La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTC) veut jouer sa partition dans l'atteinte du budget 2011. L'objectif assigné à cette régie financière est de mobiliser 1689.4 milliards de FCFA dont 360.5 milliards de FCFA de financement à rechercher. L'actuel Directeur Général, Adama Koné entend à cet effet tirer profit des recettes fiscales du Trésor (impôts sur revenu et salaires, impôts fonciers, timbres et vignettes) qui s'élèvent à 1,5 milliard de FCFA. Il compte également s'appuyer sur les recettes non fiscales du Trésor (dividendes Petroci, autres dividendes, recettes des services du Trésor) qui se chiffrent à 24 milliards de FCFA. Les autres ressources intérieures (revenus du domaine, versements des entreprises, licences de téIécommunication, Fonds d'investissement en milieu rural, avance de Petroci) estimées à 41,3 milliards de FCFA, les interventions sur les marchés monétaires et financiers (emprunts obligataires, bons du Trésor, obIigations assimilables du Trésor) qui doivent générer 804,6 milliards de FCFA, et enfin les ressources extérieures (Fmi, Banque Mondiale, BAD, AFD, UEMOA etc) qui vont donner 457,5 milliards de FCFA. Mais l'optimisme est de mise au niveau du Trésor pubIic qui a toujours constituer un grenier pour le Gouvernement Ivoirien. La crédibilité et la signature de l'Etat de Côte d'Ivoire étant (re) devenues le gage des potentiels souscripteurs. Mais pour mériter amplement cette confiance, Adama Koné va s'atteler à régler le problème de la dette intérieure de l'Etat vis-à-vis des Pme-Pmi. Et pour donner l'exemple et inciter les personnes morales et physiques à intervenir chaque fois qu'elles seront sollicitées sur le marché monétaire, le Trésor public va d'abord donner l'exemple. Ainsi, pour mériter davantage la confiance du marché et obtenir une réactivité des intervenants sur les marchés monétaires et financiers, Adama Koné s'est engagé à apurer les restes à payer aux fournisseurs et autres prestataires de service pour le compte de l'Etat. Ainsi, sur les 182,8 milliards de FCFA que l'Etat reste devoir sur la période 2010 à ces différentes entités, cette régie financière prévoit pour la période 2011, apurer 144,9 milliards de FCFA. Il s'agira pour lui d'atteindre un taux de réduction de 80%. En effet, périodiquement et de manière officielle, l'opinion nationale et internationale sera prise à témoin. La Direction Générale du Trésor qui n'a rien à cacher veut faire les choses en toute transparence. Les critères et modalités d'apurement sont clairs à ce sujet. Ils tiendront compte de l'antériorité de la dépense, la nature de la dépense et le paiement se fera par tranche. La Direction Générale du Trésor, en fonction des sommes contenues dans les caisses a décidé mensuellement de s'atteler à payer 10 milliards de FCFA mensuellement aux fournisseurs. Et toujours dans un souci de transparence, de bonne gouvernance oblige, les services du Trésor insistent sur le fait que les mandats à mettre en paiement à partir des critères sus évoqués feront l'objet d'affichage dans les locaux des postes comptables payeurs et sur le site internet du Trésor. Après règlement, la liste des créanciers réglés sera également publiée par les mêmes canaux. Ces procédés consistent à ne pas jeter le discrédit sur cette régie financière qui continue d'être en phase avec les normes requises par les institutions de Bretton woods. A savoir : rigueur, transparence et probité morale. Même dans les remboursernents et malgré les difficultés, Adama Koné a révélé que l'Etat honorera ses engagements au niveau de la dette extérieure.
Économie Publié le mercredi 7 septembre 2011 | PME-PMI Magazine