Au terme du sommet, le président Alassane Ouattara a fait cette déclaration à la presse. Ainsi que les ministres Hamed Bakayoko de l’Intérieur et Kablan Duncan des Affaires étrangères.
« Nous avons eu un excellent mini sommet sous la présidence du Président Goodluck Jonathan, qui nous a permis de faire le point sur la situation sécuritaire à la frontière ivoiro-libérienne. Nos préoccupations ont porté surtout sur les voies et moyens à développer pour nous assurer que la frontière soit bien sécurisée que les bandes armées et mercenaires qui sévissent dans ces régions, puissent être retirés pour permettre des élections démocratiques au Libéria. Nous avons demandé aux Chefs d’Etat-major des six pays membres qui ont participé à ce sommet de se rencontrer dès la semaine prochaine et de faire des propositions pour renforcer la sécurité dans cette zone. Nous avons également évoqué la question des réfugiés pour voir quelles dispositions humanitaires prendre à leur égard. Enfin, nous avons marqué notre volonté de tout faire pour que le verdict des urnes soit respecté ».
Hamed Bakayoko : “Nous œuvrons pour une stabilité dans la sous-région”
« Cette réunion a été l’occasion pour tous les Chefs d’Etat de travailler sur la question de la sécurisation de la frontière ivoiro-libérienne. Vous savez que le Libéria va tenir des élections dans les mois qui viennent et il était important, par anticipation, de prévenir les troubles que notre pays a connus avec la participation de miliciens et de mercenaires libériens. Il s’agissait de mettre ensemble les efforts de la CEDEAO, nos moyens au niveau de l’ONUCI et de la MILIB. Au niveau de la frontière, côté ivoirien, nous avons achevé, avec la contribution de l’ONUCI, la construction de quatre camps, pour prévenir tout débordement. La même chose sera faite au Libéria et nos forces, avec l’appui des forces de la CEDEAO, seront en marche pour sécuriser durablement cette frontière. Déjà, pour appliquer ces recommandations sur un plan technique, les ministres de la Défense et de la Sécurité vont se rencontrer dès le mardi 13 septembre à Monrovia (NDLR demain), pour prendre en charge ce dossier important afin qu’il y ait une stabilité dans notre sous-région, afin de permettre un développement durable ».
Daniel Kablan Duncan : “Nous travaillons pour le retour des réfugiés”
« Vous savez que nous avons actuellement 180.000 réfugiés du côté de la frontière et vous savez aussi que cette frontières est poreuse. Il y a beaucoup de déplacements non pas seulement des populations réfugiés mais surtout des mercenaires et d’hommes armés. Devant les élections qui vont se tenir bientôt au Libéria, il faut faire en sorte que les frontières soient étanches et que les problèmes de sécurité soient réglés. Il y a eu déjà plusieurs rencontres notamment à Monrovia, dans le cadre de la Mono River et des rencontres au niveau de la CEDEAO. Il fallait donc que les Chefs d’Etat se rencontrent de manière à ce qu’ils prennent les dernières décisions dans ce domaine. Globalement, ils ont retenu comme éléments, qu’il faudrait que les deux forces internationales de l’ONUCI en Côte d’Ivoire et de la MILIB au Libéria, concertent leurs efforts pour rendre étanche, la frontière. Au niveau des Etats aussi, des décisions sont prises. Nous devons déployer des forces de police et de gendarmerie dans les villes frontalières. Aussi, l’armée va-t-elle se déployer pour protéger les frontières. Le Premier ministre va faire bientôt un partage dans la partie Ouest et probablement, le Chef de l’Etat viendra à l’Ouest, à la mi- octobre. Ce dossier se passe au niveau de la frontière du Liberia, on verra la même chose du côté du Ghana… La seconde chose dont ils ont discuté, c’est le problème humanitaire, donc la question des réfugiés. Ils ont besoin de l’assistance de la CEDEAO mais aussi de la communauté internationale pour appuyer les efforts des différents Etats, pour permettre le retour des réfugiés ivoiriens et leur installation dans leur village d’origine. Bien sûr, les Chefs d’Etat remercient le Président Goodluck Jonathan pour la qualité de l’accueil. Ils remercient aussi les Présidents qui ne sont pas concernés directement par le dossier, notamment le Président Wade du Sénégal, qui ont apporté leur appui au dossier ».
