C’est le football ivoirien qui gagne”
Me Roger Ouégnin, le Pca de l’Asec Mimosas et parrain de la candidature de Salif Bictogo, a réagi à l’élection de Sidy Diallo à la tête de la Fif. Le grand manitou, fait profil bas et annonce un lendemain meilleur pour le football ivoirien.
Votre candidat a perdu Les élections. Mais, vous avez solennellement étreint le vainqueur, Sidy Diallo. Comment interpréter ce geste ?
C’est le signe du fair-play. Le scrutin s’est déroulé dans un bel esprit, celui qui préside dans le sport, particulièrement au football.
A vous entendre en conférence de presse, le dimanche 05 septembre dernier, on aurait dit que vous n’accepteriez pas une défaite, cet après-midi (samedi 10 septembre). Et pourtant…
C’était mal me connaître. Des défaites, j’en ai connu. Je les ai encaissées et digérées. Et je suis reparti de plus belle. Celle-là n’est pas une défaite, puisque c’est le football ivoirien qui gagne. Nous avons un nouveau président avec un programme qui, semble-t-il, va permettre aux clubs de mieux se développer et ce sera tant mieux.
Cette défaite de la liste Bictogo que vous avez vigoureusement soutenue apparaît, aux yeux de certains observateurs, comme un camouflet à votre personne. C’est ainsi que vous prenez la chose ?
Il n’y a aucun problème. Les camouflets, on en subit dans la vie. Si certains pensent qu’il s’agit d’un camouflet, je l’accepte comme tel. Mais, je suis un homme qui croit en l’avenir. Et, j’espère que cet avenir radieux, la nouvelle équipe dirigeante pourra nous l’accorder. En tout cas, nous ferons tout pour l’aider dans ce sens.
Justement, qu’attendez-vous en priorité de la nouvelle équipe dirigeante ?
Que le football en Côte d’Ivoire ait un meilleur visage. Je pense qu’ils ont bien pris l’engagement de faire en sorte que ce football rayonne, de nouveau, dans notre pays.
Sidy Diallo a gagné avec un score écrasant, vous attendiez- vous à ça ? Si non, pensez-vous qu’il y a eu une trahison au sein des clubs ?
Ça s’est joué à peu de choses, à quelques 4 clubs de Ligue1. On savait très bien qu’au niveau de la troisième Division, il allait y avoir forcément des défections. Ça s’est joué à ce niveau. C’est tout.
Mais, qu’est-ce qui explique, selon vous, cette tournure des événements ?
C’est le choix des clubs. Il est purement démocratique. Les choses se sont passées dans la plus grande transparence. Il y a un vainqueur et un vaincu.
Les clubs avaient pourtant leur représentant, comme on nous l’a fait croire. N’est-il donc pas étonnant qu’ils aient accordé leurs suffrages à Sidy Diallo ?
Il y a un programme pour les clubs. Ceux-ci ont choisi celui qu’ils estimaient être le mieux élaboré pour le développement du football ivoirien. En somme, c’est le choix de la majorité.
Avec cette défaite, Me Ouégnin sera-t-il toujours aussi percutant sur la scène du football ivoirien ?
Je suis le même, je resterai le même.
Recueillis par
MARTIAL GALE
Me Roger Ouégnin, le Pca de l’Asec Mimosas et parrain de la candidature de Salif Bictogo, a réagi à l’élection de Sidy Diallo à la tête de la Fif. Le grand manitou, fait profil bas et annonce un lendemain meilleur pour le football ivoirien.
Votre candidat a perdu Les élections. Mais, vous avez solennellement étreint le vainqueur, Sidy Diallo. Comment interpréter ce geste ?
C’est le signe du fair-play. Le scrutin s’est déroulé dans un bel esprit, celui qui préside dans le sport, particulièrement au football.
A vous entendre en conférence de presse, le dimanche 05 septembre dernier, on aurait dit que vous n’accepteriez pas une défaite, cet après-midi (samedi 10 septembre). Et pourtant…
C’était mal me connaître. Des défaites, j’en ai connu. Je les ai encaissées et digérées. Et je suis reparti de plus belle. Celle-là n’est pas une défaite, puisque c’est le football ivoirien qui gagne. Nous avons un nouveau président avec un programme qui, semble-t-il, va permettre aux clubs de mieux se développer et ce sera tant mieux.
Cette défaite de la liste Bictogo que vous avez vigoureusement soutenue apparaît, aux yeux de certains observateurs, comme un camouflet à votre personne. C’est ainsi que vous prenez la chose ?
Il n’y a aucun problème. Les camouflets, on en subit dans la vie. Si certains pensent qu’il s’agit d’un camouflet, je l’accepte comme tel. Mais, je suis un homme qui croit en l’avenir. Et, j’espère que cet avenir radieux, la nouvelle équipe dirigeante pourra nous l’accorder. En tout cas, nous ferons tout pour l’aider dans ce sens.
Justement, qu’attendez-vous en priorité de la nouvelle équipe dirigeante ?
Que le football en Côte d’Ivoire ait un meilleur visage. Je pense qu’ils ont bien pris l’engagement de faire en sorte que ce football rayonne, de nouveau, dans notre pays.
Sidy Diallo a gagné avec un score écrasant, vous attendiez- vous à ça ? Si non, pensez-vous qu’il y a eu une trahison au sein des clubs ?
Ça s’est joué à peu de choses, à quelques 4 clubs de Ligue1. On savait très bien qu’au niveau de la troisième Division, il allait y avoir forcément des défections. Ça s’est joué à ce niveau. C’est tout.
Mais, qu’est-ce qui explique, selon vous, cette tournure des événements ?
C’est le choix des clubs. Il est purement démocratique. Les choses se sont passées dans la plus grande transparence. Il y a un vainqueur et un vaincu.
Les clubs avaient pourtant leur représentant, comme on nous l’a fait croire. N’est-il donc pas étonnant qu’ils aient accordé leurs suffrages à Sidy Diallo ?
Il y a un programme pour les clubs. Ceux-ci ont choisi celui qu’ils estimaient être le mieux élaboré pour le développement du football ivoirien. En somme, c’est le choix de la majorité.
Avec cette défaite, Me Ouégnin sera-t-il toujours aussi percutant sur la scène du football ivoirien ?
Je suis le même, je resterai le même.
Recueillis par
MARTIAL GALE