Le directeur de la station géophysique de Lamto l’a révélé, mardi, au cours d’une conférence de presse. Les conditions ne sont pas réunies pour qu’il y ait des cyclones et des tremblements de terre à fortes magnitudes en Côte d’Ivoire. Selon le conférencier, pour qu’un cyclone se forme, il existe certaines conditions. Ce sont la trajectoire moyenne des cyclones tropicaux, la force de Coriolis et le réchauffement de l’eau de mer. En effet, la Côte d’Ivoire est située hors des trajectoires moyennes des cyclones tropicaux. Ensuite, la force de Coriolis, qui donne aux cyclones leur rotation initiale est très faible à l’Equateur et enfin les conditions de réchauffement de l’eau de mer, nécessaires à la formation des cyclones tropicaux sont presque nulles au niveau des côtes ivoiriennes. Quant aux tremblements de terre, la Côte d’Ivoire est située sur le craton ouest-africain, qui est une zone stabilisée depuis 1.600 millions d’années. En outre, elle est relativement éloignée de la faille séparant la plaque africaine (sur laquelle elle se trouve) des plaques voisines. « Notre pays est à l’abri des tremblements de terre majeurs tels que ceux qui ont frappé récemment Haïti (magnitude 7,1) ou le Chili (magnitude 8,8). Toutefois, l’existence de plusieurs failles intraplaques sur le territoire ivoirien, telles que la faille majeure de Sassandra et l’accident majeur des Lagunes font que la terre tremble de temps en temps en Côte d’Ivoire, avec de faibles magnitudes. C’est l’exemple de Boundiali en 2001, où la terre a tremblé avec une magnitude de 3,0 », a-t-il expliqué. Selon le spécialiste, pour qu’il y ait des catastrophes, il faut que la magnitude excède 5.
A.K.
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