On l’apprend par le quotidien Le Patriote, organe d’Alassane Dramane Ouattara. 9000 éléments issus de la rébellion vont intégrer l’armée nationale de Côte d’Ivoire. On le savait depuis longtemps, mais l’idée de cette intégration est renouvelée au séminaire tenu les 1er et 2 septembre sur la nouvelle armée. Il s’agit bien de 9000 éléments des Fafn, entendez Forces armées des Forces nouvelles, branche armée de la rébellion enclenchée en septembre 2002 pour porter Ouattara au pouvoir. C’est un chiffre revu à la baisse puisqu’au départ, il était question d’intégrer 11000 de cette force privée dans l’armée nationale. Mais comme ce pouvoir change à tout moment, ce chiffre peut être revu à la hausse pour bourrer l’armée nationale de miliciens qui, le moment venu, pourront sauver les meubles. Dans tous les cas, on il serait intéressant que la liste de ces 9000 individus soit publiée pour que toute l’opinion sache qui intègre l’armée nationale. C’est d’autant important de rendre publique cette liste de façon nominative qu’actuellement, une campagne nauséabonde est menée par le pouvoir pour faire croire que (oh mon Dieu !) Ouattara bâtit une véritable armée nationale et républicaine là où, selon cette campagne, Gbagbo aurait construit une armée-milice qui n’est pas républicaine. N’est-ce pas ce qu’on appelle «le monde à l’envers ?». En tous les cas, le pouvoir d’Alassane Dramane Ouattara, pour montrer la véracité de ses accusations, se doit de convaincre l’opinion sur l’origine des 9000 éléments qui vont intégrer l’armée nationale. Sont-ils tous du Nord ou d’ailleurs ? Nous mettons notre doigt au feu qu’à 99,99%, ces éléments viennent tous du Nord. Un vrai scandale dans un pays qui compte au bas mot 60 ethnies.
Pour qui connait la configuration des Forces nouvelles, ce n’est pas une tâche aisée pour Ouattara. Que ce soit le Mpci, le Mpigo et le Mjp, c’est bonnet blanc blanc bonnet. Dans leur écrasante majorité, ces mouvements armés sont de la même région et se reconnaissent plus dans la rébellion que dans la république. La preuve, tous les com’zones sont des enfants du Nord avec à leur tête Guillaume Soro qui était loin d’achever ses études à l’université, mais qui, pour les besoins de la cause du Nord, a quitté les amphithéâtres pour prendre les armes. Il en est de même pour Soumaïla Bakayoko, feu Ibrahim Coulibaly dit IB, Koné Zakaria, Issiaka Ouattara dit Wattao, Chérif Ousmane, Dosso Moussa, Koné Mamadou, Morou Ouattara, Vétcho, Djagao, Tuo Fozié, Koné Messamba, Sidiki Konaté et tous les autres. Toutes les têtes pensantes de la rébellion armée et civile qui a fait couler le sang des Ivoiriens, sont tous des enfants du Nord.
On serait donc grandement surpris de voir des Ivoiriens qui ne sont pas du Nord parmi ces 9000 éléments des Fafn qui vont intégrer l’armée que Ouattara veut républicaine. En voyant déjà toutes ces nominations à forte dose ethnique, on peut jurer la main sur le cœur que les 9000 éléments dont il est question sont tous issus du Nord. Dans ce cas, peut-on véritablement dire que sous Alassane Ouattara la Côte-d’Ivoire a une armée nationale et républicaine ? Non et non. Le chef de l’Etat est, une fois de plus, au rendez-vous du tribalisme et du régionalisme nauséabonds. Il a du mal à se défaire de cette tare qui a l’air têtue. En lieu et place d’une armée véritablement républicaine, Alassane Ouattara va servir une milice privée à la Côte d’Ivoire. Ce qu’il a déjà démontré dans les nominations au sommet de cette armée. Entre lui et Gbagbo, les critères varient beaucoup dans le choix des hommes. (Voir notre tableau).
Benjamin Koré
Pour qui connait la configuration des Forces nouvelles, ce n’est pas une tâche aisée pour Ouattara. Que ce soit le Mpci, le Mpigo et le Mjp, c’est bonnet blanc blanc bonnet. Dans leur écrasante majorité, ces mouvements armés sont de la même région et se reconnaissent plus dans la rébellion que dans la république. La preuve, tous les com’zones sont des enfants du Nord avec à leur tête Guillaume Soro qui était loin d’achever ses études à l’université, mais qui, pour les besoins de la cause du Nord, a quitté les amphithéâtres pour prendre les armes. Il en est de même pour Soumaïla Bakayoko, feu Ibrahim Coulibaly dit IB, Koné Zakaria, Issiaka Ouattara dit Wattao, Chérif Ousmane, Dosso Moussa, Koné Mamadou, Morou Ouattara, Vétcho, Djagao, Tuo Fozié, Koné Messamba, Sidiki Konaté et tous les autres. Toutes les têtes pensantes de la rébellion armée et civile qui a fait couler le sang des Ivoiriens, sont tous des enfants du Nord.
On serait donc grandement surpris de voir des Ivoiriens qui ne sont pas du Nord parmi ces 9000 éléments des Fafn qui vont intégrer l’armée que Ouattara veut républicaine. En voyant déjà toutes ces nominations à forte dose ethnique, on peut jurer la main sur le cœur que les 9000 éléments dont il est question sont tous issus du Nord. Dans ce cas, peut-on véritablement dire que sous Alassane Ouattara la Côte-d’Ivoire a une armée nationale et républicaine ? Non et non. Le chef de l’Etat est, une fois de plus, au rendez-vous du tribalisme et du régionalisme nauséabonds. Il a du mal à se défaire de cette tare qui a l’air têtue. En lieu et place d’une armée véritablement républicaine, Alassane Ouattara va servir une milice privée à la Côte d’Ivoire. Ce qu’il a déjà démontré dans les nominations au sommet de cette armée. Entre lui et Gbagbo, les critères varient beaucoup dans le choix des hommes. (Voir notre tableau).
Benjamin Koré
