où j’ai le plus besoin de lui, de son expérience, de ses conseils avisés et de son amitié pour mener à bien la mission que les Ivoiriens m’ont confiée.
Je suis là cet après-midi à Chapois, dans ce village du JURA, avec mon épouse, l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, et de nombreux collaborateurs et amis dont Mme Toungara, en tant qu’ami, mais aussi au nom de la Côte d’Ivoire, pour m’associer à l’hommage qui lui est rendu et rendre témoignage de notre infinie reconnaissance au Grand diplomate, au grand serviteur de la France et à l’ami de la Côte d’Ivoire qu’il a été.
Nous ne saurions lui rendre tout ce qu’il nous a donné.
Mais, nous avons l’obligation morale d’honorer sa mémoire chaque fois que cela est possible.
C’est pourquoi, j’ai décidé de distinguer cet Ivoirien de cœur et d’adoption, en même temps qu’un autre ami de la Côte de la Côte d’Ivoire, l’Ambassadeur Renaud VIGNAL pour services rendus à la Nation ivoirienne, lors de la visite d’Etat que j’effectuerai en France dans les prochains mois.
Une messe sera également célébrée à Abidjan le dimanche 21 août à 11h à l’Eglise Notre Dame la Tendresse pour rendre hommage à Dominique dans son pays d’adoption.
A Christine, à ses enfants Jérôme et Alexandre, à son Père Roland PIN et à ses sœurs, Marie-Josèphe et Véronique, ainsi qu’à toute sa famille, j’adresse mes condoléances les plus attristées.
Je voudrais leur dire que mon épouse et moi, nous partageons leur profond chagrin et les assurer de notre compassion et de notre solidarité.
Dominique, repose en paix! Que la terre du JURA que tu as tant aimée te soit légère !
Adieu, mon ami.