Voici ce qui s’est vraiment passé et ce qui se trame maintenant
Au moins trois réunions ont eu lieu entre les différents candidats (ou leur staff) annoncés à la FIF, dans la recherche de consensus. La liste Sidy a posé comme préalable à tous le fait que la tête de liste soit leur candidat. Tout était négociable sauf Sidy président. Après avoir dénoncé un tel préalable, les autres candidats avaient fini par donner leur accord de principe. Toutefois, les choses ont buté sur ce que les autres candidats appellent le refus de faire une liste équilibrée. Selon eux, sur les 18 membres, au moins 7 devraient être proposés par le candidat Sidy Diallo, tandis que Salif Bictogo fournirait au moins 5 noms et Anzouan au moins 3 ou au plus. "De plus les postes stratégiques devaient être disponibles pour tous. Le camp Sidy aurait refusé, proposant de prendre un ou au plus deux membres de chaque liste, ceci pour éviter un dysfonctionnement et une absence au niveau de la cohésion quand la liste serait élue. "On veut bien le consensus, mais si on prend une liste imposée au président Sidy, s'il n'a pas la maitrise du choix des hommes, la question de son autorité se posera. On a vu au Togo. Pour sortir du cas du foot, on voit bien ou les gouvernements de consensus ont conduit notre pays", ont justifié des membres du staff de Sidy qui souhaitaient davantage de cohésion autour du président. Cette argumentation n'a pas convaincu les pro-Anzouan et pro- Bictogo qui confient ceci: ‘’Trop sûr de lui depuis le début, Sidy a été intransigeant. Il dit qu’on monte qu’on descende, il gagnera et que rien ne l'arrêtera. Si nous devions croire à cela, j'avoue que nous ne devrions même pas être candidats. Ou plutôt lui-même ne doit pas venir à l'élection. On se demande sur quoi il compte. Nous sommes vigilants car on nous parle maintenant de technologie électorale, de contestation et de réclamation. On dit qu'il y a un ‘’Yao Paul Ndré’’ du football quelque part, qui va proclamer vainqueur notre adversaire. On attend de voir. On nous parle aussi de retrait de mandat, de débauchage dans notre liste, de faire voyager des gens pour qu'ils ne soient pas là le jour du vote, ce qui va nous faire perdre des points en cas de contestation des procurations. On parle aussi de bataille sur les procurations et les mandats. Même la présidentielle ivoirienne n'a pas donné lieu à tant de micmac. Et puis Laurent Gbagbo avait tous les moyens d'Etat. On a vu le résultat. On nous fait croire même que les impôts vont sortir des dossiers sur des candidats ou bien tel autre sera convoqué à la police, ou enlevé. Trop d'intimidation et de chantage. Nous sommes sereins, mais nous restons en alerte et hyper vigilants". Pour sa part un membre de la liste Bictogo justifie pourquoi ils sont obligés de gagner:" Si on pense que nous allons nous trahir et que nous-mêmes qui sommes sur la liste, n'allons pas nous voter, c'est nous infantiliser. C'est penser que nous allons accepter d'être les suiveurs et de simples faiseurs de rois, alors que nous avons la possibilité d'être rois nous-mêmes. Si Sidy gagne, nous assisterons aux portes et dans les couloirs aux réunions de la FIF, alors que si nous gagnons, c'est nous qui allons décider. Et puis pour rester maîtres du jeu dans nos clubs, nous devons gagner forcément. Par exemple nos têtes seront mises à prix à l'Asec, à l'Africa ou au Stella si Sidy gagne. Malgré les bonnes paroles relatives à la réconciliation. Pourtant si nous gagnons, nous pouvons contrôler la transition et notre succession dans nos clubs après la victoire". Ces confidences ne semblent nullement ébranler les partisans d’Augustin Sidy Diallo, qui affirment que rien n'est encore joué. Ils ajoutent qu'aucune chasse aux sorcières ne se fera si malgré leur présence dans la liste adverse, des candidats ou présidents de clubs se ravisent et font le bon choix. "Ce ne serait pas exagéré de dire malheur au vaincu même si chacun devra prendre la chose avec fair-play total. Une présidentielle a eu lieu dans notre pays et le ciel n'est pas tombé sur la tête, malgré le chaos total que le camp Gbagbo voulait créer. Chacun a tiré les leçons. Qu'on ne nous serve donc pas un autre contentieux électoral à la FIF. Le football ivoirien aura du mal à s'en relever", conseille un journaliste sportif. Qui dénonce les pratiques et méthodes LMP qui s’invite dans la campagne, après l’échec de l’argument ivoiritaire.
