Le Gouverneur Koné, lors de son installation, a rendu hommage à quasiment tous ses prédécesseurs. Il a qualifié Abdoulaye Fadiga, premier Gouverneur, de pionnier de l’africanisation de la Banque centrale, bâtisseur infatigable. Celui qui par son leadership, sa vision et son courage exemplaire a enraciné les valeurs cardinales (solidarité, professionnalisme, sens des responsabilités, loyauté et intégrité) qui ont fondé les succès de la Bceao. Pour lui Alassane Ouattara, est celui qui a mené le combat de l’assainissement et de la réhabilitation du système bancaire de l’Union profondément affectée par la grave crise des années 80, le présentant comme le Concepteur d’une supervision bancaire au niveau régional avec la création de la commission bancaire de l’Umoa dont les résultats en matière de contrôle prudentiel et de prévention des crises, ont permis de préserver la stabilité financière de l’Union. Selon lui, c’est Ouattara qui a engagé la Bceao sur la voie de la libéralisation de ses politiques et de ses procédures pour la préparer à une entrée réussie dans la modernité. Il a aussi lancé le chantier de l’intégration économique de l’Union. Quant au Gouverneur Banny, il est l’homme des grandes réformes et de la modernisation de la Bceao. L’Uemoa lui doit la création de nouveaux référentiels comptables pour les banques avec le Plan comptable bancaire (Pcb) et pour les entreprises privées avec le Système comptable ouest africain (Syscoa). Il a également mis en place la Brvm (Bourse régionale des valeurs mobilières) et poser de nombreux actes.
JEA
Charles Konan Banny, ancien Gouverneur de la Bceao :
“Il sait que son pays a impacté négativement la Bceao”
C’est une bonne appréciation de la situation et des engagements qu’il faut. Cela s’inscrit dans la droite ligne de ce que lui-même a qualifié de travail professionnel, compétent, technique avec les valeurs telles que l’intégrité, l’honnêteté, la citoyenneté, l’attachement aux biens publics. La monnaie est le bien public numéro 1. Et elle appartient à tous. Avoir l’honneur d’être celui, qui par ses actes quotidien va en impulser la gestion, est une immense responsabilité. Il en est conscient. Il est conscient que son pays a impacté négativement la situation de la banque. Mais l’institution est solide. Je crois qu’il trouvera le moyen de faire en sorte que les effets négatifs de la crise ivoirienne sur la situation de l’Union s’estompent progressivement et s’effacent à la fin.
JEA
Seydou Diarra, ancien Premier ministre : “Il est travailleur ”
C’est un jeune homme que j’ai suivi depuis 1975. Et je savais qu’il atteindrait ce niveau. Il est travailleur, c’est un exemple pour les jeunes générations. Il est une fierté. C’est le couronnement d’une carrière bien menée. C’est le modèle même de réussite. J’exhorte tous les jeunes à faire la même chose.
Charles Koffi Diby, ministre de l’Economie et des Finances : “Il va trouver des mécanismes pour nous accompagner”
Ce gouverneur, avant même d’avoir posé des actes, inspire crédibilité. Cela est très important. Il a lui-même indiqué nos attentes. A savoir, comment trouver les mécanismes pour aider les Etats à avoir les financements nécessaires pour investir et créer la richesse. Il se rend compte qu’après tout, il est gouverneur d’une banque centrale de pays en difficulté. On ne lui demandera pas de venir utiliser la planche à billets. Loin de là. Mais, il va trouver des mécanismes pour nous accompagner. Cela veut dire aussi qu’il sort du dogmatisme pour mener une réflexion prospective qui soit susceptible de trouver des solutions. Nous lui faisons confiance.
JEA
Koné Mamadou, président de la Cour suprême : “On tourne la sombre page de la sortie calamiteuse de son prédécesseur”
J’ai été très favorablement impressionnée par le discours d’investiture du nouveau gouverneur de la Bceao. On sent qu’il a une vision. Cela est réconfortant. Je suis confiant. Je pense qu’avec lui, on va tourner la sombre page de la sortie calamiteuse de son prédécesseur. Il va redorer l’image des gouverneurs ivoiriens de la Bceao. L’installation du nouveau gouverneur permet de tourner la page du volet Bceao de la crise et nous rapproche un peu plus de la paix. J’en suis vraiment heureux.
Souleymane Diarrassouba, président de l’Apbefci : “La liquidité doit aider au financement des investissements longs”
Le nouveau gouverneur a fait un excellent discours qui répond vraiment à nos attentes. Il a clairement indiqué que très bientôt, dans un cadre de concertation, nous allons discuter avec la Banque centrale d’un train de mesures pour lever tous les obstacles qui empêchent les établissements de crédits de financer les investissements et les Pme. Cela permettra aux Pme et aux populations de sentir enfin la contribution des banques. Parce que tant que la majorité des financements des banques ne concerne que les crédits à court terme, les opérateurs économiques ne voient pas notre contribution. Il faut que la masse de liquidité disponible puisse aider au financement des investissements longs. La Banque centrale vient ainsi d’épouser le chemin du développement.
