Le séminaire du ministère de l’Education nationale sur le fonctionnement des associations scolaires a pris fin vendredi à Grand-Bassam. Il a élaboré un projet de texte sur tous les aspects de la vie associative dans les lycées et collèges.
Fini les ondes de conflits d’opinion et de violence au sein de l’école. Le sort des syndicats au sein des établissements d’enseignement secondaire est scellé. Plus de syndicalisme au sein de l’école. Désormais, ce sont les associations et organisations scolaires qui vont animer l’école. Après trois jours de réflexion qui ont pris fin vendredi à Grand-Bassam, les acteurs du système éducatif (les syndicats y compris) ont mis à la disposition de la tutelle un projet de texte élaboré de façon consensuelle. C’est ce texte qui va in fine régir la création des associations et organisations au sein de l’école. Il se décline en plusieurs points dont l’un concerne les critères d’éligibilité à la tête d’une association scolaire : peut poser acte de candidature tout élève ayant une bonne moyenne en classe, au moins 12 de moyenne. Outre cet important point qui vise à faire des associations des outils de renforcement des idéaux d’éducation, pour tout acte de candidature, l’élève doit avoir d’abord l’accord de principe de ses parents. En outre, celui-ci ne doit pas être en fin de cycle, le postulant doit avoir passé un an dans l’établissement. Histoire de se donner le temps de connaître sa moralité. Autre point majeur, c’est que tout bureau constitué doit être composé non seulement d’élèves mais d’un conseiller qui sert d’encadreur. Toute activité doit être notifiée par le chef d’établissement afin que ce dernier puisse coordonner les activités en cas d’entrave. Les associations auront des fiches d’évaluation pour le suivi de leurs activités. Gabriel Guéi Monin conseiller technique au ministère de l’Education nationale a salué l’ambiance conviviale, la transparence des travaux conduits sur la base du consensus. Il espère que les textes qui en résultent seront appliqués à la lettre par les utilisateurs. Par ailleurs, il a tenu à lever toute équivoque sur le fonctionnement de ces associations et conseils scolaires. « Ce n’est pas un embrigadement des enfants, c’est pour les amener à s’épanouir, les préparer à assumer les responsabilités de la vie, apprendre ce qu’ils doivent faire parce que futurs cadres de demain », a-t-il argumenté.
Emmanuelle Kanga à Grand –Bassam
Fini les ondes de conflits d’opinion et de violence au sein de l’école. Le sort des syndicats au sein des établissements d’enseignement secondaire est scellé. Plus de syndicalisme au sein de l’école. Désormais, ce sont les associations et organisations scolaires qui vont animer l’école. Après trois jours de réflexion qui ont pris fin vendredi à Grand-Bassam, les acteurs du système éducatif (les syndicats y compris) ont mis à la disposition de la tutelle un projet de texte élaboré de façon consensuelle. C’est ce texte qui va in fine régir la création des associations et organisations au sein de l’école. Il se décline en plusieurs points dont l’un concerne les critères d’éligibilité à la tête d’une association scolaire : peut poser acte de candidature tout élève ayant une bonne moyenne en classe, au moins 12 de moyenne. Outre cet important point qui vise à faire des associations des outils de renforcement des idéaux d’éducation, pour tout acte de candidature, l’élève doit avoir d’abord l’accord de principe de ses parents. En outre, celui-ci ne doit pas être en fin de cycle, le postulant doit avoir passé un an dans l’établissement. Histoire de se donner le temps de connaître sa moralité. Autre point majeur, c’est que tout bureau constitué doit être composé non seulement d’élèves mais d’un conseiller qui sert d’encadreur. Toute activité doit être notifiée par le chef d’établissement afin que ce dernier puisse coordonner les activités en cas d’entrave. Les associations auront des fiches d’évaluation pour le suivi de leurs activités. Gabriel Guéi Monin conseiller technique au ministère de l’Education nationale a salué l’ambiance conviviale, la transparence des travaux conduits sur la base du consensus. Il espère que les textes qui en résultent seront appliqués à la lettre par les utilisateurs. Par ailleurs, il a tenu à lever toute équivoque sur le fonctionnement de ces associations et conseils scolaires. « Ce n’est pas un embrigadement des enfants, c’est pour les amener à s’épanouir, les préparer à assumer les responsabilités de la vie, apprendre ce qu’ils doivent faire parce que futurs cadres de demain », a-t-il argumenté.
Emmanuelle Kanga à Grand –Bassam