Dans quelques heures, on connaîtra l’identité du successeur de Jacques Anouma à la tête de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Augustin Sidy Diallo et Salif Bictogo sont en compétition. Les présidents de clubs ont le destin des deux candidats en main. La décision finale leur appartient.
Dans le milieu sportif, l’élection du successeur de Jacques Anouma au poste de président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) est devenue une affaire d’Etat. C’est surtout un rendez-vous crucial pour l’avenir du football ivoirien. La campagne a failli virer au vinaigre avec des attaques verbales (Me Roger Ouégnin a été le premier à dégainer) mais tout s’est finalement tassé. Pour le bonheur de la Commission électorale indépendante dirigée par le professeur Alain Ekra. Depuis quelques jours, on ne parle que de ça. Partout. Et tout le monde attend le nom du vainqueur du duel de titans entre Augustin Sidy Diallo et Salif Bictogo comme des veilleurs de nuit attendant (impatiemment) le jour. Tout à l’heure (9h), à la Caistab au Plateau, ils seront tous là : présidents de clubs, délégués, états-majors, invités, journalistes pour vivre en temps réel le déroulement du scrutin. C’est le grand jour ! 14 clubs de Ligue 1, 24 de Ligue 2, 35 de D3 et les 5 Groupements d’intérêts, soit un total de 78 votants, prendront part au vote. Un total de 130 voix est en jeu. Les présidents de clubs ont le destin des deux candidats et de leurs colistiers en main. La décision finale leur appartient. « A eux de faire le bon choix », comme souhaité par le président sortant Jacques Anouma. Augustin Sidy Diallo et Salif Bictogo briguent la fonction suprême de patron du football ivoirien. Ce matin, le vote (secret) se déroulera au scrutin de liste. « Un homme, une équipe, un projet ». La liste obtenant la majorité absolue (1er ou 2è tour) des suffrages exprimés se verra attribuer l’intégralité des sièges. Au-delà de tout sentimentalisme, le véritable enjeu du scrutin réside dans la capacité de la nouvelle équipe dirigeante à revoir de fond en comble le mode de fonctionnement de la FIF. Son nouvel homme fort aura donc la lourde responsabilité de redresser la barre du bateau fédéral et d’offrir comme le souhaite encore Jacques Anouma « la CAN 2012 aux Ivoiriens ».
Guy-Florentin Yaméogo
Dans le milieu sportif, l’élection du successeur de Jacques Anouma au poste de président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) est devenue une affaire d’Etat. C’est surtout un rendez-vous crucial pour l’avenir du football ivoirien. La campagne a failli virer au vinaigre avec des attaques verbales (Me Roger Ouégnin a été le premier à dégainer) mais tout s’est finalement tassé. Pour le bonheur de la Commission électorale indépendante dirigée par le professeur Alain Ekra. Depuis quelques jours, on ne parle que de ça. Partout. Et tout le monde attend le nom du vainqueur du duel de titans entre Augustin Sidy Diallo et Salif Bictogo comme des veilleurs de nuit attendant (impatiemment) le jour. Tout à l’heure (9h), à la Caistab au Plateau, ils seront tous là : présidents de clubs, délégués, états-majors, invités, journalistes pour vivre en temps réel le déroulement du scrutin. C’est le grand jour ! 14 clubs de Ligue 1, 24 de Ligue 2, 35 de D3 et les 5 Groupements d’intérêts, soit un total de 78 votants, prendront part au vote. Un total de 130 voix est en jeu. Les présidents de clubs ont le destin des deux candidats et de leurs colistiers en main. La décision finale leur appartient. « A eux de faire le bon choix », comme souhaité par le président sortant Jacques Anouma. Augustin Sidy Diallo et Salif Bictogo briguent la fonction suprême de patron du football ivoirien. Ce matin, le vote (secret) se déroulera au scrutin de liste. « Un homme, une équipe, un projet ». La liste obtenant la majorité absolue (1er ou 2è tour) des suffrages exprimés se verra attribuer l’intégralité des sièges. Au-delà de tout sentimentalisme, le véritable enjeu du scrutin réside dans la capacité de la nouvelle équipe dirigeante à revoir de fond en comble le mode de fonctionnement de la FIF. Son nouvel homme fort aura donc la lourde responsabilité de redresser la barre du bateau fédéral et d’offrir comme le souhaite encore Jacques Anouma « la CAN 2012 aux Ivoiriens ».
Guy-Florentin Yaméogo