Le succès de la lutte des Forces nouvelles repose sur la détermination d’hommes et de femmes dont nous vous présentons les têtes de liste.
Guillaume Soro
« Pourquoi je suis devenu rebelle ». Ce titre, celui du livre qu’il a écrit pour justifier son engagement est évocateur. Il endosse, seul, la paternité de la rébellion. A cheval entre le civil et le militaire, selon ses proches, il est parvenu à s’imposer même aux soldats. Après les accords de paix, il accepte, sous les conseils du ‘’Caméléon’’, Gnassingbé Eyadéma, d’entrer au gouvernement. Lorsque Laurent Gbagbo le nomme Premier ministre, ce dernier « signe son arrêt de mort », selon des analystes. Son intelligence politique et son sang-froid, résultats de son expérience accumulée en un temps record, lui permettent de déjouer les stratagèmes de l’ex-chef d’Etat. Aujourd’hui, tous les analystes sont unanimes : il a un destin de président de la République. Allah décidera !
Amadou Koné
Il était le directeur de cabinet du secrétaire général. D’aucuns le présentent comme celui qui, dans la réalité, était le double de Guillaume Soro. Il deviendra ministre de l’Intégration africaine. Et, est à la Banque africaine de développement (Bad) en qualité d’administrateur pour la Côte d’Ivoire.
Dacoury Tabley
Transfuge du Front populaire ivoirien (Fpi), dans lequel il a milité dans la période de clandestinité, il est en rupture de banc avec son ancien parti même s’il ne l’a pas quitté. Il rejoint l’ex-rébellion dès septembre. Au nombre des décideurs, il assure l’intérim du secrétaire général. En 2005, il intègre le gouvernement en qualité de ministre de la Solidarité et des victimes de guerre.
Sidiki Konaté
Son histoire avec l’ex-rébellion est assez atypique. Dès le déclenchement du mouvement, il initie une marche en Allemagne pour dénoncer l’attaque de son pays par des « rebelles ». Guillaume Soro qu’il connaît bien pour avoir été son devancier à la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’ivoire (Fesci) l’appelle alors pour lui expliquer ce qui se passe. Il rejoint donc le Mpci à Lomé où se déroule la médiation sous les auspices de Gnassingbé Eyadéma. Il devient le porte-parole du Mpci avant de devenir celui de la branche civile des Fn. Il devient ministre du Tourisme et de l’artisanat. Et, actuellement ministre du Tourisme et de la Promotion des PME.
Alain Lobognon
L’actuel ministre de la Promotion de la jeunesse et du service civique est appelé par Guillaume Soro. Il était à la communication du Mpci. Lorsque le mouvement devient Fn, il continue d’occuper cette fonction. Et, reste dans le même registre quand Guillaume Soro arrive à la primature : il y est le directeur à la communication.
Affoussy Bamba
Elle tape à l’œil des responsables de l’ex-rébellion par ses arguments lors de débats-télé auxquels elle participe sur des chaînes internationales. Un intermédiaire la démarche, au nom de Guillaume Soro, afin de bénéficier de son expertise lors de la préparation des textes de l’Accord de Linas-Marcoussis. Docteur en droit et avocate, elle est ensuite conseillère juridique du Mpci et du secrétaire général des Fn, secrétaire nationale chargée des affaires juridiques des Fn et directeur de cabinet adjoint du secrétaire général des Fn. Et, plus tard, la porte-parole des Fn en remplacement de Konaté Sidiki.
Koné Mamadou
L’actuel président de la Cour suprême rejoint l’ex-rébellion en 2007 à l’occasion de la préparation de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo). Ayant reçu des commentaires élogieux à son endroit, Guillaume Soro l’appelle en personne. Il participe, au nom du mouvement, à la rédaction de l’Apo. Il est ensuite ministre de la Justice.
Dosso Moussa
Secrétaire national à l’économie et aux finances des Fn, il est l’un des tous premiers ministres de l’ex-rébellion à intégrer le gouvernement. Il occupe le portefeuille de l'Artisanat et de l'encadrement du secteur informel. Il est, aujourd’hui, ministre de l’Industrie.
Issa Diakité
L’histoire retiendra que ce colonel-major (même si ça n’a rien à voir) était le préfet de Dimbokro quand le juge, Zoro Bi Ballo, a signé le certificat de nationalité d’Alassane Ouattara. Il a été ministre sous Robert Guéi avant d’être ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale dans le gouvernement de réconciliation.
Félicien Sékongo
Zagadou. C’est le surnom de celui qui est devenu le porte-parole des Fn depuis mars 2010. Il est assistant du directeur de cabinet, chef de cabinet et conseiller spécial du secrétaire général chargé des Ong, des syndicats, des associations et des communautés ethniques et religieuses.
Yussuf Roger Banchi
C’est au nom du Mouvement de la jeunesse patriotique (Mjp) qu’il intègre les Fn. Il occupe le poste de ministre des Petites et moyennes entreprises (Pme). Converti à l’islam, il mène actuellement une vie rythmée par le soufisme dans la voie spirituelle dénommée la Tidjaniya. Il est le président du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici).
