La liste Salif Bictogo mobilise ses troupes. Jeudi dernier, sa direction de campagne était avec des dirigeants de clubs. Le lendemain (vendredi) elle a eu une séance de travail avec les comités de soutien à son QG. A l’issue de ces rencontres, M. Abi Richmond, directeur de campagne de cette liste, a bien voulu se prêter aux questions des journalistes.
Hier (jeudi) vous étiez avec les dirigeants de club. Aujourd’hui (vendredi dernier) vous venez d’avoir une rencontre avec les comités de soutien. Avez-vous un point à faire ?
Abi Richmond : Ces rencontres montrent bien que nous avons démarré notre campagne. Hier nous étions avec les dirigeants de club pour recueillir un certain nombre de signatures sur lesquelles nous pouvons compter désormais pour aller au combat du 10 septembre. Souffrez que je n’avance pas des chiffres. Aujourd’hui nous venons d’avoir une rencontre avec les comités de soutien. Mais ce que vous devez savoir, c’est que nous avons la confiance de la plupart des clubs de Côte d’Ivoire. Le contraire nous aurait surpris dans la mesure où c’est ensemble, après le désistement du président Jacques Anouma pour une troisième candidature, que nous avons décidé de prendre les choses en main. Donc que les clubs qui sont encore avec nos adversaires nous rejoignent. Ils ont leur place chez nous et nulle part ailleurs. Ils seront les bienvenus.
Comment réagissez-vous aux propos de vos adversaires qui disent qu’on ne doit pas confier la fédération à n’importe en faisant allusion à vous ?
A.R : D’abord je voudrais qu’on retienne une chose. Nous ne sommes pas là pour répondre aux gens. Nous sommes là pour proposer notre programme aux clubs. Au niveau de la liste Bictogo, nous avons une ligne de conduite. Celle de respecter les adversaires et respecter nous-mêmes. Néanmoins nous avons le devoir d’éclairer de temps en temps l’opinion publique. Les clubs que nous dirigeons ont un effectif d’au moins 100 jeunes à éduquer et gérer au quotidien. Cela veut dire tout simplement que nous ne sommes pas des n’importe qui. Car un parent ne peut pas confier l’éducation de son enfant à n’importe qui. Nous sommes des hauts cadres qui avons décidé de prendre de notre temps et toutes les ressources possibles pour contribuer à la paix sociale en encadrant des jeunes en tant qu’éducateur. La plupart des présidents de club sont connus pour leur savoir-faire. Ils ont été promus dans les différentes entreprises où ils étaient. Nos amis d’en face doivent se souvenir que nous avons signé une charte de Fair Play. Cela doit se traduire dans les propos et les comportements.
Lors du lancement de la campagne d’un de vos adversaires, la tête de liste s’est vantée de la présence des personnalités politiques comme un soutien de taille. Cela ne vous trouble-t-il pas ?
A.R : Nous ne sommes pas du tout troublés. On se serait inquiété si notre adversaire s’était vanté d’avoir 76 clubs votants autour de lui. Parce que se sont les clubs qui votent et non les personnalités politiques. En se vantant de la politique, il nous donne une arme destructrice sans le savoir. Aujourd’hui avec les nouvelles dispositions de la FIFA, il y a une véritable séparation de pouvoir entre le football et la politique.
Un de vos adversaires les plus sérieux annonce 12 milliards pour la
gestion du football…
A.R : ça fait tout simplement sourire. Sachez que personne ne viendra mettre sa fortune personnelle dans le football. Les 12 milliards dont on parle, est l’argent généré par la parafiscalité que l’Etat de Côte d’Ivoire va verser à la fédération. A cela il faut ajouter les sponsors. Celui qui sera la tête de la fédération aura droit à ces fonds. L’Etat de Côte d’Ivoire, c’est tout le monde.
Propos recueillis par Ephrem Touboui
Hier (jeudi) vous étiez avec les dirigeants de club. Aujourd’hui (vendredi dernier) vous venez d’avoir une rencontre avec les comités de soutien. Avez-vous un point à faire ?
Abi Richmond : Ces rencontres montrent bien que nous avons démarré notre campagne. Hier nous étions avec les dirigeants de club pour recueillir un certain nombre de signatures sur lesquelles nous pouvons compter désormais pour aller au combat du 10 septembre. Souffrez que je n’avance pas des chiffres. Aujourd’hui nous venons d’avoir une rencontre avec les comités de soutien. Mais ce que vous devez savoir, c’est que nous avons la confiance de la plupart des clubs de Côte d’Ivoire. Le contraire nous aurait surpris dans la mesure où c’est ensemble, après le désistement du président Jacques Anouma pour une troisième candidature, que nous avons décidé de prendre les choses en main. Donc que les clubs qui sont encore avec nos adversaires nous rejoignent. Ils ont leur place chez nous et nulle part ailleurs. Ils seront les bienvenus.
Comment réagissez-vous aux propos de vos adversaires qui disent qu’on ne doit pas confier la fédération à n’importe en faisant allusion à vous ?
A.R : D’abord je voudrais qu’on retienne une chose. Nous ne sommes pas là pour répondre aux gens. Nous sommes là pour proposer notre programme aux clubs. Au niveau de la liste Bictogo, nous avons une ligne de conduite. Celle de respecter les adversaires et respecter nous-mêmes. Néanmoins nous avons le devoir d’éclairer de temps en temps l’opinion publique. Les clubs que nous dirigeons ont un effectif d’au moins 100 jeunes à éduquer et gérer au quotidien. Cela veut dire tout simplement que nous ne sommes pas des n’importe qui. Car un parent ne peut pas confier l’éducation de son enfant à n’importe qui. Nous sommes des hauts cadres qui avons décidé de prendre de notre temps et toutes les ressources possibles pour contribuer à la paix sociale en encadrant des jeunes en tant qu’éducateur. La plupart des présidents de club sont connus pour leur savoir-faire. Ils ont été promus dans les différentes entreprises où ils étaient. Nos amis d’en face doivent se souvenir que nous avons signé une charte de Fair Play. Cela doit se traduire dans les propos et les comportements.
Lors du lancement de la campagne d’un de vos adversaires, la tête de liste s’est vantée de la présence des personnalités politiques comme un soutien de taille. Cela ne vous trouble-t-il pas ?
A.R : Nous ne sommes pas du tout troublés. On se serait inquiété si notre adversaire s’était vanté d’avoir 76 clubs votants autour de lui. Parce que se sont les clubs qui votent et non les personnalités politiques. En se vantant de la politique, il nous donne une arme destructrice sans le savoir. Aujourd’hui avec les nouvelles dispositions de la FIFA, il y a une véritable séparation de pouvoir entre le football et la politique.
Un de vos adversaires les plus sérieux annonce 12 milliards pour la
gestion du football…
A.R : ça fait tout simplement sourire. Sachez que personne ne viendra mettre sa fortune personnelle dans le football. Les 12 milliards dont on parle, est l’argent généré par la parafiscalité que l’Etat de Côte d’Ivoire va verser à la fédération. A cela il faut ajouter les sponsors. Celui qui sera la tête de la fédération aura droit à ces fonds. L’Etat de Côte d’Ivoire, c’est tout le monde.
Propos recueillis par Ephrem Touboui
