Les enseignements de Gbon Péléforo Soro, homme de paix et de justice, patriarche de la grande famille Gbon de Korhogo est d’actualité. Surtout en cette période de sortie de crise post-électorale.
«Péléforo Gbon Coulibaly : homme de dialogue et de paix, modèle de la Côte d’Ivoire post-crise ». Ce thème a suffi, samedi, à réunir des chercheurs dans les disciplines de philosophie, d’histoire, de linguistique, de sociologie et des lettres classiques et modernes à l’institut Goethe, à Cocody. Et, l’occasion était belle pour remettre en selle la culture Sénoufo, le temps d’une journée, à travers musique de balafons et un cocktail spécial (tchapalo). La contribution du patriarche à la stabilité de la société Tiémbara, son apport dans l’organisation de la chefferie en pays Sénoufo, sa rencontre avec Babemba Traoré, chez qui il a fait ses armes (est devenu musulman à l’occasion), sa diplomatie avec l’almamy Samory Touré qui a évité à Korhogo la furie du guerrier et sa résistance contre les colons, ont convaincu plus d’un observateur de son grand attachement à la paix mais aussi à sa volonté de s’ouvrir sur le monde. Car, il a su comme le personnage de la Grande royale dans l’œuvre de Cheikh Hamidou Kahn, adopter l’étranger pour s’enrichir de sa diversité. Le témoignage de son fils el hadj Gbon Siaka Coulibaly, sur la leçon de vie qu’il leur prodiguait, était plus qu’édifiant : « Si vous allez à l’étranger, séparez-vous de vos habits de chef. Si vous n’avez pas de père, c’est que vous n’en avez pas cherché. Si vous n’avez pas de mère, c’est que vous n’en avez pas adopté ». Père spirituel du président Houphouet-Boigny, il a toujours prôné la justice et la paix. Des valeurs que le père de la nation ivoirienne a fait son cheval de bataille, selon Mamadou Tiémoko Béma Coulibaly, porte-parole de la famille Gbon. David Musa Soro, directeur scientifique de la table-ronde, a noté « un silence inexplicable » qui s’est saisi du monde des chercheurs ivoiriens. A un an de la célébration du demi-siècle de son décès, il ressort que l’œuvre du patriarche est aujourd’hui d’actualité. Et, est d’une grande utilité.
Sanou A.
«Péléforo Gbon Coulibaly : homme de dialogue et de paix, modèle de la Côte d’Ivoire post-crise ». Ce thème a suffi, samedi, à réunir des chercheurs dans les disciplines de philosophie, d’histoire, de linguistique, de sociologie et des lettres classiques et modernes à l’institut Goethe, à Cocody. Et, l’occasion était belle pour remettre en selle la culture Sénoufo, le temps d’une journée, à travers musique de balafons et un cocktail spécial (tchapalo). La contribution du patriarche à la stabilité de la société Tiémbara, son apport dans l’organisation de la chefferie en pays Sénoufo, sa rencontre avec Babemba Traoré, chez qui il a fait ses armes (est devenu musulman à l’occasion), sa diplomatie avec l’almamy Samory Touré qui a évité à Korhogo la furie du guerrier et sa résistance contre les colons, ont convaincu plus d’un observateur de son grand attachement à la paix mais aussi à sa volonté de s’ouvrir sur le monde. Car, il a su comme le personnage de la Grande royale dans l’œuvre de Cheikh Hamidou Kahn, adopter l’étranger pour s’enrichir de sa diversité. Le témoignage de son fils el hadj Gbon Siaka Coulibaly, sur la leçon de vie qu’il leur prodiguait, était plus qu’édifiant : « Si vous allez à l’étranger, séparez-vous de vos habits de chef. Si vous n’avez pas de père, c’est que vous n’en avez pas cherché. Si vous n’avez pas de mère, c’est que vous n’en avez pas adopté ». Père spirituel du président Houphouet-Boigny, il a toujours prôné la justice et la paix. Des valeurs que le père de la nation ivoirienne a fait son cheval de bataille, selon Mamadou Tiémoko Béma Coulibaly, porte-parole de la famille Gbon. David Musa Soro, directeur scientifique de la table-ronde, a noté « un silence inexplicable » qui s’est saisi du monde des chercheurs ivoiriens. A un an de la célébration du demi-siècle de son décès, il ressort que l’œuvre du patriarche est aujourd’hui d’actualité. Et, est d’une grande utilité.
Sanou A.
