Chers soeurs et frères du Continent,
Ami(e)s et partenaires de l’Afrique,
Lors de la Deuxième Conférence de l’Union Africaine qui s’est tenue à Maputo en juillet 2003, les Chefs d’État et de Gouvernement africains ont décidé de déclarer, « Journée de l’Union Africaine », la journée du 9 septembre, date majeure dans l’évolution institutionnelle du continent, marquée notamment par la naissance de l’Union africaine.
Cet événement reflétait les changements apparus sur le continent où émergeaient de nouveaux leaderships, de nouvelles aspirations et de nouvelles volontés. Un processus irréversible d’intégration et de développement est engagé avec comme objectif final, l’avènement des États Unis d’Afrique.
La Journée de l’Union africaine a été proclamée pour rappeler et réaffirmer notre détermination et notre engagement à tous en faveur
de la concrétisation de la vision partagée d’une Afrique unie,
intégrée, prospère et en paix, gérée par ses citoyens et
représentant une force dynamique sur la scène internationale. Cette
Journée constitue aussi l’occasion d’évaluer les progrès réalisés sur
le Continent à l’aune des objectifs fixés, entre autres, réaliser une
plus grande unité et solidarité entre les pays africains et entre les
peuples d’Afrique, accélérer l’intégration politique et socioéconomique
du continent, promouvoir et défendre les positions
africaines communes sur les questions d’intérêt pour le continent et
ses peuples, promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique,
promouvoir les principes et les institutions démocratiques, la
participation populaire et la bonne gouvernance...
Aujourd’hui 9 septembre 2011, la huitième édition de cette
commémoration se tient dans un contexte particulier, à la lumière notamment de ce qu’il est convenu d’appeler le printemps arabe.
Pas plus que les autres acteurs internationaux, l’UA n’a anticipé ces
évolutions, s’attirant des critiques, au demeurant peu justifiées. En
effet, face à des situations inédites au regard de ses instruments,
l’Union a su faire preuve de la flexibilité requise en fondant son
action non sur une lecture littérale et dogmatique des textes
existants, mais sur la nécessité de contribuer à la réalisation de
l’objectif d’ensemble poursuivi par l’UA, à savoir la consolidation des
processus de démocratisation sur le continent.
En ce qui concerne particulièrement la Libye, il convient de rappeler
que dès le début de la crise, l’UA a élaboré une Feuille de route
prônant une solution politique négociée qui répond aux aspirations
légitimes du peuple libyen. Dans la phase nouvelle qui s’ouvre dans
ce pays, l’Union africaine réaffirme sa volonté d’accompagner le
peuple frère libyen avec le même engagement et la même
détermination, d’autant plus que les principes, les objectifs et les
articulations de cette Feuille de route sont avancés et reconnus
partout, comme devant encadrer l’oeuvre nécessairement
consensuelle, inclusive, pacifique et démocratique de mutation de la
Libye. Il s’agit entre autres de favoriser la réconciliation nationale,
l’État de droit, les réformes politiques et la reconstruction postconflit.
Somme toute, l’Union africaine a démontré sa capacité à trouver les
réponses requises aux problèmes du continent pour peu que la
volonté politique nécessaire existe. La preuve est ainsi faite, s’il en
était besoin, que la quête de la paix requiert le leadership africain
que nos partenaires se doivent, dans leur intérêt bien compris, de
conforter et de soutenir par leur concours politique, matériel et
financier.
Il est aussi important de garder à l’esprit que toutes les victoires
remportées jusqu’ici l’ont été parce que l’Afrique avait resserré ses rangs, mis l’intérêt collectif au-dessus d’autres considérations,
convaincue de sa capacité à relever les défis du moment et ne
cédant jamais au découragement. Cet esprit de combat et cette
résilience doivent continuer à nous guider à ce tournant décisif de
notre histoire. Nous devons également réaliser que le monde a
changé et qu’il y a lieu pour l’Afrique de s’y adapter. Ainsi que l’a si
justement souligné le Conseil de Paix et de Sécurité, les
soulèvements en Afrique du Nord doivent être saisis comme une
occasion pour les États membres de l’Union de renouveler leur
engagement en faveur de la démocratie et de la bonne
gouvernance, en mettant en oeuvre des réformes adaptées à chaque
situation.
Pour sa part, fidèle aux principes énoncés dans son Acte constitutif,
l’Union africaine poursuivra ses efforts dans la promotion du
développement, de la paix, de la sécurité et de la stabilité sur le
continent, puisqu’il ne saurait y avoir de développement sans paix,
comme il ne pourrait y avoir de paix sans développement.
Bonne journée de l’Union africaine et que Dieu bénisse l’Afrique !
