L’actuel chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara a décidé mercredi dernier d’annuler tous les concours administratifs organisés à partir du 4 décembre 2010 au 11 avril 2011 sous l’ère Laurent Gbagbo. Concernant les concours organisés avant le 4 décembre et dont les résultats n’ont pas été proclamés, le gouvernement Ouattara entend les examiner au cas par cas et en fonction des besoins de l’Etat. Ces mesures anti-sociales et impopulaire de briser le rêve de devenir fonctionnaire de milliers de jeunes et de les jeter ainsi dans la rue a provoqué aussitôt des réactions.
C’est le collectif des admis au concours spécial des greffiers qui ouvre le bal de la contestation. Selon des informations reçues, ces jeunes gens entendent faire un sit-in demain mardi 13 septembre devant le ministère de la fonction publique, au Plateau. Pour réclamer selon les organisateurs, aux autorités leur affectation et prise de service. « Nous ne voulons pas être les sacrifiés de la politique du président Alassane Ouattara. Depuis plusieurs mois, nous attendons nos affectations après la fin de notre stage et la proclamation des résultats définitifs. Beaucoup d’entre nous ont abandonné les boulots qu’ils faisaient et les études. Certains ont été séparés de leurs femmes durant la période d’attente d’affectation et d’autres sont morts dans la désolation. Nous ne voulons pas une seconde mort avec cette mesure suicidaire », a indiqué jeudi dernier un des délégués, sous le couvert de l’anonymat. Ils soutiennent n’avoir pas eu gain de cause auprès des responsables du ministère de la fonction publique. Face donc au mur d’indifférence desdits responsables, les admis au concours spécial des greffiers sont prêts à tout pour la reconnaissance de leurs droits.
La grogne se fait de plus en plus sentir également chez les policiers et les douaniers. Tous les concours professionnels de ces corporations sont annulés. Ce qui entraîne de facto le retour à l’ancien grade des admis qui attendaient impatiemment le début de leurs formations. Quelles ressources physiques et psychologiques auront ces derniers pour se représenter à ces concours après avoir reçu les félicitations des amis, collègues et parents lors de la proclamation des résultats ? En tout cas, la fronde s’organise.
Didier Keï
C’est le collectif des admis au concours spécial des greffiers qui ouvre le bal de la contestation. Selon des informations reçues, ces jeunes gens entendent faire un sit-in demain mardi 13 septembre devant le ministère de la fonction publique, au Plateau. Pour réclamer selon les organisateurs, aux autorités leur affectation et prise de service. « Nous ne voulons pas être les sacrifiés de la politique du président Alassane Ouattara. Depuis plusieurs mois, nous attendons nos affectations après la fin de notre stage et la proclamation des résultats définitifs. Beaucoup d’entre nous ont abandonné les boulots qu’ils faisaient et les études. Certains ont été séparés de leurs femmes durant la période d’attente d’affectation et d’autres sont morts dans la désolation. Nous ne voulons pas une seconde mort avec cette mesure suicidaire », a indiqué jeudi dernier un des délégués, sous le couvert de l’anonymat. Ils soutiennent n’avoir pas eu gain de cause auprès des responsables du ministère de la fonction publique. Face donc au mur d’indifférence desdits responsables, les admis au concours spécial des greffiers sont prêts à tout pour la reconnaissance de leurs droits.
La grogne se fait de plus en plus sentir également chez les policiers et les douaniers. Tous les concours professionnels de ces corporations sont annulés. Ce qui entraîne de facto le retour à l’ancien grade des admis qui attendaient impatiemment le début de leurs formations. Quelles ressources physiques et psychologiques auront ces derniers pour se représenter à ces concours après avoir reçu les félicitations des amis, collègues et parents lors de la proclamation des résultats ? En tout cas, la fronde s’organise.
Didier Keï