Depuis la crise postélectorale, nous assistons presque tous les jours à des disparitions d’enfants. Ce phénomène a pris de l’ampleur dans la capitale économique du pays. Cette situation s’explique par le manque de responsabilité des parents ou des violences subies par les enfants à la maison. Ces disparitions d’enfants sont fréquentes dans les quartiers d’Abobo, Yopougon, Adjamé, Koumassi etc. où les enfants sont pour la plupart livrés à eux -mêmes. « Nous, nous allons au marché. Pendant que nous sommes en train de nous occuper d’un client, par inattention, l’enfant va se promener avec ses camarades dans le marché. Et après, on ne le voit plus. Ce n’est pas nous. Quand le papa va au travail, nous sommes obligées de les emmener avec nous au marché », a indiqué Dame Korotoumou Doumbia, vendeuse de poudre de gombo au grand marché d’Adjamé. A coté de cela, notons aussi que des enfants fuient les violences. Les parents doivent comprendre que l’éducation d’un enfant nécessite un véritable investissement. Car sa réussite est aussi un bonheur pour toute la famille. A ce sujet, l’Etat ivoirien se doit d’agir en menant une grande campagne de sensibilisation des familles sur les effets néfastes des disparitions d’enfants.
Fofana Zoumana (stagiaire)
Fofana Zoumana (stagiaire)