Ami(e)s et partenaires de l’Afrique,
Lors de la Deuxième Conférence de l’Union Africaine qui s’est tenue à Maputo en juillet 2003, les Chefs d’État et de Gouvernement africains ont décidé de déclarer, « Journée de l’Union Africaine », la journée du 9 septembre, date majeure dans l’évolution institutionnelle du continent, marquée notamment par la naissance de l’Union africaine.
Cet événement reflétait les changements apparus sur le continent où émergeaient de nouveaux leaderships, de nouvelles aspirations et de nouvelles volontés. Un processus irréversible d’intégration et de développement est engagé avec comme objectif final, l’avènement des États Unis d’Afrique.
La Journée de l’Union africaine a été proclamée pour rappeler et réaffirmer notre détermination et notre engagement à tous en faveur
de la concrétisation de la vision partagée d’une Afrique unie,
intégrée, prospère et en paix, gérée par ses citoyens et
représentant une force dynamique sur la scène internationale. Cette
Journée constitue aussi l’occasion d’évaluer les progrès réalisés sur
le Continent à l’aune des objectifs fixés, entre autres, réaliser une
plus grande unité et solidarité entre les pays africains et entre les
peuples d’Afrique, accélérer l’intégration politique et socioéconomique
du continent, promouvoir et défendre les positions
africaines communes sur les questions d’intérêt pour le continent et
ses peuples, promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique,
promouvoir les principes et les institutions démocratiques, la
participation populaire et la bonne gouvernance...
Aujourd’hui 9 septembre 2011, la huitième édition de cette
commémoration se tient dans un contexte particulier, à la lumière notamment de ce qu’il est convenu d’appeler le printemps arabe.
Pas plus que les autres acteurs internationaux, l’UA n’a anticipé ces
évolutions, s’attirant des critiques, au demeurant peu justifiées. En
effet, face à des situations inédites au regard de ses instruments,
l’Union a su faire preuve de la flexibilité requise en fondant son
action non sur une lecture littérale et dogmatique des textes
existants, mais sur la nécessité de contribuer à la réalisation de
l’objectif d’ensemble poursuivi par l’UA, à savoir la consolidation des
processus de démocratisation sur le continent.
En ce qui concerne particulièrement la Libye, il convient de rappeler
que dès le début de la crise, l’UA a élaboré une Feuille de route
prônant une solution politique négociée qui répond aux aspirations
légitimes du peuple libyen. Dans la phase nouvelle qui s’ouvre dans
ce pays, l’Union africaine réaffirme sa volonté d’accompagner le
peuple frère libyen avec le même engagement et la même
détermination, d’autant plus que les principes, les objectifs et les
articulations de cette Feuille de route sont avancés et reconnus
partout, comme devant encadrer l’oeuvre nécessairement
consensuelle, inclusive, pacifique et démocratique de mutation de la
Libye. Il s’agit entre autres de favoriser la réconciliation nationale,
l’État de droit, les réformes politiques et la reconstruction postconflit.
Somme toute, l’Union africaine a démontré sa capacité à trouver les
réponses requises aux problèmes du continent pour peu que la
volonté politique nécessaire existe. La preuve est ainsi faite, s’il en
était besoin, que la quête de la paix requiert le leadership africain
que nos partenaires se doivent, dans leur intérêt bien compris, de
conforter et de soutenir par leur concours politique, matériel et
financier.
Il est aussi important de garder à l’esprit que toutes les victoires
remportées jusqu’ici l’ont été parce que l’Afrique avait resserré ses rangs, mis l’intérêt collectif au-dessus d’autres considérations,
convaincue de sa capacité à relever les défis du moment et ne
cédant jamais au découragement. Cet esprit de combat et cette
résilience doivent continuer à nous guider à ce tournant décisif de
notre histoire. Nous devons également réaliser que le monde a
changé et qu’il y a lieu pour l’Afrique de s’y adapter. Ainsi que l’a si
justement souligné le Conseil de Paix et de Sécurité, les
soulèvements en Afrique du Nord doivent être saisis comme une
occasion pour les États membres de l’Union de renouveler leur
engagement en faveur de la démocratie et de la bonne
gouvernance, en mettant en oeuvre des réformes adaptées à chaque
situation.
Pour sa part, fidèle aux principes énoncés dans son Acte constitutif,
l’Union africaine poursuivra ses efforts dans la promotion du
développement, de la paix, de la sécurité et de la stabilité sur le
continent, puisqu’il ne saurait y avoir de développement sans paix,
comme il ne pourrait y avoir de paix sans développement.
Bonne journée de l’Union africaine et que Dieu bénisse l’Afrique !