Le consensus recherché pour aller aux élections de la FIF, le 10 septembre, a
échoué. A tous les niveaux. Mais pour rester dans le ton de l’apaisement, le
président de l’instance fédérale, Jacques Anouma, a reçu les trois candidats,
hier au siège de la fédé. Il leur a prodigué de sages conseils.
Quand il a renoncé à la présidence de la FIF, Jacques Anouma a essayé une
première fois d’amener les trois candidats à la présidence de l’instance
fédérale au consensus. Sans succès. Il a envoyé, en mission, Sory Diabaté, alors
président de la Ligue professionnelle et des équipes nationales, Ouattara
Hégaud, secrétaire général de la FIF, et même des personnes de la société
civile. Rien n’y fit. Mais le garant moral du football ivoirien qu’est Jacques
Anouma pouvait-il laisser aller Salif Bictogo, Sidy Diallo et Anzouan Kacou au
combat sans leur donner des conseils ? C’est dans ce sens qu’il les a reçus hier
au siège de la fédération. « C’était pour les donner des conseils. Une mauvaise
élection laisse forcément des traces. A lire les programmes des trois candidats,
je me réjouis de savoir sera consolidé et amélioré. Tous les trois promettent de
très bonnes choses pour le football ivoirien. Evidemment encore mieux si ces
trois compétences se mettaient ensemble, avec les moyens divers, pour que le
football continue sur sa lancée. Mais cela n’étant plus possible, j’ai souhaité
que le vainqueur ne soit pas une liste, mais le football ivoirien. C’est en cela
que je leur ai demandé de tendre la main au vaincu. J’en ai souffert de 1999 à
aujourd’hui. Une élection qui se passe mal laisse forcément des traces. Je
souhaite donc que celui qui gagne ne se comporte pas en vainqueur absolu. Le
grand vainqueur doit être le football ivoirien, parce que les programmes sont
alléchants. Et je pense que les choses ne seront réalisables que si nous nous
mettons ensemble. Il faudrait qu’au soir du 10 septembre, nous soyons tous
heureux d’avoir assisté à une élection civilisée ». Conseils de futur ex-
président. Le patron du football ivoirien a exhorté les différents camps à faire
des campagnes « intellectuelles ». Où les programmes sont plus mis en exergue
et comparés au lieu de faire lire et entendre la laideur des mots. Après avoir
reçu les trois candidats, Jacques Anouma a visité leur QG respectif pour les
encourager dans leurs démarches. Les journalistes ont été également
interpelés. Il leur a été demandé de désarmer les plumes. Et de mettre l’accent
sur la qualité des programmes. Car déjà, des confrères sont munis de leurs
sabres. Ils ne se font pas prier pour attaquer des candidats. De manière crue.
Verte. Imaginez un instant que tous les journalistes se mettent à pourfendre les
concurrents. A quoi va-t-on assister ? Pour une élection qui sera médiatisée au
plan international et à laquelle la FIFA va assister, les candidats, les votants et
les journalistes ont le devoir de montrer une autre image de la Côte d’Ivoire à
travers le football. Par la qualité de leurs actions et réactions pendant cette
campagne qui prend fin le 9 septembre.
Tibet Kipré
échoué. A tous les niveaux. Mais pour rester dans le ton de l’apaisement, le
président de l’instance fédérale, Jacques Anouma, a reçu les trois candidats,
hier au siège de la fédé. Il leur a prodigué de sages conseils.
Quand il a renoncé à la présidence de la FIF, Jacques Anouma a essayé une
première fois d’amener les trois candidats à la présidence de l’instance
fédérale au consensus. Sans succès. Il a envoyé, en mission, Sory Diabaté, alors
président de la Ligue professionnelle et des équipes nationales, Ouattara
Hégaud, secrétaire général de la FIF, et même des personnes de la société
civile. Rien n’y fit. Mais le garant moral du football ivoirien qu’est Jacques
Anouma pouvait-il laisser aller Salif Bictogo, Sidy Diallo et Anzouan Kacou au
combat sans leur donner des conseils ? C’est dans ce sens qu’il les a reçus hier
au siège de la fédération. « C’était pour les donner des conseils. Une mauvaise
élection laisse forcément des traces. A lire les programmes des trois candidats,
je me réjouis de savoir sera consolidé et amélioré. Tous les trois promettent de
très bonnes choses pour le football ivoirien. Evidemment encore mieux si ces
trois compétences se mettaient ensemble, avec les moyens divers, pour que le
football continue sur sa lancée. Mais cela n’étant plus possible, j’ai souhaité
que le vainqueur ne soit pas une liste, mais le football ivoirien. C’est en cela
que je leur ai demandé de tendre la main au vaincu. J’en ai souffert de 1999 à
aujourd’hui. Une élection qui se passe mal laisse forcément des traces. Je
souhaite donc que celui qui gagne ne se comporte pas en vainqueur absolu. Le
grand vainqueur doit être le football ivoirien, parce que les programmes sont
alléchants. Et je pense que les choses ne seront réalisables que si nous nous
mettons ensemble. Il faudrait qu’au soir du 10 septembre, nous soyons tous
heureux d’avoir assisté à une élection civilisée ». Conseils de futur ex-
président. Le patron du football ivoirien a exhorté les différents camps à faire
des campagnes « intellectuelles ». Où les programmes sont plus mis en exergue
et comparés au lieu de faire lire et entendre la laideur des mots. Après avoir
reçu les trois candidats, Jacques Anouma a visité leur QG respectif pour les
encourager dans leurs démarches. Les journalistes ont été également
interpelés. Il leur a été demandé de désarmer les plumes. Et de mettre l’accent
sur la qualité des programmes. Car déjà, des confrères sont munis de leurs
sabres. Ils ne se font pas prier pour attaquer des candidats. De manière crue.
Verte. Imaginez un instant que tous les journalistes se mettent à pourfendre les
concurrents. A quoi va-t-on assister ? Pour une élection qui sera médiatisée au
plan international et à laquelle la FIFA va assister, les candidats, les votants et
les journalistes ont le devoir de montrer une autre image de la Côte d’Ivoire à
travers le football. Par la qualité de leurs actions et réactions pendant cette
campagne qui prend fin le 9 septembre.
Tibet Kipré