A l’instar de Korhogo et de Grand-Bassam, les centres de santé de Man manquent d’équipement. C’est un Sos.
Le centre hospitalier régional (Chr) de Man est dans le besoin. Selon son surveillant, le Chr qui, dans un passé récent, était un hôpital de référence se trouve aujourd’hui démuni en terme d’équipement. Dans les salles d’hospitalisation les lits et matelas sont des grabats. Au niveau de la radiologie, c’est le dénuement total. Au service d’ophtalmologie, tout manque en termes d’équipement. « Ici, je ne dispose que du strict minimum pour travailler. Nous n’avons pas de lampe à fente, de tableau de lecture et de matériel de la petite chirurgie. Les médicaments se trouvent rarement en pharmacie de la santé publique », déplore Coulibaly Oumar, infirmier spécialisé en ophtalmologie. Au service des urgences, l’on déplore une insuffisance du personnel infirmier qui gère à la fois les urgences médicales et le service d’hospitalisation. Situation qui amène ces derniers à travailler au-delà des heures de service. Les médicaments de première nécessité manquent parfois, ce qui oblige les médecins et infirmiers à prescrire des ordonnances pour les officines privés où les médicaments reviennent plus chers. Idem au service de gynécologie où les deux infirmiers sont très souvent débordés. L’insuffisance de médicaments de premières nécessités est le problème commun ici. L’appareil de radiologie est tombé en panne peu avant la crise de 2002 et n’a jamais été remplacé. Pareil pour l’appareil d’échographie. A ce niveau, l’hôpital bénéficiait des services d’un particulier. Avec l’instauration de la gratuité dans les prestations, le détenteur de l’appareil de radiologie et d’échographie a tout simplement rompu le contrat. Ce qui fait qu’à Man, pour bénéficier d’une radiographie, il faut se rendre dans une clinique de la place ou au centre antituberculeux.
Kindo Ousseny à Man
Le centre hospitalier régional (Chr) de Man est dans le besoin. Selon son surveillant, le Chr qui, dans un passé récent, était un hôpital de référence se trouve aujourd’hui démuni en terme d’équipement. Dans les salles d’hospitalisation les lits et matelas sont des grabats. Au niveau de la radiologie, c’est le dénuement total. Au service d’ophtalmologie, tout manque en termes d’équipement. « Ici, je ne dispose que du strict minimum pour travailler. Nous n’avons pas de lampe à fente, de tableau de lecture et de matériel de la petite chirurgie. Les médicaments se trouvent rarement en pharmacie de la santé publique », déplore Coulibaly Oumar, infirmier spécialisé en ophtalmologie. Au service des urgences, l’on déplore une insuffisance du personnel infirmier qui gère à la fois les urgences médicales et le service d’hospitalisation. Situation qui amène ces derniers à travailler au-delà des heures de service. Les médicaments de première nécessité manquent parfois, ce qui oblige les médecins et infirmiers à prescrire des ordonnances pour les officines privés où les médicaments reviennent plus chers. Idem au service de gynécologie où les deux infirmiers sont très souvent débordés. L’insuffisance de médicaments de premières nécessités est le problème commun ici. L’appareil de radiologie est tombé en panne peu avant la crise de 2002 et n’a jamais été remplacé. Pareil pour l’appareil d’échographie. A ce niveau, l’hôpital bénéficiait des services d’un particulier. Avec l’instauration de la gratuité dans les prestations, le détenteur de l’appareil de radiologie et d’échographie a tout simplement rompu le contrat. Ce qui fait qu’à Man, pour bénéficier d’une radiographie, il faut se rendre dans une clinique de la place ou au centre antituberculeux.
Kindo Ousseny à Man