Echui Aka rêve d'une Côte d'Ivoire où le taux des accidents de la circulation sera quasi inexistant. Pour y parvenir, il fait mains et pieds pour mener une lutte drastique contre les mauvais conducteurs, non sans omettre le fait qu'il reste encore du chemin à faire.
Monsieur le directeur général, présenter-vous à nos lecteurs.
Je suis docteur Echui Acka, directeur général de l'Office de sécurité routière (Oser). Il a été créé en août 1978 pour prévenir les accidents, par l'éducation, l'information et la sensibilisation des usagers de la route. Nous faisons la formation et le recyclage des moniteurs d'auto- écoles, des inspecteurs du permis de conduire et des conducteurs professionnels. L'Oser est chargé de mettre en œuvre la politique de la sécurité routière en Côte d'Ivoire.
Que retenir de l'Oser depuis sa création à ce jour ?
Les conducteurs ont subi une formation à l'auto- école, subi des épreuves d'examen du permis de conduire et ont été déclarés aptes. Mais le constat c'est que sur la route, on se demande si certains ont suivi tout ce parcours par rapport à des comportements que l'on voit fréquemment. Je constate qu'on prend beaucoup de liberté par rapport aux règles de signalisation qu'on enseigne. Et malheureusement, cela cause beaucoup de préjudice aux familles et au pays. Un père, qui est le principal soutien de sa famille, et est arraché brutalement à l'affection des siens, cette famille sera du coup déstructurée. C'est une perte lourde pour cette famille et le pays. Nous avons 33 ans d'existence. Remarquez que l'action qui consiste à faire l'évaluation de certains comportements par rapport au respect de la route, notamment la vitesse, a régressé. Les points de vitesse sont passés de 160 à 140. Il y a encore du chemin à faire, mais la conséquence c'est que le taux de gravité des accidents baisse. C'est-à-dire que sur 100 accidents on a 6 accidents graves. Le fait majeur, c'est que l'Oser, en tant que concept, est un élément dont les usagers se sont appropriés. Aujourd'hui, quand vous parlez de l'Oser, on sait exactement de quoi il s'agit. On peut déplorer que beaucoup réduisent la mission de l'Oser au service des radars. Les radars constituent une petite partie de nos missions.
On constate que depuis le premier semestre de l'année 2011, il y a une recrudescence des accidents de la circulation. Selon vous, qu'est- ce qui peut provoquer cela ?
C'est une analyse complexe parce que le constat que vous avez fait est indiscutable. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'un accident est la combinaison de plusieurs facteurs. Maintenant rentre en ligne de compte, un certain nombre d'éléments inscrits dans les procès verbaux de la police. Et sur la base de ces données, on peut dresser une liste des facteurs des principaux accidents sur les routes de Côte d' Ivoire. Nous pouvons citer entres autres facteurs, l'imprudence du conducteur, du piéton, du passager, le défaut de maîtrise, la défaillance mécanique, la vitesse excessive…, tous ces facteurs sont des défauts humains et d'infrastructures. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que presque 95% des accidents sont dus aux facteurs humains.
Vous dites que 95% des accidents sont dûs aux facteurs humains, alors qu'en est- il du volet de la formation, puisque vous rejoignez le Directeur du Centre de formation routière internationale (Cfri) ?
Je vous vois venir. On peut établir la relation selon laquelle, comme c'est le facteur humain qui est à la base des accidents, donc, c'est la formation qui est en cause. Dans les faits, pour la formation, l'Oser intervient dans la formation des moniteurs d'auto- écoles, qui à leur tour dans les auto- écoles assurent la formation des candidats aux permis de conduire. Ces derniers vont se présenter à un examen. S'ils sont jugés aptes, ils peuvent se faire établir leur permis de conduire. L'Oser intervient également dans la formation des inspecteurs du permis de conduire pour les recycler et les perfectionner afin de faire en sorte que nous ayons des examens fiables. Sur le terrain, les choses se passent avec beaucoup de dysfonctionnement à cause des mauvais comportements. C'est là que la réglementation est extrêmement importante. Elle a prévu la répression en bout de chaîne. On a sensibilisé, on a fait la formation, on accompagne les gens avec des panneaux de signalisations qui sont sur la route pour rappeler le code de la route, avec des spots ; si on ne respecte pas cela, les dispositions de la réglementation permettent de sanctionner. La sanction est assurée par des agents habilités à le faire. Elle peut être assortie d'amendes forfaitaires. Lorsque les barrières sont trop vastes, ça ne décourage pas les usagers quant au non respect du code de la route. C'est pourquoi, dans certains pays, les niveaux d'amendes sont élevés. Il n'y a pas de passe droit. On ne peut passer par quelqu'un du système pour contourner ces dispositions. Dans certains pays, il y a des infractions qui sont assorties de peine d'emprisonnement. Par exemple, passer au feu rouge, peut conduire à la prison. Cela fait l'objet de surveillance électronique dernière génération. La ville est équipée de moyens de surveillance.
