De l'huile pour bien roder la machine économique en perte de vitesse à cause des effets du conflit post-électoraI. Pour relancer l'appareil productif, Ecobank Côte d'Ivoire est prête à atteindre la barre des 350 milliards de FCFA en guise de crédit à l'économie d'ici la fin de l'année. Si ce chapitre touche aujourd'hui le montant de 250 milliards, il doit connaître une nette progression. C'est l'assurance qu'a donnée le Directeur Général de cette banque, vendredi, au cours d'une conférence de presse à Abidjan. Selon Charles Daboiko, en dépit du raIentissement dû à la crise, Ecobank, désormais en 2ème déposition derrière la Générale a connu des résultats nettement meilleurs durant les 4 dernières années. Ainsi, le total-bilan est passé de 202 milliards de FCFA en 2006 à 408 milliards de FCFA en 2010. Les ressources ont progressé de 300 milliards contre 153 milliards pour la même période. Le nombre d'agences confirme bien cette bonne santé de la banque d'autant qu'il est passé de 8 à 34. Quand on sait que les responsables visent 40 en fin 2011 et 50 en 2012 dont une agence à Korhogo bientôt livrée. Attention, pour ses 120.000 clients, Ecobank à annoncé le changement de son application informatique pour mieux adapter ses services. C'est-à-dire Flexcube (Environnement bancaire universel complet et flexible) en remplacement de Globus. Il s'agit d'un logiciel spécifiquement développé pour les institutions financières pour leur permettre d'offrir à leurs clients d'excellents services à travers une multitude de canaux. Comme atouts, il permet notamment l'unicité des clients, l'autonomie des agences, la meilleure intégration des produits de banque électronique... « L'opération est prévue pour la mi-septembre et fait partie de notre stratégie pour transformer Ecobank en une banque classique. Basculer d'un système à un autre peut comporter des désagréments. C'est pourquoi on a adressé des courriers à tous nos clients. Nos services sont prêts à corriger tous les dysfonctionnements », a rassuré Charles Daboiko. Notons que le groupe qui est présent dans 32 pays africains a démarré cette vague de migration informatique il ya deux ans maintenant.
Économie Publié le mercredi 7 septembre 2011 | PME-PMI Magazine