Lancée à Yamoussoukro, il y a deux ans, la réfection des routes est aujourd’hui dans sa phase pratique. Et bonne nouvelle pour les jeunes! Près de 5.000 emplois sont disponibles. Comment se fait l’embauche? L’unité de coordination du Projet d’assistance post-conflit nous a donné tous les détails.
C’est bien des travaux à haute intensité de main d’oeuvre (Thimo) qu’il s’agit. Que ceux qui ont soif de petits boulots se préparent. Après la crise que la Côte d’Ivoire vient de traverser, le Projet d’assistance post-conflit (Papc), appuyé par la Banque mondiale, a lancé ces travaux pour créer des emplois immédiats. 4.400, pour être précis. L’Agence de gestion des routes (Ageroute) avec qui le Papc a signé une convention d’entretien des rues et autres infrastructures partout à Abidjan, est impliquée. Les intéressés n’ont pas besoin de qualification préalable. Le projet est destiné à un grand nombre de bénéficiaires. Ces travaux sont entre autres, le débroussaillement et l’élagage des bordures de routes, le colmatage de nids-de-poule, le curage d’ouvrages de drainage existant (caniveaux, avaloirs, buses, dalots, etc.) Selon l’Unité de coordination du Projet d’assistance post-conflit, il y a aussi le désensablement et le balayage des chaussées et des trottoirs bitumés, l’entretien et le développement d’espaces verts, etc. Peuvent être embauchés, des jeunes âgés de 18 à 40 ans. Des ex-combattants démobilisés aussi, ainsi que des ex-miliciens ou toutes personnes associées au conflit. Bref, ces emplois sont ouverts à tout le monde. Le plus intéressant, selon notre source, c’est que des personnes en quête de formation, d’accompagnement et de financement ou ayant un besoin de redémarrage d’une activité économique, sont prises en compte dans ce programme. Le recrutement des intéressés se fait auprès de l’Ageroute. Après inscription, les dossiers sont analysés avant d’être retenus. En ce qui concerne les conditions de travail, c’est simple. La signature d’un contrat de travail a lieu entre l’intéressé et l’Ageroute. Il est de 3 mois renouvelable une seule fois. Des équipements nécessaires pour accomplir les tâches sont mis à la disposition de l’embauché. Ce dernier travaille en équipe sous la supervision d’un chef d’équipe (agent Ageroute). Le salaire? Beaucoup auraient préféré qui nous commencions par cela. Eh bien, le bénéficiaire est payé 2.500 Fcfa par jour. Mais ce n’est pas tout, il reçoit des formations pour l’aider à créer une activité économique. Avec financement. Cela ne se fait qu’en fin de contrat. Le Papc offre à chaque bénéficiaire des travaux à haute intensité de main d’œuvre, l’équivalent de son épargne au cours de la durée du contrat. Le montant du don est au maximum de 100 000 Fcfa. Les conditions d’éligibilité sont les suivantes: aller jusqu’au terme de son contrat de travail, avoir un compte dans une institution financière, épargner régulièrement, participer régulièrement aux sessions de formation. A vos marques, les inscriptions ont déjà commencé !
Raphaël Tanoh
C’est bien des travaux à haute intensité de main d’oeuvre (Thimo) qu’il s’agit. Que ceux qui ont soif de petits boulots se préparent. Après la crise que la Côte d’Ivoire vient de traverser, le Projet d’assistance post-conflit (Papc), appuyé par la Banque mondiale, a lancé ces travaux pour créer des emplois immédiats. 4.400, pour être précis. L’Agence de gestion des routes (Ageroute) avec qui le Papc a signé une convention d’entretien des rues et autres infrastructures partout à Abidjan, est impliquée. Les intéressés n’ont pas besoin de qualification préalable. Le projet est destiné à un grand nombre de bénéficiaires. Ces travaux sont entre autres, le débroussaillement et l’élagage des bordures de routes, le colmatage de nids-de-poule, le curage d’ouvrages de drainage existant (caniveaux, avaloirs, buses, dalots, etc.) Selon l’Unité de coordination du Projet d’assistance post-conflit, il y a aussi le désensablement et le balayage des chaussées et des trottoirs bitumés, l’entretien et le développement d’espaces verts, etc. Peuvent être embauchés, des jeunes âgés de 18 à 40 ans. Des ex-combattants démobilisés aussi, ainsi que des ex-miliciens ou toutes personnes associées au conflit. Bref, ces emplois sont ouverts à tout le monde. Le plus intéressant, selon notre source, c’est que des personnes en quête de formation, d’accompagnement et de financement ou ayant un besoin de redémarrage d’une activité économique, sont prises en compte dans ce programme. Le recrutement des intéressés se fait auprès de l’Ageroute. Après inscription, les dossiers sont analysés avant d’être retenus. En ce qui concerne les conditions de travail, c’est simple. La signature d’un contrat de travail a lieu entre l’intéressé et l’Ageroute. Il est de 3 mois renouvelable une seule fois. Des équipements nécessaires pour accomplir les tâches sont mis à la disposition de l’embauché. Ce dernier travaille en équipe sous la supervision d’un chef d’équipe (agent Ageroute). Le salaire? Beaucoup auraient préféré qui nous commencions par cela. Eh bien, le bénéficiaire est payé 2.500 Fcfa par jour. Mais ce n’est pas tout, il reçoit des formations pour l’aider à créer une activité économique. Avec financement. Cela ne se fait qu’en fin de contrat. Le Papc offre à chaque bénéficiaire des travaux à haute intensité de main d’œuvre, l’équivalent de son épargne au cours de la durée du contrat. Le montant du don est au maximum de 100 000 Fcfa. Les conditions d’éligibilité sont les suivantes: aller jusqu’au terme de son contrat de travail, avoir un compte dans une institution financière, épargner régulièrement, participer régulièrement aux sessions de formation. A vos marques, les inscriptions ont déjà commencé !
Raphaël Tanoh