Quel est le taux de recyclage en matière de formation à votre niveau ?
Nous organisons deux séances de formation par an. La formation dure 6 mois. 4 mois de théorie et 2 mois de pratique. On a repris la formation en 2008. Et en 2008, nous avons fait un atelier national. Les auto- écoles ont désigné leurs représentants pour participer à cet atelier au cours duquel nous avons défini un programme national de formation. Avant 2008, ce sont des répétiteurs qui ont été engagés massivement dans les auto- écoles, parce qu'il y avait un déficit. Et ces répétiteurs ont permis de faire la formation des candidats au permis de conduire. Je crois savoir que le Dg des transports terrestres, a pu obtenir du ministère de l'Economie et des Finances, des moyens pour pouvoir acquérir du matériel approprié. Il y a des projets qui existent pour moderniser ce secteur.
Où sont passés les radars ?
Il faut savoir qu'en 1997, lorsque le gouvernement a épousé l'idée des radars, on avait des radars analogiques. Des radars hyper équipés d'appareils photos. Mais, beaucoup de ces appareils qui ont contribué énormément à la discipline des usagers sur nos routes sont en panne et défectueuses. On ne peut plus les réparer, parce que les fournisseurs chez lesquels nous nous sommes équipés ont laissé tomber cette technologie. Ils sont passés à une autre phase, à savoir les radars électroniques. Du coup, on ne produisait plus de pièces de rechanges des radars analogiques. Nous avons jugé utile de retirer ceux qui étaient en panne parce qu'ils engendraient un lot de contestations entre les usagers et les forces de l'ordre. Et cela ternissait l'image de l'Oser. Face à cela, le comité de direction de l'Oser a décidé de retirer tous ces appareils. Mais il y en a quelques uns en très bon état qui sont encore fonctionnels. Pour nous, il fallait le faire. Le radar en tant qu'instrument de lutte contre la vitesse excessive est un élément très important dans le domaine de la sécurité routière. Nous allons adapter bientôt, nos routes aux radars modernes. Dans certains pays, vous avez des radars mobiles qui sont dans la circulation et dans certains endroits, il existe ces mêmes radars mobiles, mais dont les boîtiers sont vides. Leur simple présence rappelle aux conducteurs qu'il y a une limitation de vitesse. Et comme l'homme en général a peur de la répression, le taux d'accidents est quand même limité. Toutes ces dispositions sont faites pour accompagner les conducteurs à la formation et au recyclage. Un chauffeur professionnel, il a entre ses mains, un car, un camion, un poids lourd, d'une valeur importante. Mieux il est bien formé, plus il vaut de l'or. Il faut lui donner alors des conditions de travail saines. Cela passe par la formation et le recyclage. Nous allons essayer de faire en sorte qu'il y ait une assurance voire une couverture sociale pour les conducteurs professionnels en allant vers les patrons et eux- mêmes pour faire la sensibilisation par des campagnes de proximité.
A combien s'élève votre projet de modernisation ?
En matière de modernisation, il ne faut pas tout faire à la fois. Il faut aller progressivement. Ce qui est important, c'est qu'il y ait un programme qui existe. Ainsi, l'orientation est- elle donnée. Après moi, un autre va venir, mais il ne pourra pas faire autre chose que de s'engager dans cette orientation. Cela s'impose. Alors quels sont nos moyens ? Le premier moyen qui est très important pour moi, ce sont les ressources humaines. Nous avons des collaborateurs qui sont des experts en la matière. Qui sont bien faits et bien remplis. Le deuxième élément c'est la motivation et la foi. Nous constituons une équipe bien solidaire qui veut éviter de se lamenter sur l'insuffisance des moyens actuels. Mais avant tout, nous avons un Etat fort qui montre sa volonté de nous accompagner, en suscitant des partenaires privés pour investir.
Quelles sont les relations avec vos partenaires tels que la Dgttc, la police… ?
Nous avons des partenaires institutionnels qui sont la police et la gendarmerie nationale. Nos relations sont claires et répondent à un arbre organique. Nous travaillons en étroite collaboration avec les structures qui interviennent dans le domaine du transport terrestre avec à sa tête la direction générale des transports terrestres (dgttc). Ce, pour réfléchir sur la mise à jour de la réglementation. Aussi, travaillons-nous avec des organisations de la société civile. Bientôt, nous allons lui faire appel pour une grande rencontre. L'objectif est d'arriver à créer un cadre dans lequel nous allons pouvoir les encadrer. Dans notre domaine bien sûr. Nous allons leur parler de formation pour que ceux- ci prennent le relai sur le terrain pour faire avancer le message de la sécurité routière par la sensibilisation. L'élément le plus important lorsqu'on parle de sécurité routière, c'est la prévention. Et la prévention, c'est la sensibilisation. C'est aussi infrastructurel. Il faudra créer des routes afin que nous les équipions de panneaux de signalisation.
