3000 plaintes et 150 cybercriminels écroués par la justice ivoirienne. C'est la preuve que la cybercriminalité est réelle et gagne du terrain. Pour parvenir à bout de ce fléau, l'Agence des Télécommunications de Côte d'Ivoire (ATCI) et la Police Nationale ont signé, récemment, un protocole d'accord. Selon Arthur Kouassi Aloco, directeur général de l'ATCI, ce nouveau cadre formel permettra aux deux entités de renforcer la lutte et de réfléchir à des mesures idoines pour mettre hors d'état de nuire les cybers escrocs. En renforçant les mécanismes visant à réduire l'anonymat derrière lequel s'abritent les cybercriminels pour commettre leurs crimes et en mettant en place un système d'évaluation qui permettra de juger de la qualité et de la quantité des tâches accomplies et de l'atteinte des objectifs fixés. « L'ATCI répondra favorablement pour apporter sa contribution à la lutte contre la cybercriminalité dans l'intérêt de la Côte d'Ivoire dont l'image et l'économie sont en jeu » a-t-il souligné. Pour sa part, le directeur général de la Police nationale, l'Inspecteur Brindou M'Bia, en saluant ce partenariat, a souhaité que cette collaboration soit élargie à d'autre partie telle que la justice, car a-t-il noté « la cybercriminalité fait partie de la criminalité frontalière, et la police seule ne peut lutter contre les délinquants de l'Internet. A cet effet, il a exhorté les parents à être regardants sur l'utilisation de l'Internet par les enfants à la maison. « La cybercriminalité touche toutes les franges de la population, c'est notre devoir en tant que parents de protéger nos enfants » a-t-il lancé.
Sogona Sidibé
Sogona Sidibé
