Depuis hier, les programmes des trois têtes de liste sont connus. Anzouan-Kacou, dernier
candidat à présenter son projet pour le football ivoirien, n'a fait que dans le réchauffé. Le
camp Salif Bictogo n'a pas fait mieux. Ces deux prétendants n'ont en réalité que pour seule
réclamation que de les laisser diriger la fédération ivoirienne que parce que l'un (Salif
Bictogo) est président de club et l'autre parce qu'il a été membre de la FIF depuis quelques
années. Sinon dans leur programme, rien n'autorise l'observateur innocent à faire confiance
à ces deux personnages. Bictogo, président du Stella, a tenté d'emballer les clubs avec la
promesse de cars de transport aux clubs. Un car de 28 places à chaque club. Bonne idée
certes, mais les sages de chez nous disent qu'on ne construit pas une maison en commençant par le toit. Que fera un car de transport dans l'escarcelle d'un club qui n'a même pas d'endroit où parquer son engin ? Que fera un club qui a du mal à payer ses joueurs, à trouver un terrain d'entraînement d'un car qui viendra en ajouter à ses dépenses (entretien, carburant). L'idée est belle, mais les vrais problèmes des clubs ivoiriens sont ailleurs. Sortons de ce qui frise la démagogie électorale. Revenons sur terre pour constater la grande pauvreté de nos clubs.
Comprendre qu'ils ont besoin de soutiens financiers, de jouer dans de bonnes conditions, de
revoir les supporteurs dans les stades, d'organisation professionnelle. Il faut donc plus qu'un
car de 28 places pour des clubs qui ont une quarantaine de personnes.
Après lecture de ces trois programmes, on ne peut qu'être séduit par celui de la liste Augustin Sidy Diallo. Innovant et conforme à la réalité, le programme de Sidy Diallo est de loin, le meilleur des trois proposés. L'augmentation conséquente des subventions, création de la super coupe FH Boigny, assurance pour les joueurs, leurs enfants et leur épouse ou conjointe, vulgarisation du football, implication des communes, districts et les conseils généraux. C'est de cela qu'il s'agit et non que les clubs veulent leur fédération. Les clubs ont déjà beaucoup à faire et Dieu seul sait que tous ceux qui tiennent ce discours doivent des arriérés de salaire, qu'ils n'ont pas de siège, qu'ils manquent de matériels, qu'ils peinent à trouver un terrain d'entraînement, qu'ils croulent sous le poids des dettes. S'ils étaient aussi bons dirigeants que cela, leurs clubs auraient eu depuis longtemps des cars, des terrains d'entraînement et toute l'organisation adéquate pour construire de vrais et grands clubs. Le problème n'est donc pas de savoir taper dans du ballon ou s'accrocher à un club même si les joueurs meurent de faim. L'essentiel dans ce débat est de savoir qui propose quoi ? Et comment compte-t-il s'y prendre pour le réaliser ? Et quand on finit de faire le tour des trois projets, il n'y a plus de débat possible. Augustin Sidy Diallo a un programme qui tient la route. Car il ne s'embarrasse point de promesses farfelues. Son programme est bien planifié et budgétisé. Avec un chronogramme clair et bien détaillé. Que les clubs ne se trompent pas. Il s'agit d'un tournant important de notre football. De leur vote, dépendra l'avenir du football ivoirien qui se trouve au sommet de l'Afrique et est 15ème mondial. Ils devront choisir entre continuer à construire un football professionnel et gagnant et l'aventure qui ne présage rien de bon.
Koné Lassiné
candidat à présenter son projet pour le football ivoirien, n'a fait que dans le réchauffé. Le
camp Salif Bictogo n'a pas fait mieux. Ces deux prétendants n'ont en réalité que pour seule
réclamation que de les laisser diriger la fédération ivoirienne que parce que l'un (Salif
Bictogo) est président de club et l'autre parce qu'il a été membre de la FIF depuis quelques
années. Sinon dans leur programme, rien n'autorise l'observateur innocent à faire confiance
à ces deux personnages. Bictogo, président du Stella, a tenté d'emballer les clubs avec la
promesse de cars de transport aux clubs. Un car de 28 places à chaque club. Bonne idée
certes, mais les sages de chez nous disent qu'on ne construit pas une maison en commençant par le toit. Que fera un car de transport dans l'escarcelle d'un club qui n'a même pas d'endroit où parquer son engin ? Que fera un club qui a du mal à payer ses joueurs, à trouver un terrain d'entraînement d'un car qui viendra en ajouter à ses dépenses (entretien, carburant). L'idée est belle, mais les vrais problèmes des clubs ivoiriens sont ailleurs. Sortons de ce qui frise la démagogie électorale. Revenons sur terre pour constater la grande pauvreté de nos clubs.
Comprendre qu'ils ont besoin de soutiens financiers, de jouer dans de bonnes conditions, de
revoir les supporteurs dans les stades, d'organisation professionnelle. Il faut donc plus qu'un
car de 28 places pour des clubs qui ont une quarantaine de personnes.
Après lecture de ces trois programmes, on ne peut qu'être séduit par celui de la liste Augustin Sidy Diallo. Innovant et conforme à la réalité, le programme de Sidy Diallo est de loin, le meilleur des trois proposés. L'augmentation conséquente des subventions, création de la super coupe FH Boigny, assurance pour les joueurs, leurs enfants et leur épouse ou conjointe, vulgarisation du football, implication des communes, districts et les conseils généraux. C'est de cela qu'il s'agit et non que les clubs veulent leur fédération. Les clubs ont déjà beaucoup à faire et Dieu seul sait que tous ceux qui tiennent ce discours doivent des arriérés de salaire, qu'ils n'ont pas de siège, qu'ils manquent de matériels, qu'ils peinent à trouver un terrain d'entraînement, qu'ils croulent sous le poids des dettes. S'ils étaient aussi bons dirigeants que cela, leurs clubs auraient eu depuis longtemps des cars, des terrains d'entraînement et toute l'organisation adéquate pour construire de vrais et grands clubs. Le problème n'est donc pas de savoir taper dans du ballon ou s'accrocher à un club même si les joueurs meurent de faim. L'essentiel dans ce débat est de savoir qui propose quoi ? Et comment compte-t-il s'y prendre pour le réaliser ? Et quand on finit de faire le tour des trois projets, il n'y a plus de débat possible. Augustin Sidy Diallo a un programme qui tient la route. Car il ne s'embarrasse point de promesses farfelues. Son programme est bien planifié et budgétisé. Avec un chronogramme clair et bien détaillé. Que les clubs ne se trompent pas. Il s'agit d'un tournant important de notre football. De leur vote, dépendra l'avenir du football ivoirien qui se trouve au sommet de l'Afrique et est 15ème mondial. Ils devront choisir entre continuer à construire un football professionnel et gagnant et l'aventure qui ne présage rien de bon.
Koné Lassiné