Abidjan - Le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly assure qu’avec le Programme national d’investissement agricole (PNIA) que le Président Alassane Ouattara veut finaliser, la sécurité alimentaire sera assurée en Côte d’Ivoire, d’ici 2016.
Lundi lors des ‘’Matinales du gouvernement’’, une plateforme d’échanges et d’informations initié par le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG), le ministre de l’Agriculture a fait observer que la Côte d’Ivoire continue de dépendre des importations pour plus de 50% en riz, 60% en produits maraîchers, 98% en lait et produits laitiers, 56% en viande et abats et 80% en ressources halieutiques.
« Or, notre population croît rapidement au taux annuel de 3,3% et (…) elle s’urbanise très vite », a noté Sangafowa Coulibaly. « Au-delà de tout, c’est la perspective paradoxale d’une crise alimentaire dans un pays aux potentialités agricoles extraordinaires qui nous interpelle », a ajouté le premier responsable de l’agriculture.
Aussi, s’expliquant mal le fait qu’un pays doté de 75% de terre arable dont 40% seulement sont exploités ait connu en 2008 des émeutes de la faim, et que les populations minées par la paupérisation continuent de connaître la faim, le ministre a déploré que le budget alloué au secteur par l’Etat ne soit que de 1,7%. Un chiffre que le Président de la République veut porter à au moins 15% du budget, a-t-il révélé, tout heureux.
Estimant que les cultures vivrières n’ont pas bénéficié de l’attention qu’elles méritent, Mamadou Sangafowa Coulibaly a exprimé sa conviction que les résultats insuffisants dans tout le secteur agricole y sont dus essentiellement à la qualité de la gouvernance.
Pour lui, « l’accès des populations à une nourriture suffisante en quantité et en qualité nutritive, une nourriture variée à moindre frais, reste un enjeu de société ». Ainsi, souligne le ministre, est-il urgent de relancer le secteur agricole ivoirien. Une nécessité qui passe d’abord par la préservation et réhabilitation des potentialités nationales en ressources naturelles et humaines. Ce, pour élaborer un programme de relance durable du secteur.
Le pacte pour la mise en œuvre du PNIA a été signé le 27 juillet 2010. Ce Programme qui s’appuie sur le Plan directeur de développement agricole (PDDA) et le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) de 2008, part des besoins et priorités nationales dans une démarche participative avec les organisations professionnelles agricoles (OPA), le secteur privé, les partenaires techniques et financiers (PTF), la société civile et les ONG.
Le PNIA met l’accent sur la maîtrise de l’eau, la disponibilité à un prix compétitif des fertilisants, la disponibilité de semences de qualité améliorées, la collecte et la diffusion d’informations et de statistiques agricoles allant des phénomènes d’observation de changement climatique aux cours des produits agricoles sur les marchés nationaux et internationaux.
Lundi lors des ‘’Matinales du gouvernement’’, une plateforme d’échanges et d’informations initié par le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG), le ministre de l’Agriculture a fait observer que la Côte d’Ivoire continue de dépendre des importations pour plus de 50% en riz, 60% en produits maraîchers, 98% en lait et produits laitiers, 56% en viande et abats et 80% en ressources halieutiques.
« Or, notre population croît rapidement au taux annuel de 3,3% et (…) elle s’urbanise très vite », a noté Sangafowa Coulibaly. « Au-delà de tout, c’est la perspective paradoxale d’une crise alimentaire dans un pays aux potentialités agricoles extraordinaires qui nous interpelle », a ajouté le premier responsable de l’agriculture.
Aussi, s’expliquant mal le fait qu’un pays doté de 75% de terre arable dont 40% seulement sont exploités ait connu en 2008 des émeutes de la faim, et que les populations minées par la paupérisation continuent de connaître la faim, le ministre a déploré que le budget alloué au secteur par l’Etat ne soit que de 1,7%. Un chiffre que le Président de la République veut porter à au moins 15% du budget, a-t-il révélé, tout heureux.
Estimant que les cultures vivrières n’ont pas bénéficié de l’attention qu’elles méritent, Mamadou Sangafowa Coulibaly a exprimé sa conviction que les résultats insuffisants dans tout le secteur agricole y sont dus essentiellement à la qualité de la gouvernance.
Pour lui, « l’accès des populations à une nourriture suffisante en quantité et en qualité nutritive, une nourriture variée à moindre frais, reste un enjeu de société ». Ainsi, souligne le ministre, est-il urgent de relancer le secteur agricole ivoirien. Une nécessité qui passe d’abord par la préservation et réhabilitation des potentialités nationales en ressources naturelles et humaines. Ce, pour élaborer un programme de relance durable du secteur.
Le pacte pour la mise en œuvre du PNIA a été signé le 27 juillet 2010. Ce Programme qui s’appuie sur le Plan directeur de développement agricole (PDDA) et le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) de 2008, part des besoins et priorités nationales dans une démarche participative avec les organisations professionnelles agricoles (OPA), le secteur privé, les partenaires techniques et financiers (PTF), la société civile et les ONG.
Le PNIA met l’accent sur la maîtrise de l’eau, la disponibilité à un prix compétitif des fertilisants, la disponibilité de semences de qualité améliorées, la collecte et la diffusion d’informations et de statistiques agricoles allant des phénomènes d’observation de changement climatique aux cours des produits agricoles sur les marchés nationaux et internationaux.