Annoncia S et Ismaël Dembélé
Au moins trois réunions ont eu lieu entre les différents candidats (ou leur staff) annoncés à la FIF, dans la recherche de consensus. La liste Sidy a posé comme préalable à tous le fait que la tête de liste soit leur candidat. Tout était négociable sauf Sidy président. Après avoir dénoncé un tel préalable, les autres candidats avaient fini par donner leur accord de principe. Toutefois, les choses ont buté sur ce que les autres candidats appellent le refus de faire une liste équilibrée. Selon eux, sur les 18 membres, au moins 7 devraient être proposés par le candidat Sidy Diallo, tandis que Salif Bictogo fournirait au moins 5 noms et Anzouan au moins 3 ou au plus. "De plus les postes stratégiques devaient être disponibles pour tous. Le camp Sidy aurait refusé, proposant de prendre un ou au plus deux membres de chaque liste, ceci pour éviter un dysfonctionnement et une absence au niveau de la cohésion quand la liste serait élue. "On veut bien le consensus, mais si on prend une liste imposée au président Sidy, s'il n'a pas la maitrise du choix des hommes, la question de son autorité se posera. On a vu au Togo. Pour sortir du cas du foot, on voit bien ou les gouvernements de consensus ont conduit notre pays", ont justifié des membres du staff de Sidy qui souhaitaient davantage de cohésion autour du président. Cette argumentation n'a pas convaincu les pro-Anzouan et pro- Bictogo qui confient ceci: ‘’Trop sûr de lui depuis le début, Sidy a été intransigeant. Il dit qu’on monte qu’on descende, il gagnera et que rien ne l'arrêtera. Si nous devions croire à cela, j'avoue que nous ne devrions même pas être candidats. Ou plutôt lui-même ne doit pas venir à l'élection. On se demande sur quoi il compte. Nous sommes vigilants car on nous parle maintenant de technologie électorale, de contestation et de réclamation. On dit qu'il y a un ‘’Yao Paul Ndré’’ du football quelque part, qui va proclamer vainqueur notre adversaire. On attend de voir. On nous parle aussi de retrait de mandat, de débauchage dans notre liste, de faire voyager des gens pour qu'ils ne soient pas là le jour du vote, ce qui va nous faire perdre des points en cas de contestation des procurations. On parle aussi de bataille sur les procurations et les mandats. Même la présidentielle ivoirienne n'a pas donné lieu à tant de micmac. Et puis Laurent Gbagbo avait tous les moyens d'Etat. On a vu le résultat. On nous fait croire même que les impôts vont sortir des dossiers sur des candidats ou bien tel autre sera convoqué à la police, ou enlevé. Trop d'intimidation et de chantage. Nous sommes sereins, mais nous restons en alerte et hyper vigilants". Pour sa part un membre de la liste Bictogo justifie pourquoi ils sont obligés de gagner:" Si on pense que nous allons nous trahir et que nous-mêmes qui sommes sur la liste, n'allons pas nous voter, c'est nous infantiliser. C'est penser que nous allons accepter d'être les suiveurs et de simples faiseurs de rois, alors que nous avons la possibilité d'être rois nous-mêmes. Si Sidy gagne, nous assisterons aux portes et dans les couloirs aux réunions de la FIF, alors que si nous gagnons, c'est nous qui allons décider. Et puis pour rester maîtres du jeu dans nos clubs, nous devons gagner forcément. Par exemple nos têtes seront mises à prix à l'Asec, à l'Africa ou au Stella si Sidy gagne. Malgré les bonnes paroles relatives à la réconciliation. Pourtant si nous gagnons, nous pouvons contrôler la transition et notre succession dans nos clubs après la victoire". Ces confidences ne semblent nullement ébranler les partisans d’Augustin Sidy Diallo, qui affirment que rien n'est encore joué. Ils ajoutent qu'aucune chasse aux sorcières ne se fera si malgré leur présence dans la liste adverse, des candidats ou présidents de clubs se ravisent et font le bon choix. "Ce ne serait pas exagéré de dire malheur au vaincu même si chacun devra prendre la chose avec fair-play total. Une présidentielle a eu lieu dans notre pays et le ciel n'est pas tombé sur la tête, malgré le chaos total que le camp Gbagbo voulait créer. Chacun a tiré les leçons. Qu'on ne nous serve donc pas un autre contentieux électoral à la FIF. Le football ivoirien aura du mal à s'en relever", conseille un journaliste sportif. Qui dénonce les pratiques et méthodes LMP qui s’invite dans la campagne, après l’échec de l’argument ivoiritaire.
Annoncia S et Ismaël Dembélé