Réunis ce week-end à Abuja, à un mini-sommet, les chefs d’Etat et de gouvernements membres de la Cedeao, ont discuté de la sécurisation de la frontière ivoiro-libérienne. Ils ont engagé les forces de la Cedeao à traquer les mercenaires libériens ayant pour la plupart servi le camp Gbagbo. Les missions des Nations Unies, respectivement, en Côte d’Ivoire et au Libéria sont principalement engagées en première ligne de ce combat. La sécurisation de la frontière Côte d’Ivoire-Libéria permettra, selon la Cedeao, de protéger les élections prévues dans trois mois dans le pays d’Helene Sirleaf Johnson. Aussi, la sécurisation permettra de prévenir ou de contrôler toute velléité de trafic d’armes et le mouvement d’hommes en arme. Le mini-sommet a planché sur le dispositif sécuritaire à mettre en place en vue de favoriser l’aide aux refugiés ivoiriens au Libéria. A terme, ces derniers devraient pouvoir regagner leur pays d’origine grâce à ce mécanisme qui comprend un volet sécurité et protection. Le président de la République, Alassane Ouattara a effectué le déplacement d’Abuja. Il s’est félicité que la Cedeao continue d’aider la Côte d’ Ivoire dans sa reconstruction, après la crise qu’elle a connue. Le chef de l’Etat ivoirien apprécie également les disposition arrêtées par l’institution sous-régionale en vue de garantir la paix à son pays.
K.L
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