Après son départ de la FIF : Quel avenir pour Jacques Anouma ?

Rassurez-vous, Jacques Anouma ne quittera pas le monde du football. « Je ne pars pas… », soutient-il. Triste, toutefois, de constater que son successeur à la tête de la FIF n’arrive pas après un consensus, comme il l’avait souhaité, il souligne qu’il n’avait préparé aucun remplaçant. C’est pourquoi celui qui nous a offert « deux Coupes du monde » n’a pas de préférence entre Augustin Sidy Diallo et Salif Bictogo. « Dans ce milieu, la succession ne se prépare pas. Le pouvoir se prend. Très tôt, je me suis mis dans la peau d’un dirigeant de club avec des ambitions. Que le meilleur gagne ! », a-t-il souhaité. De son avenir immédiat et même lointain, Jacques Anouma révèle : « j’ai été nommé vice-président de la Commission des médias à la CAF. Je n’ai pas encore commencé à exercer. En octobre, toutes les commissions seront renouvelées. Et si je suis confirmé dans la commission des médias, je ferai ce que je peux pour mon pays. La presse sportive a besoin de formations, de séminaires… ». N’est-ce pas le moment de dévoiler ses intentions de diriger les manettes à la CAF, après 2013 ? « N’étant plus président de la FIF, j’aurai besoin du soutien de mon pays pour briguer la CAF. Mais si ce n’est pas le cas, comme on le dit, la vie continue… J’ai des collègues au comité exécutif de la FIFA qui ne sont pas présidents de fédérations. Sur les 13 membres de la CAF, les présidents de fédérations ne sont pas nombreux. Pareil à la FIFA. Si le pays accepte et reconnaît mes compétences, on verra.

C’est dans trois ans. Nous avons le temps d’en parler… », a-t-il confié pou calmer le jeu.

Enfin, contrairement à ceux qui se réjouissent de la non participation des Lions Indomptables du Cameroun et des Pharaons d’Egypte à la CAN « Gabon-Guinée Equatoriale », Jacques Anouma prévient : « cela peut se transformer en cauchemar…

L’absence du Cameroun et de l’Egypte ne garantit pas à la Côte d’Ivoire la première place. Il y a d’autres nations qui les ont battus et qui ont certainement le même niveau que ces deux sélections. La presse internationale a toujours fait des Eléphants les favoris des CAN mais il faut éviter cela. La CAN est quelque chose qui brûle. Ce trophée, il faut aller le chercher avec les tripes. Voyez le Sénégal, le Maroc, le Nigeria, le Ghana… Il y a des adversaires sérieux ». Rappelons que la prochaine CAN se jouera du 21 janvier au 12 février 2012.

G.F.Y.