Le Suisse a assisté de bout en bout à l’élection du nouveau patron du football ivoirien, samedi. S’il se réjouit de la maturité des acteurs du football ivoirien, il revient sur les avantages du vote d’un scrutin de liste.
Que retenez-vous de l’élection du nouveau président de la FIF, samedi ?
C’est clair que les choses se sont bien déroulées. L’atmosphère a été sereine. Je félicite la Commission électorale indépendante qui a permis et facilité la tenue des élections, samedi.
Comment avez-vous jugé l’ambiance qui a prévalu dans la salle ?
Nous avions déjà remarqué lors de l’AG de toilettage des textes du 9 juillet que les gens faisaient preuve de maturité. Je salue la qualité des acteurs du football ivoirien. Leur sérénité aussi.
Quelles étaient les consignes de la FIFA avant l’élection ?
Observer et éventuellement conseiller avant le scrutin. Nous avons eu des entretiens avec beaucoup d’interlocuteurs avant l’élection. Avec la Commission électorale indépendante aussi du fait que nous avons une certaine expérience de tels évènements. Souvent, des inquiétudes se posent. Notre rôle a donc été de conseiller et de constater que les choses se déroulaient conformément aux statuts de la FIFA.
C’est la première fois qu’on assistait à un vote de liste en Côte d’Ivoire, selon les prescriptions de la FIFA. Qu’est-ce qui va changer fondamentalement ?
Le scrutin de liste est la situation normale. Jusque-là, la Côte d’Ivoire restait une exception. Depuis quelques années, la révision des statuts s’est faite. La FIFA a élaboré un modèle que nous nous efforçons de faire adopter par les Associations de football. Ce qui va changer, c’est que les électeurs connaissent à l’avance les personnes qui vont les diriger. Auparavant, le président avait tout le loisir de nommer dans son comité exécutif des personnes qui n’auraient pas forcément été cautionnées par les dirigeants de clubs. Je ne dis pas que cela a été le cas en Côte d’Ivoire mais avec ce mode de scrutin, nous évitons ce genre de problèmes.
Entretien réalisé par
Guy-Florentin Yaméogo
Que retenez-vous de l’élection du nouveau président de la FIF, samedi ?
C’est clair que les choses se sont bien déroulées. L’atmosphère a été sereine. Je félicite la Commission électorale indépendante qui a permis et facilité la tenue des élections, samedi.
Comment avez-vous jugé l’ambiance qui a prévalu dans la salle ?
Nous avions déjà remarqué lors de l’AG de toilettage des textes du 9 juillet que les gens faisaient preuve de maturité. Je salue la qualité des acteurs du football ivoirien. Leur sérénité aussi.
Quelles étaient les consignes de la FIFA avant l’élection ?
Observer et éventuellement conseiller avant le scrutin. Nous avons eu des entretiens avec beaucoup d’interlocuteurs avant l’élection. Avec la Commission électorale indépendante aussi du fait que nous avons une certaine expérience de tels évènements. Souvent, des inquiétudes se posent. Notre rôle a donc été de conseiller et de constater que les choses se déroulaient conformément aux statuts de la FIFA.
C’est la première fois qu’on assistait à un vote de liste en Côte d’Ivoire, selon les prescriptions de la FIFA. Qu’est-ce qui va changer fondamentalement ?
Le scrutin de liste est la situation normale. Jusque-là, la Côte d’Ivoire restait une exception. Depuis quelques années, la révision des statuts s’est faite. La FIFA a élaboré un modèle que nous nous efforçons de faire adopter par les Associations de football. Ce qui va changer, c’est que les électeurs connaissent à l’avance les personnes qui vont les diriger. Auparavant, le président avait tout le loisir de nommer dans son comité exécutif des personnes qui n’auraient pas forcément été cautionnées par les dirigeants de clubs. Je ne dis pas que cela a été le cas en Côte d’Ivoire mais avec ce mode de scrutin, nous évitons ce genre de problèmes.
Entretien réalisé par
Guy-Florentin Yaméogo