Les enseignants du privé regroupés au sein de la fédération nationale des syndicats des enseignants du privé de Côte d’Ivoire (FENASEPCI) marqueront un arrêt de travail illimité à compter du mardi 29 novembre 2011 jusqu’à entière satisfaction de leurs revendications. C’est la principale résolution prise par les secrétaires généraux des syndicats de ladite fédération à l’issue de l’assemblée générale qui a eu lieu samedi dernier à la Bourse du travail de Treichville. Selon M. Yao Kouadio, porte-parole de la FENASEPCI, ces décisions résultent du non-paiement des arriérés des salaires des enseignants du privé laïc et confessionnel, l’irrégularité des paiements dus par l’Etat au titre des frais d’écolage aux établissements privés, la non-révision des conventions entre le privé et l’Etat et surtout, l’inscription en ligne décidée par le ministre de l’Education nationale. ‘’ L’Etat doit 46 milliards F. cfa aux fondateurs d’école. On se bat, car nos salaires sont dedans. A travers le paiement des frais d’inscription et d’écolage. L’Etat est un mauvais parent d’élève.. Qu’il paie nos salaires pour qu’on aille en classe, débarrassés de tous soucis. Pis, Mme le ministre décide d’envoyer directement l’argent des frais d’inscription en ligne à son cabinet avant de rétrocéder une partie aux responsables d’écoles. Ce n’est pas normal. C’est de l’escroquerie.’’ s'est indigné le porte-parole des enseignants du privé de Côte d’Ivoire. M. Yao Kouadio a exigé que soit trouvé un règlement diligent aux préoccupations de leur corporation avant le lundi 28 novembre 2011. Faute de quoi, les classes seront fermées définitivement.
Didier Kéi
Didier Kéi
