Le Président de la République, Alassane Ouattara a pris, hier mardi 30 août 2011, part à la prière de la fête de Ramadan, à la grande mosquée de la Riviera-Golf. Au terme de ce rite d’adoration divine, le chef de l’Etat a invité les Ivoiriens au pardon et à la réconciliation.
C’est à 08h 56 minutes que le Président de la République a été accueilli à la grande mosquée de la Riviera Golf. Il était escorté par quatre motards et 2 véhicules 4x4. Tout de blanc vêtu, Alassane Ouattara avait à ses côtés, plusieurs membres du gouvernement, dont les ministres Albert Mabri Toikeusse, Diakité Coty, Cissé Bacongo et Gaoussou Touré. Se confiant à la presse, à l’issue de la prière officiée par l’imam Mamadou Traoré, le Président Alassane Ouattara, a fait remarquer que le Ramadan constitue un moment important pour la communauté musulmane et d’adoration d’Allah. La fête de l’El Fitr, a-t-il dit, demeure également un moment de retrouvailles et de réflexion. « Je voudrais saluer les Ivoiriens à l’occasion de cette fête d’Aïd el Fitr, dire que la Côte d’Ivoire a connu des moments difficiles. La situation post-crise a été très compliquée. Il faut pardonner. Il faut savoir pardonner. Il faut que nous puissions nous retrouver ensemble sur le chemin de la paix et de la réconciliation. Je souhaite une bonne fête à tous les Ivoiriens. Je souhaite également que la Côte d’Ivoire demeure en paix », a déclaré le n°1 ivoirien. La participation du chef de l’Etat à la prière d’hier a réjoui les fidèles de la grande mosquée de la Riviera-Golf. Avant le chef de l’Etat, l’imam El Hadj Mamadou Traoré a donné le sens de la célébration de l’Aïd el Fitr. Selon lui, c’est un grand moment de joie qui s’explique par le sentiment d’avoir accompli son devoir de musulman afin de bénéficier de l’agrément du Seigneur « et de son pardon qui affranchit du feu et ouvre les portes du Paradis». L’accomplissement correct du jeûne du Ramadan, a-t-il ajouté, permet au musulman d’atteindre un degré de piété marqué, entre autres, par la sincérité et la crainte de Dieu, l’endurance et la patience dans les efforts, la compassion, le partage et la générosité. L’officiant n’a pas passé sous silence l’actualité sociopolitique. Tout en soulignant que l’Aïd El Fitr 2011 intervient à un moment où la Côte d’Ivoire est engagée dans un processus de réconciliation nationale, l’Imam de la Grande Mosquée de la Riviera Golf a demandé aux musulmans, « qui ont été victimes de nombreuses exactions pendant la crise postélectorale », de pardonner à leurs bourreaux. «Tout en vous saluant parce que vous avez fait preuve de retenue et de sang froid pendant ce moment, ce qui a évité le pire à notre pays, je vous exhorte à vous inscrire tous et toutes dans le processus de réconciliation en cours. Et cela, en pardonnant à ceux qui ont commis ces exactions», a-t-il exhorté. Non sans demander à tous les auteurs des exactions de regretter leurs fautes, de se repentir sincèrement vis-à- vis du Seigneur et de demander pardon aux Ivoiriens. «Ce geste de courage et d’humilité nécessaire pour une réconciliation vraie et durable qu’appellent les Ivoiriens de leurs vœux, libèrera leur
conscience et apaisera les cœurs de leurs victimes», a conclu l’Imam.
Touré Abdoulaye et R. Dibi
C’est à 08h 56 minutes que le Président de la République a été accueilli à la grande mosquée de la Riviera Golf. Il était escorté par quatre motards et 2 véhicules 4x4. Tout de blanc vêtu, Alassane Ouattara avait à ses côtés, plusieurs membres du gouvernement, dont les ministres Albert Mabri Toikeusse, Diakité Coty, Cissé Bacongo et Gaoussou Touré. Se confiant à la presse, à l’issue de la prière officiée par l’imam Mamadou Traoré, le Président Alassane Ouattara, a fait remarquer que le Ramadan constitue un moment important pour la communauté musulmane et d’adoration d’Allah. La fête de l’El Fitr, a-t-il dit, demeure également un moment de retrouvailles et de réflexion. « Je voudrais saluer les Ivoiriens à l’occasion de cette fête d’Aïd el Fitr, dire que la Côte d’Ivoire a connu des moments difficiles. La situation post-crise a été très compliquée. Il faut pardonner. Il faut savoir pardonner. Il faut que nous puissions nous retrouver ensemble sur le chemin de la paix et de la réconciliation. Je souhaite une bonne fête à tous les Ivoiriens. Je souhaite également que la Côte d’Ivoire demeure en paix », a déclaré le n°1 ivoirien. La participation du chef de l’Etat à la prière d’hier a réjoui les fidèles de la grande mosquée de la Riviera-Golf. Avant le chef de l’Etat, l’imam El Hadj Mamadou Traoré a donné le sens de la célébration de l’Aïd el Fitr. Selon lui, c’est un grand moment de joie qui s’explique par le sentiment d’avoir accompli son devoir de musulman afin de bénéficier de l’agrément du Seigneur « et de son pardon qui affranchit du feu et ouvre les portes du Paradis». L’accomplissement correct du jeûne du Ramadan, a-t-il ajouté, permet au musulman d’atteindre un degré de piété marqué, entre autres, par la sincérité et la crainte de Dieu, l’endurance et la patience dans les efforts, la compassion, le partage et la générosité. L’officiant n’a pas passé sous silence l’actualité sociopolitique. Tout en soulignant que l’Aïd El Fitr 2011 intervient à un moment où la Côte d’Ivoire est engagée dans un processus de réconciliation nationale, l’Imam de la Grande Mosquée de la Riviera Golf a demandé aux musulmans, « qui ont été victimes de nombreuses exactions pendant la crise postélectorale », de pardonner à leurs bourreaux. «Tout en vous saluant parce que vous avez fait preuve de retenue et de sang froid pendant ce moment, ce qui a évité le pire à notre pays, je vous exhorte à vous inscrire tous et toutes dans le processus de réconciliation en cours. Et cela, en pardonnant à ceux qui ont commis ces exactions», a-t-il exhorté. Non sans demander à tous les auteurs des exactions de regretter leurs fautes, de se repentir sincèrement vis-à- vis du Seigneur et de demander pardon aux Ivoiriens. «Ce geste de courage et d’humilité nécessaire pour une réconciliation vraie et durable qu’appellent les Ivoiriens de leurs vœux, libèrera leur
conscience et apaisera les cœurs de leurs victimes», a conclu l’Imam.
Touré Abdoulaye et R. Dibi