Bamba K. Inza
Guillaume Soro
« Pourquoi je suis devenu rebelle ». Ce titre, celui du livre qu’il a écrit pour justifier son engagement est évocateur. Il endosse, seul, la paternité de la rébellion. A cheval entre le civil et le militaire, selon ses proches, il est parvenu à s’imposer même aux soldats. Après les accords de paix, il accepte, sous les conseils du ‘’Caméléon’’, Gnassingbé Eyadéma, d’entrer au gouvernement. Lorsque Laurent Gbagbo le nomme Premier ministre, ce dernier « signe son arrêt de mort », selon des analystes. Son intelligence politique et son sang-froid, résultats de son expérience accumulée en un temps record, lui permettent de déjouer les stratagèmes de l’ex-chef d’Etat. Aujourd’hui, tous les analystes sont unanimes : il a un destin de président de la République. Allah décidera !
Amadou Koné
Il était le directeur de cabinet du secrétaire général. D’aucuns le présentent comme celui qui, dans la réalité, était le double de Guillaume Soro. Il deviendra ministre de l’Intégration africaine. Et, est à la Banque africaine de développement (Bad) en qualité d’administrateur pour la Côte d’Ivoire.
Dacoury Tabley
Transfuge du Front populaire ivoirien (Fpi), dans lequel il a milité dans la période de clandestinité, il est en rupture de banc avec son ancien parti même s’il ne l’a pas quitté. Il rejoint l’ex-rébellion dès septembre. Au nombre des décideurs, il assure l’intérim du secrétaire général. En 2005, il intègre le gouvernement en qualité de ministre de la Solidarité et des victimes de guerre.
Sidiki Konaté
Son histoire avec l’ex-rébellion est assez atypique. Dès le déclenchement du mouvement, il initie une marche en Allemagne pour dénoncer l’attaque de son pays par des « rebelles ». Guillaume Soro qu’il connaît bien pour avoir été son devancier à la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’ivoire (Fesci) l’appelle alors pour lui expliquer ce qui se passe. Il rejoint donc le Mpci à Lomé où se déroule la médiation sous les auspices de Gnassingbé Eyadéma. Il devient le porte-parole du Mpci avant de devenir celui de la branche civile des Fn. Il devient ministre du Tourisme et de l’artisanat. Et, actuellement ministre du Tourisme et de la Promotion des PME.
Alain Lobognon
L’actuel ministre de la Promotion de la jeunesse et du service civique est appelé par Guillaume Soro. Il était à la communication du Mpci. Lorsque le mouvement devient Fn, il continue d’occuper cette fonction. Et, reste dans le même registre quand Guillaume Soro arrive à la primature : il y est le directeur à la communication.
Affoussy Bamba
Elle tape à l’œil des responsables de l’ex-rébellion par ses arguments lors de débats-télé auxquels elle participe sur des chaînes internationales. Un intermédiaire la démarche, au nom de Guillaume Soro, afin de bénéficier de son expertise lors de la préparation des textes de l’Accord de Linas-Marcoussis. Docteur en droit et avocate, elle est ensuite conseillère juridique du Mpci et du secrétaire général des Fn, secrétaire nationale chargée des affaires juridiques des Fn et directeur de cabinet adjoint du secrétaire général des Fn. Et, plus tard, la porte-parole des Fn en remplacement de Konaté Sidiki.
Koné Mamadou
L’actuel président de la Cour suprême rejoint l’ex-rébellion en 2007 à l’occasion de la préparation de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo). Ayant reçu des commentaires élogieux à son endroit, Guillaume Soro l’appelle en personne. Il participe, au nom du mouvement, à la rédaction de l’Apo. Il est ensuite ministre de la Justice.
Dosso Moussa
Secrétaire national à l’économie et aux finances des Fn, il est l’un des tous premiers ministres de l’ex-rébellion à intégrer le gouvernement. Il occupe le portefeuille de l'Artisanat et de l'encadrement du secteur informel. Il est, aujourd’hui, ministre de l’Industrie.
Issa Diakité
L’histoire retiendra que ce colonel-major (même si ça n’a rien à voir) était le préfet de Dimbokro quand le juge, Zoro Bi Ballo, a signé le certificat de nationalité d’Alassane Ouattara. Il a été ministre sous Robert Guéi avant d’être ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale dans le gouvernement de réconciliation.
Félicien Sékongo
Zagadou. C’est le surnom de celui qui est devenu le porte-parole des Fn depuis mars 2010. Il est assistant du directeur de cabinet, chef de cabinet et conseiller spécial du secrétaire général chargé des Ong, des syndicats, des associations et des communautés ethniques et religieuses.
Yussuf Roger Banchi
C’est au nom du Mouvement de la jeunesse patriotique (Mjp) qu’il intègre les Fn. Il occupe le poste de ministre des Petites et moyennes entreprises (Pme). Converti à l’islam, il mène actuellement une vie rythmée par le soufisme dans la voie spirituelle dénommée la Tidjaniya. Il est le président du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici).
Bamba K. Inza