Les populations de Duékoué sont encore sous le choc des pluies diluviennes qui se sont abattues sur leur ville dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 septembre. Sortie de son lit, la rivière Guémon a été sans pitié.
Ce sont au total cinq quartiers qui ont subi la furia de la rivière Guémon. Il a plu toute la nuit et les habitants de To-Guéhi, Latis, Guéré ; Représentant et le quartier Résidentiel, ont eu le sommeil trouble. Excédées par les eaux et devant leur incapacité de maîtriser le sinistre, ces pauvres populations ont trouvé refuge à la Croix Rouge ainsi que chez les Casques bleus marocains. Fort heureusement, on ne déplore pas de pertes en vies humaines, mais naturellement de nombreux dégâts matériels. Suite à ce malheureux incident, le contingent marocain de l’Onuci est à pied d’œuvre pour déboucher tous les caniveaux. C’est la troisième fois que la rivière Guémon s’illustre ainsi avec toujours des dégâts énormes. L’an dernier, deux cents sinistrés ont été dédommagés par le ministère de l’Intérieur à travers la structure spécialisée dénommée Office National de la Protection Civile. Chacun des sinistrés a reçu la somme de cent mille francs Cfa. Toutefois, le CIAPOL ( Centre anti pollution), en collaboration avec la mairie de Duékoué avait mené une campagne de dépollution aux abords dudit fleuve. C’est ainsi que certaines populations qui avaient été jugées trop proches de la rivière, ont été déguerpies. Mais à la faveur de la crise postélectorale et son fâcheux précédent, la nature ayant horreur du vide, certaines populations y sont revenues. Avec elles, les constructions anarchiques. Il y a même des maisons construites en béton sur le pont de la rivière. Conséquence, la canalisation y est défaillante. Duékoué est encore sous les feux de la rampe. Après la crise postélectorale et son corollaire d’atrocités dans cette localité, Duékoué doit faire face à l’inondation et à de forts risques d’épidémies. Car, non loin de cette même rivière, se trouvait une fosse commune où cinquante-quatre corps ont été inhumés. Cette fosse inondée à son tour par le débordement de l’eau, il y a un risque de provoquer une épidémie de choléra et des maladies inhérentes à l’insalubrité. Pourtant, au lendemain des faits, aucune autorité administrative locale, n’était présente sur les lieux au moment où nous mettions sous presse. Mercredi dernier, lors du passage du Festi-Rois, le professeur Amoa Urbain avait appelé à la purification de cette même rivière «désacralisée». N’est-ce pas là une façon pour la rivière Guémon d’interpeller les populations de Duékoué ?
A Dedi (info K. Patrick)
Ce sont au total cinq quartiers qui ont subi la furia de la rivière Guémon. Il a plu toute la nuit et les habitants de To-Guéhi, Latis, Guéré ; Représentant et le quartier Résidentiel, ont eu le sommeil trouble. Excédées par les eaux et devant leur incapacité de maîtriser le sinistre, ces pauvres populations ont trouvé refuge à la Croix Rouge ainsi que chez les Casques bleus marocains. Fort heureusement, on ne déplore pas de pertes en vies humaines, mais naturellement de nombreux dégâts matériels. Suite à ce malheureux incident, le contingent marocain de l’Onuci est à pied d’œuvre pour déboucher tous les caniveaux. C’est la troisième fois que la rivière Guémon s’illustre ainsi avec toujours des dégâts énormes. L’an dernier, deux cents sinistrés ont été dédommagés par le ministère de l’Intérieur à travers la structure spécialisée dénommée Office National de la Protection Civile. Chacun des sinistrés a reçu la somme de cent mille francs Cfa. Toutefois, le CIAPOL ( Centre anti pollution), en collaboration avec la mairie de Duékoué avait mené une campagne de dépollution aux abords dudit fleuve. C’est ainsi que certaines populations qui avaient été jugées trop proches de la rivière, ont été déguerpies. Mais à la faveur de la crise postélectorale et son fâcheux précédent, la nature ayant horreur du vide, certaines populations y sont revenues. Avec elles, les constructions anarchiques. Il y a même des maisons construites en béton sur le pont de la rivière. Conséquence, la canalisation y est défaillante. Duékoué est encore sous les feux de la rampe. Après la crise postélectorale et son corollaire d’atrocités dans cette localité, Duékoué doit faire face à l’inondation et à de forts risques d’épidémies. Car, non loin de cette même rivière, se trouvait une fosse commune où cinquante-quatre corps ont été inhumés. Cette fosse inondée à son tour par le débordement de l’eau, il y a un risque de provoquer une épidémie de choléra et des maladies inhérentes à l’insalubrité. Pourtant, au lendemain des faits, aucune autorité administrative locale, n’était présente sur les lieux au moment où nous mettions sous presse. Mercredi dernier, lors du passage du Festi-Rois, le professeur Amoa Urbain avait appelé à la purification de cette même rivière «désacralisée». N’est-ce pas là une façon pour la rivière Guémon d’interpeller les populations de Duékoué ?
A Dedi (info K. Patrick)
