Décidément, le départ du Prof. Mamadou Koulibaly du FPI n’est pas fait pour arranger le parti. Décidé à en découdre avec ses amis d’hier, le président de Liberté pour la Démocratie de la République (Lider) fait des révélations troublantes sur les pratiques politiciennes du régime Fpi. Dans un entretien accordé à la presse française et publié hier, dimanche 11 septembre 2011, sur le site « Point.fr », l`ex-numéro deux de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo, a indiqué que trois millions d`euros soit environ 2 milliards FCFA, ont été transférés d`Abidjan à Paris pour financer la campagne électorale du président français Jacques Chirac, en 2002. Ces déclarations de Mamadou Koulibaly vont dans le sens des accusations de l`avocat français Robert Bourgi, conseiller officieux pour l`Afrique du président français Nicolas Sarkozy. « Robert Bourgi a parfaitement raison, il y a eu un transfert d`argent entre Laurent Gbagbo et Jacques Chirac, en 2002 », a déclaré M. Koulibaly, faisant état de ce que les deux milliards FCFA ont été transportés d`Abidjan vers Paris par valise. « J`ai dit au président Laurent Gbagbo que nous étions un pays pauvre et que nous n`avions pas d`argent pour financer les élections d`hommes politiques de pays riches », a-t-il expliqué. Mamadou Koulibaly a ajouté avoir rencontré Robert Bourgi, à la table de son ancien mentor, Laurent Gbagbo, en 2002, venu solliciter de l`aide en vue d`un financement de la campagne présidentielle en France. « Monsieur, vous êtes jeune, quand on veut faire de la politique, on est généreux », lui aurait répondu Robert Bourgi devant son opposition à ce projet. Robert Bourgi a affirmé au Journal du dimanche, en France, qu`il avait participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac et qu`il avait également remis des fonds occultes à Dominique de Villepin, ex-Premier ministre français.
ADAYE KOUAKOU
ADAYE KOUAKOU