Organisation syndicale des enseignants du supérieur, le secrétaire général de la CNEC s’oppose à la décision du Chef de l’Etat. Pour lui, des palliatifs existent et ce sont ces palliatifs qui s’imposaient pour éviter à ses camarades et leurs élèves l’oisiveté pendant plusieurs mois. «Des étudiants feront deux à trois années blanches, selon le cas. Ce sont trois générations de bacheliers qui vont attendre l’année prochaine. Au niveau des enseignants, ceux qui font la recherche à partir des salles sont pénalisés. Aussi, cette situation ne nous permet pas d’avancer en grade. D’autant plus qu’au niveau du Cames, on tient compte du volume horaire des cours dispensés, pour nous évaluer», s’est-il prononcé.
L’application de la nouvelle grille salariale signée par décret de l’ex-Président de la République qui engage l’Etat, reste liée à la réouverture des temples du savoir. L’arme de pression dont son syndicat peut disposer à souhait, c’est le boycott des cours. Dès lors qu’il n’y a pas de cours, cette arme syndicale reste sans force, sans efficacité. « Rouvrir l’université a pour autre inconvénient le réveil immédiat des vieux démons des revendications syndicales des enseignants relativement à la prise en compte de tous les effets financiers de leur nouvelle grille salariale et indemnitaire. Il peut y avoir des problèmes pour honorer immédiatement tous les engagements financiers pris en faveur des enseignants sous l’ancien régime. Et si les fonds ne sont pas mobilisés à temps, l’université va plonger dans la surenchère des syndicats et l’on va nous brandir l’arme de la grève. Le Chef de l’Etat ne veut pas voir fermée l’université demain par les enseignants parce que les salaires qui leur ont été promis par l’ancien pouvoir ne leur auront pas été payés aussitôt. A la réouverture, le ministère de l’Economie aura une meilleure visibilité avec le programme PPTE», a expliqué une source proche du ministère de l’Enseignement Supérieur.
MTT
L’application de la nouvelle grille salariale signée par décret de l’ex-Président de la République qui engage l’Etat, reste liée à la réouverture des temples du savoir. L’arme de pression dont son syndicat peut disposer à souhait, c’est le boycott des cours. Dès lors qu’il n’y a pas de cours, cette arme syndicale reste sans force, sans efficacité. « Rouvrir l’université a pour autre inconvénient le réveil immédiat des vieux démons des revendications syndicales des enseignants relativement à la prise en compte de tous les effets financiers de leur nouvelle grille salariale et indemnitaire. Il peut y avoir des problèmes pour honorer immédiatement tous les engagements financiers pris en faveur des enseignants sous l’ancien régime. Et si les fonds ne sont pas mobilisés à temps, l’université va plonger dans la surenchère des syndicats et l’on va nous brandir l’arme de la grève. Le Chef de l’Etat ne veut pas voir fermée l’université demain par les enseignants parce que les salaires qui leur ont été promis par l’ancien pouvoir ne leur auront pas été payés aussitôt. A la réouverture, le ministère de l’Economie aura une meilleure visibilité avec le programme PPTE», a expliqué une source proche du ministère de l’Enseignement Supérieur.
MTT
