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Société Publié le jeudi 8 septembre 2011 | L’Inter

Reprise de l`opération `` Pays propre `` - Le cri du coeur des populations de Moussakro

Les populations de Moussakro, village situé sur la route de l'aéroport, sont sorties nombreuses hier mercredi 7 septembre pour s'apitoyer sur leur sort. A notre arrivée sur le site, nous avons trouvé vieillards, adultes et enfants assis sur des bancs, certains à même le sol et d'autres arrêtés sous des arbres du village, affligés et désespérés. Les populations ont lancé un cri du cœur, par la voix de Koné Mamadou, porte-parole et chef du comité du quartier.'' Nous ne voulons pas tenir tête au gouvernement. Mais nous voulons seulement être recasés. En attendant, nous demandons qu'on nous accorde encore du temps soit deux ans si possible. Si les choses s'arrangent bien avant, nous quittons le site'', a plaidé Koné Mamadou, avant d'ajouter que ses camarades et lui ont informé la mairie de Port-Bouët de la menace de déguerpissement qui court. Le secrétaire général de ladite mairie leur aurait conseillé d'adresser un courrier au ministère de la Salubrité urbaine pour lui signifier leur plaidoyer, relativement au prolongement de leur séjour sur le site. Pour l'heure, les populations ont confié qu'elles fondent leur espoir sur la médiation de la mairie de Port-Bouët afin que le ministre ait une oreille attentive à leur doléance. Cependant, elles ont reconnu que le site de Moussakro qui relève du domaine public, est situé à l'entrée de l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Cette position stratégique mérite donc qu'il soit aménagé conformément aux commodités d'une agglomération à la dimension de la capitale économique ivoirienne. Par ailleurs, ce quartier précaire se situe entre la Base aérienne et le 43ème Bima, deux camps militaires. Le porte-parole du comité du village a rappelé qu'en 1999, un recensement a été fait par le Bureau national d'études techniques et de développement (BNETD) dans le cadre du chantier de l'Eléphant d'Afrique. La Banque mondiale aurait même décaissé des fonds aux fins de dédommager les populations. A ce jour, dit-il, seul les jardiniers ont perçu leur dû. Ce n'est pas le cas pour les populations, plus nombreuses. ''Nous n'exigeons rien de l'Etat mais nous tenons à le signifier pour éclairer ceux qui pensent que nous avons déjà été dédommagés. L'administration étant une continuité, les listings sont là. Les bénéficiaires se connaissent même s'il est vrai que la population a augmenté avec les naissances'', a-t-il rappelé.

Marcelle AKA
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