Les agences des Nations Unies se réuniront les 13 et 14 septembre prochains à Paris, au siège de l’UNESCO, sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, à l’initiative de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Selon l’agence onusienne, plus de 500 journalistes ont été tués dans l’exercice de leur métier, nombreux ont été victimes d’enlèvements, de prises d’otages, de harcèlement, d’intimidation, d’arrestations illégales ou d’agressions sexuelles, au cours des 10 dernières années.
"La grande majorité des victimes n’étaient pas des correspondants de guerre internationaux, mais des journalistes locaux travaillant dans leur propre pays, pour la plupart en temps de paix, et couvrant des sujets locaux", relève l’UNESCO dans son bulletin d’information au quotidien.
"Suivant les recommandations de la décision sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité adoptée par le Conseil intergouvernemental du PIDC à sa 27ème session, et après consultation des Etats membres, la directrice générale de l’UNESCO a estimé utile de définir une approche globale, cohérente et pragmatique pour faire face à ce problème, avec la participation de toutes les agences, programmes et fonds des Nations Unies concernés et la contribution la plus large possible des institutions internationales et régionales, des organisations professionnelles, des ONG et des gouvernements", explique le document de l’organisation internationale en charge de la promotion de l’éducation, de la science et de la culture dans le monde.
L’UNESCO, note-t-on, joue un rôle crucial dans le domaine de la presse à travers de nombreuses initiatives comme la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai) et le prix UNESCO-Guillermo Cano destiné à apporter un soutien aux réseaux de journalistes et aux associations professionnelles ainsi que des sessions de formations qu’elle organise à l’intention des professionnels des médias dans le monde.
Ces deux jours de réunion de haut niveau serviront, explique-t-on, à la préparation d’un plan d’action concret sur la sécurité des journalistes et l’impunité à l’égard des exactions faites à ces acteurs essentiels dans la culture démocratique dans les différents Etats de la planète.
Au terme de sa 27ème session tenue du 24 au 26 mars à Paris, le Conseil intergouvernemental du PIDC a demandé à la directrice générale de l’UNESCO de consulter les Etats membres sur la possibilité d’organiser une réunion inter-agences rassemblant toutes les agences concernées de l’ONU dans le but de formuler une approche compréhensive, cohérente et centrée sur l’action à la sécurité des journalistes et à la question de l’impunité, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Selon l’agence onusienne, plus de 500 journalistes ont été tués dans l’exercice de leur métier, nombreux ont été victimes d’enlèvements, de prises d’otages, de harcèlement, d’intimidation, d’arrestations illégales ou d’agressions sexuelles, au cours des 10 dernières années.
"La grande majorité des victimes n’étaient pas des correspondants de guerre internationaux, mais des journalistes locaux travaillant dans leur propre pays, pour la plupart en temps de paix, et couvrant des sujets locaux", relève l’UNESCO dans son bulletin d’information au quotidien.
"Suivant les recommandations de la décision sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité adoptée par le Conseil intergouvernemental du PIDC à sa 27ème session, et après consultation des Etats membres, la directrice générale de l’UNESCO a estimé utile de définir une approche globale, cohérente et pragmatique pour faire face à ce problème, avec la participation de toutes les agences, programmes et fonds des Nations Unies concernés et la contribution la plus large possible des institutions internationales et régionales, des organisations professionnelles, des ONG et des gouvernements", explique le document de l’organisation internationale en charge de la promotion de l’éducation, de la science et de la culture dans le monde.
L’UNESCO, note-t-on, joue un rôle crucial dans le domaine de la presse à travers de nombreuses initiatives comme la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai) et le prix UNESCO-Guillermo Cano destiné à apporter un soutien aux réseaux de journalistes et aux associations professionnelles ainsi que des sessions de formations qu’elle organise à l’intention des professionnels des médias dans le monde.
Ces deux jours de réunion de haut niveau serviront, explique-t-on, à la préparation d’un plan d’action concret sur la sécurité des journalistes et l’impunité à l’égard des exactions faites à ces acteurs essentiels dans la culture démocratique dans les différents Etats de la planète.
Au terme de sa 27ème session tenue du 24 au 26 mars à Paris, le Conseil intergouvernemental du PIDC a demandé à la directrice générale de l’UNESCO de consulter les Etats membres sur la possibilité d’organiser une réunion inter-agences rassemblant toutes les agences concernées de l’ONU dans le but de formuler une approche compréhensive, cohérente et centrée sur l’action à la sécurité des journalistes et à la question de l’impunité, rappelle-t-on.
(AIP)
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