Jamais sans doute, et tous les témoignages ont convergé dans ce sens, une cérémonie de la remise du prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, pourtant à sa 21ème édition, n’a suscité une mobilisation populaire aussi importante que celle qui a eu lieu hier, à Paris, à la Maison de l’Unesco. L’imposante bâtisse, qui étale sa majestueuse allure à la 125 Avenue-Suffren, en plein Paris, a refusé du monde. Venus de partout en France, mais aussi de l’Europe et d’Afrique, des milliers de citoyens du monde, qui n’ont pas voulu se faire conter l’événement, se sont massés à l’intérieur de l’auditorium de l’illustre bâtiment, créant du coup une ambiance surchauffée, mais festive et qui n’était pas faite pour déplaire aux nombreuses personnalités, qui ont tenu elles aussi à marquer de leur présence la cérémonie. Cinq chefs d’Etat – du jamais vu selon les habitués – dont la présidente de l’Argentine, Mme …, de nombreux chef de gouvernement ou de ministres représentants leurs gouvernements respectifs, des sommités mondiales de la Culture, du cinéma (l’acteur américain Forest Witeker), tous ont convergé à Paris pour assister à l’événement.
Qu’est-ce qui a bien pu faire accourir autant de monde vers une cérémonie qui, pour avoir certes réussi à entrer dans les obligations classiques annuelles de l’Unesco, ne présentait pas plus d’attraits particuliers cette année ?
La réponse à cette question est venue des interventions des uns et des autres et du point d’honneur particulier qu’ils ont mis, tous autant qu’ils sont, dans la reconnaissance en Alassane Ouattara, comme un réel espoir pour la renaissance de la Côte d’Ivoire, telle que l’avait laissée son premier président, Félix Houphouët-Boigny. Abdoulaye Wade, Abdou Diouf, Ould Abdel Aziz et la dizaine d’intervenants qui sont passés au pupitre ont dit tout le bien qu’ils pensaient du nouveau président ivoirien, « digne successeur d’Houphouët-Boigny », dont beaucoup ont trouvé, entre les deux hommes, des similitudes de destin d’homme de paix, de tolérance, mais aussi un bâtisseur en puissance comme Houphouët-Boigny, d’une Côte d’Ivoire que le premier a construit et que le second s’attèle à reconstruire. C’est que, entretemps, un troisième personnage est venu, en l’espace d’une petite décennie, détruire l’œuvre du père fondateur. Mais c’est surtout Henri Konan Bédié, qui a le plus restitué aux yeux du monde entier la valeur humaine, intellectuelle, la force de travail de son jeune frère. « La Côte d’Ivoire qui vous causait tant d’inquiétude est sortie de la crise postélectorale, pays respire, les gens travaillent. Alassane Ouattara, nous disons ADO, est un haut cadre, compétent et expérimenté. Il réussira, la Côte d’Ivoire compte sur lui », dira-t-il dans un tonnerre d’applaudissements.
Qu’est-ce qui a bien pu faire accourir autant de monde vers une cérémonie qui, pour avoir certes réussi à entrer dans les obligations classiques annuelles de l’Unesco, ne présentait pas plus d’attraits particuliers cette année ?
La réponse à cette question est venue des interventions des uns et des autres et du point d’honneur particulier qu’ils ont mis, tous autant qu’ils sont, dans la reconnaissance en Alassane Ouattara, comme un réel espoir pour la renaissance de la Côte d’Ivoire, telle que l’avait laissée son premier président, Félix Houphouët-Boigny. Abdoulaye Wade, Abdou Diouf, Ould Abdel Aziz et la dizaine d’intervenants qui sont passés au pupitre ont dit tout le bien qu’ils pensaient du nouveau président ivoirien, « digne successeur d’Houphouët-Boigny », dont beaucoup ont trouvé, entre les deux hommes, des similitudes de destin d’homme de paix, de tolérance, mais aussi un bâtisseur en puissance comme Houphouët-Boigny, d’une Côte d’Ivoire que le premier a construit et que le second s’attèle à reconstruire. C’est que, entretemps, un troisième personnage est venu, en l’espace d’une petite décennie, détruire l’œuvre du père fondateur. Mais c’est surtout Henri Konan Bédié, qui a le plus restitué aux yeux du monde entier la valeur humaine, intellectuelle, la force de travail de son jeune frère. « La Côte d’Ivoire qui vous causait tant d’inquiétude est sortie de la crise postélectorale, pays respire, les gens travaillent. Alassane Ouattara, nous disons ADO, est un haut cadre, compétent et expérimenté. Il réussira, la Côte d’Ivoire compte sur lui », dira-t-il dans un tonnerre d’applaudissements.