JEA
Adama Koné, directeur général du Trésor : “ Sa feuille de route est dense et pleine d’espoir”
Je note que beaucoup a été fait. Et beaucoup reste à faire. A travers les allocutions, nous avons compris d’où est partie la banque centrale jusqu’aujourd’hui. Le gouverneur nous a aussi indiqué sa feuille de route. Elle est dense et pleine d’espoir. Je pense que nous devons tous l’accompagner. La Côte d’Ivoire a connu une crise. Toute crise a des conséquences positives ou négatives. Cette crise a été négative. Mais, les fondements ne se sont pas écroulés. Malgré tout, la Banque est restée debout. Nous devons faire en sorte qu’il puisse réaliser tout ce qu’il a indiqué.
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Charles Konan Banny, ancien Gouverneur de la Bceao :
“Il sait que son pays a impacté négativement la Bceao”
C’est une bonne appréciation de la situation et des engagements qu’il faut. Cela s’inscrit dans la droite ligne de ce que lui-même a qualifié de travail professionnel, compétent, technique avec les valeurs telles que l’intégrité, l’honnêteté, la citoyenneté, l’attachement aux biens publics. La monnaie est le bien public numéro 1. Et elle appartient à tous. Avoir l’honneur d’être celui, qui par ses actes quotidien va en impulser la gestion, est une immense responsabilité. Il en est conscient. Il est conscient que son pays a impacté négativement la situation de la banque. Mais l’institution est solide. Je crois qu’il trouvera le moyen de faire en sorte que les effets négatifs de la crise ivoirienne sur la situation de l’Union s’estompent progressivement et s’effacent à la fin.
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Seydou Diarra, ancien Premier ministre : “Il est travailleur ”
C’est un jeune homme que j’ai suivi depuis 1975. Et je savais qu’il atteindrait ce niveau. Il est travailleur, c’est un exemple pour les jeunes générations. Il est une fierté. C’est le couronnement d’une carrière bien menée. C’est le modèle même de réussite. J’exhorte tous les jeunes à faire la même chose.
Charles Koffi Diby, ministre de l’Economie et des Finances : “Il va trouver des mécanismes pour nous accompagner”
Ce gouverneur, avant même d’avoir posé des actes, inspire crédibilité. Cela est très important. Il a lui-même indiqué nos attentes. A savoir, comment trouver les mécanismes pour aider les Etats à avoir les financements nécessaires pour investir et créer la richesse. Il se rend compte qu’après tout, il est gouverneur d’une banque centrale de pays en difficulté. On ne lui demandera pas de venir utiliser la planche à billets. Loin de là. Mais, il va trouver des mécanismes pour nous accompagner. Cela veut dire aussi qu’il sort du dogmatisme pour mener une réflexion prospective qui soit susceptible de trouver des solutions. Nous lui faisons confiance.
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Koné Mamadou, président de la Cour suprême : “On tourne la sombre page de la sortie calamiteuse de son prédécesseur”
J’ai été très favorablement impressionnée par le discours d’investiture du nouveau gouverneur de la Bceao. On sent qu’il a une vision. Cela est réconfortant. Je suis confiant. Je pense qu’avec lui, on va tourner la sombre page de la sortie calamiteuse de son prédécesseur. Il va redorer l’image des gouverneurs ivoiriens de la Bceao. L’installation du nouveau gouverneur permet de tourner la page du volet Bceao de la crise et nous rapproche un peu plus de la paix. J’en suis vraiment heureux.
Souleymane Diarrassouba, président de l’Apbefci : “La liquidité doit aider au financement des investissements longs”
Le nouveau gouverneur a fait un excellent discours qui répond vraiment à nos attentes. Il a clairement indiqué que très bientôt, dans un cadre de concertation, nous allons discuter avec la Banque centrale d’un train de mesures pour lever tous les obstacles qui empêchent les établissements de crédits de financer les investissements et les Pme. Cela permettra aux Pme et aux populations de sentir enfin la contribution des banques. Parce que tant que la majorité des financements des banques ne concerne que les crédits à court terme, les opérateurs économiques ne voient pas notre contribution. Il faut que la masse de liquidité disponible puisse aider au financement des investissements longs. La Banque centrale vient ainsi d’épouser le chemin du développement.
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Adama Koné, directeur général du Trésor : “ Sa feuille de route est dense et pleine d’espoir”
Je note que beaucoup a été fait. Et beaucoup reste à faire. A travers les allocutions, nous avons compris d’où est partie la banque centrale jusqu’aujourd’hui. Le gouverneur nous a aussi indiqué sa feuille de route. Elle est dense et pleine d’espoir. Je pense que nous devons tous l’accompagner. La Côte d’Ivoire a connu une crise. Toute crise a des conséquences positives ou négatives. Cette crise a été négative. Mais, les fondements ne se sont pas écroulés. Malgré tout, la Banque est restée debout. Nous devons faire en sorte qu’il puisse réaliser tout ce qu’il a indiqué.