Interview réalisée par Edmond Kouadio
Retranscrit par Yenon R. Assi
Monsieur le directeur général, présenter-vous à nos lecteurs.
Je suis docteur Echui Acka, directeur général de l'Office de sécurité routière (Oser). Il a été créé en août 1978 pour prévenir les accidents, par l'éducation, l'information et la sensibilisation des usagers de la route. Nous faisons la formation et le recyclage des moniteurs d'auto- écoles, des inspecteurs du permis de conduire et des conducteurs professionnels. L'Oser est chargé de mettre en œuvre la politique de la sécurité routière en Côte d'Ivoire.
Que retenir de l'Oser depuis sa création à ce jour ?
Les conducteurs ont subi une formation à l'auto- école, subi des épreuves d'examen du permis de conduire et ont été déclarés aptes. Mais le constat c'est que sur la route, on se demande si certains ont suivi tout ce parcours par rapport à des comportements que l'on voit fréquemment. Je constate qu'on prend beaucoup de liberté par rapport aux règles de signalisation qu'on enseigne. Et malheureusement, cela cause beaucoup de préjudice aux familles et au pays. Un père, qui est le principal soutien de sa famille, et est arraché brutalement à l'affection des siens, cette famille sera du coup déstructurée. C'est une perte lourde pour cette famille et le pays. Nous avons 33 ans d'existence. Remarquez que l'action qui consiste à faire l'évaluation de certains comportements par rapport au respect de la route, notamment la vitesse, a régressé. Les points de vitesse sont passés de 160 à 140. Il y a encore du chemin à faire, mais la conséquence c'est que le taux de gravité des accidents baisse. C'est-à-dire que sur 100 accidents on a 6 accidents graves. Le fait majeur, c'est que l'Oser, en tant que concept, est un élément dont les usagers se sont appropriés. Aujourd'hui, quand vous parlez de l'Oser, on sait exactement de quoi il s'agit. On peut déplorer que beaucoup réduisent la mission de l'Oser au service des radars. Les radars constituent une petite partie de nos missions.
On constate que depuis le premier semestre de l'année 2011, il y a une recrudescence des accidents de la circulation. Selon vous, qu'est- ce qui peut provoquer cela ?
C'est une analyse complexe parce que le constat que vous avez fait est indiscutable. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'un accident est la combinaison de plusieurs facteurs. Maintenant rentre en ligne de compte, un certain nombre d'éléments inscrits dans les procès verbaux de la police. Et sur la base de ces données, on peut dresser une liste des facteurs des principaux accidents sur les routes de Côte d' Ivoire. Nous pouvons citer entres autres facteurs, l'imprudence du conducteur, du piéton, du passager, le défaut de maîtrise, la défaillance mécanique, la vitesse excessive…, tous ces facteurs sont des défauts humains et d'infrastructures. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que presque 95% des accidents sont dus aux facteurs humains.
Vous dites que 95% des accidents sont dûs aux facteurs humains, alors qu'en est- il du volet de la formation, puisque vous rejoignez le Directeur du Centre de formation routière internationale (Cfri) ?
Je vous vois venir. On peut établir la relation selon laquelle, comme c'est le facteur humain qui est à la base des accidents, donc, c'est la formation qui est en cause. Dans les faits, pour la formation, l'Oser intervient dans la formation des moniteurs d'auto- écoles, qui à leur tour dans les auto- écoles assurent la formation des candidats aux permis de conduire. Ces derniers vont se présenter à un examen. S'ils sont jugés aptes, ils peuvent se faire établir leur permis de conduire. L'Oser intervient également dans la formation des inspecteurs du permis de conduire pour les recycler et les perfectionner afin de faire en sorte que nous ayons des examens fiables. Sur le terrain, les choses se passent avec beaucoup de dysfonctionnement à cause des mauvais comportements. C'est là que la réglementation est extrêmement importante. Elle a prévu la répression en bout de chaîne. On a sensibilisé, on a fait la formation, on accompagne les gens avec des panneaux de signalisations qui sont sur la route pour rappeler le code de la route, avec des spots ; si on ne respecte pas cela, les dispositions de la réglementation permettent de sanctionner. La sanction est assurée par des agents habilités à le faire. Elle peut être assortie d'amendes forfaitaires. Lorsque les barrières sont trop vastes, ça ne décourage pas les usagers quant au non respect du code de la route. C'est pourquoi, dans certains pays, les niveaux d'amendes sont élevés. Il n'y a pas de passe droit. On ne peut passer par quelqu'un du système pour contourner ces dispositions. Dans certains pays, il y a des infractions qui sont assorties de peine d'emprisonnement. Par exemple, passer au feu rouge, peut conduire à la prison. Cela fait l'objet de surveillance électronique dernière génération. La ville est équipée de moyens de surveillance.