Propos recueillis par
Bakary Nimaga
« Nous avons eu un excellent mini sommet sous la présidence du Président Goodluck Jonathan, qui nous a permis de faire le point sur la situation sécuritaire à la frontière ivoiro-libérienne. Nos préoccupations ont porté surtout sur les voies et moyens à développer pour nous assurer que la frontière soit bien sécurisée que les bandes armées et mercenaires qui sévissent dans ces régions, puissent être retirés pour permettre des élections démocratiques au Libéria. Nous avons demandé aux Chefs d’Etat-major des six pays membres qui ont participé à ce sommet de se rencontrer dès la semaine prochaine et de faire des propositions pour renforcer la sécurité dans cette zone. Nous avons également évoqué la question des réfugiés pour voir quelles dispositions humanitaires prendre à leur égard. Enfin, nous avons marqué notre volonté de tout faire pour que le verdict des urnes soit respecté ».
Hamed Bakayoko : “Nous œuvrons pour une stabilité dans la sous-région”
« Cette réunion a été l’occasion pour tous les Chefs d’Etat de travailler sur la question de la sécurisation de la frontière ivoiro-libérienne. Vous savez que le Libéria va tenir des élections dans les mois qui viennent et il était important, par anticipation, de prévenir les troubles que notre pays a connus avec la participation de miliciens et de mercenaires libériens. Il s’agissait de mettre ensemble les efforts de la CEDEAO, nos moyens au niveau de l’ONUCI et de la MILIB. Au niveau de la frontière, côté ivoirien, nous avons achevé, avec la contribution de l’ONUCI, la construction de quatre camps, pour prévenir tout débordement. La même chose sera faite au Libéria et nos forces, avec l’appui des forces de la CEDEAO, seront en marche pour sécuriser durablement cette frontière. Déjà, pour appliquer ces recommandations sur un plan technique, les ministres de la Défense et de la Sécurité vont se rencontrer dès le mardi 13 septembre à Monrovia (NDLR demain), pour prendre en charge ce dossier important afin qu’il y ait une stabilité dans notre sous-région, afin de permettre un développement durable ».
Daniel Kablan Duncan : “Nous travaillons pour le retour des réfugiés”
« Vous savez que nous avons actuellement 180.000 réfugiés du côté de la frontière et vous savez aussi que cette frontières est poreuse. Il y a beaucoup de déplacements non pas seulement des populations réfugiés mais surtout des mercenaires et d’hommes armés. Devant les élections qui vont se tenir bientôt au Libéria, il faut faire en sorte que les frontières soient étanches et que les problèmes de sécurité soient réglés. Il y a eu déjà plusieurs rencontres notamment à Monrovia, dans le cadre de la Mono River et des rencontres au niveau de la CEDEAO. Il fallait donc que les Chefs d’Etat se rencontrent de manière à ce qu’ils prennent les dernières décisions dans ce domaine. Globalement, ils ont retenu comme éléments, qu’il faudrait que les deux forces internationales de l’ONUCI en Côte d’Ivoire et de la MILIB au Libéria, concertent leurs efforts pour rendre étanche, la frontière. Au niveau des Etats aussi, des décisions sont prises. Nous devons déployer des forces de police et de gendarmerie dans les villes frontalières. Aussi, l’armée va-t-elle se déployer pour protéger les frontières. Le Premier ministre va faire bientôt un partage dans la partie Ouest et probablement, le Chef de l’Etat viendra à l’Ouest, à la mi- octobre. Ce dossier se passe au niveau de la frontière du Liberia, on verra la même chose du côté du Ghana… La seconde chose dont ils ont discuté, c’est le problème humanitaire, donc la question des réfugiés. Ils ont besoin de l’assistance de la CEDEAO mais aussi de la communauté internationale pour appuyer les efforts des différents Etats, pour permettre le retour des réfugiés ivoiriens et leur installation dans leur village d’origine. Bien sûr, les Chefs d’Etat remercient le Président Goodluck Jonathan pour la qualité de l’accueil. Ils remercient aussi les Présidents qui ne sont pas concernés directement par le dossier, notamment le Président Wade du Sénégal, qui ont apporté leur appui au dossier ».
Propos recueillis par
Bakary Nimaga