Le vieillissement des plantations influence négativement les récoltes de cacao. Le gouvernement et les experts cherchent des moyens en vue d’optimiser la spéculation.
Le cacao ivoirien fait l’objet d’une attention toute particulière mais comment accroître sa compétitivité ? C’est l’objectif du projet «Vision for change», une initiative de Mars, multinationale de produits de confiserie disposant de 230 sites et 146 usines dans plusieurs pays. Pour sa première réunion, le Comité de pilotage de ce projet qui implique aussi le ministère de l’Agriculture, analyse à Abidjan, son plan d’actions à l’effet de consolider le cadre de partenariat entre les parties prenantes. «Nous encourageons toutes les actions pouvant valoriser nos spéculations notamment le cacao», explique le ministre Sangafowa Mamadou Coulibaly. En effet, le projet vise la revitalisation durable du secteur du cacao, par la régénération des vergers à travers le greffage. Selon le responsable, Joseph Toledano, il devrait se traduire par des producteurs bien formés, des rendements plus élevés, des productions de meilleure qualité, une économie cacaoyère rentable et profitable à toute la chaîne économique. La phase pilote est réalisée à Soubré. «C’est un modèle unique de partenariat public-privé », fait remarquer M. Toledano. Mais la grande innovation, c’est que sa mise en œuvre repose sur les principes de la participation effective de toutes les parties prenantes. Techniquement, l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) et le Centre national de recherche agronomique sont les deux partenaires principaux du projet pour le compte de l’Etat ivoirien. Sans doute un excellent moyen de consolider la réputation de notre cacao auprès des chocolatiers et des consommateurs finaux. Cependant, le pays ne se contentera pas de ce genre de projet. Sa stratégie de valorisation de la filière a pris un tout nouveau tournant cette année avec la mise en place d’un programme international de soutien. En effet, le Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc) reçoit du 12 au 14 septembre, une délégation de la Fédération du commerce des cacaos (Fcc) et de l’Association européenne du cacao (Eca) pour une visite de travail. Cette mission portera, entre autres, sur les mesures à prendre en vue d’améliorer la qualité du cacao, la durabilité de la cacaoculture, la coordination des efforts de la Côte d’Ivoire avec les décideurs européens dans le cadre des règlementations européennes. Cette nouvelle phase semble plus prometteuse. D’autant qu’elle vise à augmenter la présence sur les divers marchés. Mais, il reste que ces actions doivent assurer une meilleure rétribution des producteurs. Ce qui nécessite qu’une action commerciale vigoureuse soit entreprise pour favoriser sa promotion.
Lanciné Bakayoko
Le cacao ivoirien fait l’objet d’une attention toute particulière mais comment accroître sa compétitivité ? C’est l’objectif du projet «Vision for change», une initiative de Mars, multinationale de produits de confiserie disposant de 230 sites et 146 usines dans plusieurs pays. Pour sa première réunion, le Comité de pilotage de ce projet qui implique aussi le ministère de l’Agriculture, analyse à Abidjan, son plan d’actions à l’effet de consolider le cadre de partenariat entre les parties prenantes. «Nous encourageons toutes les actions pouvant valoriser nos spéculations notamment le cacao», explique le ministre Sangafowa Mamadou Coulibaly. En effet, le projet vise la revitalisation durable du secteur du cacao, par la régénération des vergers à travers le greffage. Selon le responsable, Joseph Toledano, il devrait se traduire par des producteurs bien formés, des rendements plus élevés, des productions de meilleure qualité, une économie cacaoyère rentable et profitable à toute la chaîne économique. La phase pilote est réalisée à Soubré. «C’est un modèle unique de partenariat public-privé », fait remarquer M. Toledano. Mais la grande innovation, c’est que sa mise en œuvre repose sur les principes de la participation effective de toutes les parties prenantes. Techniquement, l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) et le Centre national de recherche agronomique sont les deux partenaires principaux du projet pour le compte de l’Etat ivoirien. Sans doute un excellent moyen de consolider la réputation de notre cacao auprès des chocolatiers et des consommateurs finaux. Cependant, le pays ne se contentera pas de ce genre de projet. Sa stratégie de valorisation de la filière a pris un tout nouveau tournant cette année avec la mise en place d’un programme international de soutien. En effet, le Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc) reçoit du 12 au 14 septembre, une délégation de la Fédération du commerce des cacaos (Fcc) et de l’Association européenne du cacao (Eca) pour une visite de travail. Cette mission portera, entre autres, sur les mesures à prendre en vue d’améliorer la qualité du cacao, la durabilité de la cacaoculture, la coordination des efforts de la Côte d’Ivoire avec les décideurs européens dans le cadre des règlementations européennes. Cette nouvelle phase semble plus prometteuse. D’autant qu’elle vise à augmenter la présence sur les divers marchés. Mais, il reste que ces actions doivent assurer une meilleure rétribution des producteurs. Ce qui nécessite qu’une action commerciale vigoureuse soit entreprise pour favoriser sa promotion.
Lanciné Bakayoko