Quel est le taux de recyclage en matière de formation à votre niveau ?
Nous organisons deux séances de formation par an. La formation dure 6 mois. 4 mois de théorie et 2 mois de pratique. On a repris la formation en 2008. Et en 2008, nous avons fait un atelier national. Les auto- écoles ont désigné leurs représentants pour participer à cet atelier au cours duquel nous avons défini un programme national de formation. Avant 2008, ce sont des répétiteurs qui ont été engagés massivement dans les auto- écoles, parce qu'il y avait un déficit. Et ces répétiteurs ont permis de faire la formation des candidats au permis de conduire. Je crois savoir que le Dg des transports terrestres, a pu obtenir du ministère de l'Economie et des Finances, des moyens pour pouvoir acquérir du matériel approprié. Il y a des projets qui existent pour moderniser ce secteur.
Où sont passés les radars ?
Il faut savoir qu'en 1997, lorsque le gouvernement a épousé l'idée des radars, on avait des radars analogiques. Des radars hyper équipés d'appareils photos. Mais, beaucoup de ces appareils qui ont contribué énormément à la discipline des usagers sur nos routes sont en panne et défectueuses. On ne peut plus les réparer, parce que les fournisseurs chez lesquels nous nous sommes équipés ont laissé tomber cette technologie. Ils sont passés à une autre phase, à savoir les radars électroniques. Du coup, on ne produisait plus de pièces de rechanges des radars analogiques. Nous avons jugé utile de retirer ceux qui étaient en panne parce qu'ils engendraient un lot de contestations entre les usagers et les forces de l'ordre. Et cela ternissait l'image de l'Oser. Face à cela, le comité de direction de l'Oser a décidé de retirer tous ces appareils. Mais il y en a quelques uns en très bon état qui sont encore fonctionnels. Pour nous, il fallait le faire. Le radar en tant qu'instrument de lutte contre la vitesse excessive est un élément très important dans le domaine de la sécurité routière. Nous allons adapter bientôt, nos routes aux radars modernes. Dans certains pays, vous avez des radars mobiles qui sont dans la circulation et dans certains endroits, il existe ces mêmes radars mobiles, mais dont les boîtiers sont vides. Leur simple présence rappelle aux conducteurs qu'il y a une limitation de vitesse. Et comme l'homme en général a peur de la répression, le taux d'accidents est quand même limité. Toutes ces dispositions sont faites pour accompagner les conducteurs à la formation et au recyclage. Un chauffeur professionnel, il a entre ses mains, un car, un camion, un poids lourd, d'une valeur importante. Mieux il est bien formé, plus il vaut de l'or. Il faut lui donner alors des conditions de travail saines. Cela passe par la formation et le recyclage. Nous allons essayer de faire en sorte qu'il y ait une assurance voire une couverture sociale pour les conducteurs professionnels en allant vers les patrons et eux- mêmes pour faire la sensibilisation par des campagnes de proximité.
A combien s'élève votre projet de modernisation ?
En matière de modernisation, il ne faut pas tout faire à la fois. Il faut aller progressivement. Ce qui est important, c'est qu'il y ait un programme qui existe. Ainsi, l'orientation est- elle donnée. Après moi, un autre va venir, mais il ne pourra pas faire autre chose que de s'engager dans cette orientation. Cela s'impose. Alors quels sont nos moyens ? Le premier moyen qui est très important pour moi, ce sont les ressources humaines. Nous avons des collaborateurs qui sont des experts en la matière. Qui sont bien faits et bien remplis. Le deuxième élément c'est la motivation et la foi. Nous constituons une équipe bien solidaire qui veut éviter de se lamenter sur l'insuffisance des moyens actuels. Mais avant tout, nous avons un Etat fort qui montre sa volonté de nous accompagner, en suscitant des partenaires privés pour investir.
Quelles sont les relations avec vos partenaires tels que la Dgttc, la police… ?
Nous avons des partenaires institutionnels qui sont la police et la gendarmerie nationale. Nos relations sont claires et répondent à un arbre organique. Nous travaillons en étroite collaboration avec les structures qui interviennent dans le domaine du transport terrestre avec à sa tête la direction générale des transports terrestres (dgttc). Ce, pour réfléchir sur la mise à jour de la réglementation. Aussi, travaillons-nous avec des organisations de la société civile. Bientôt, nous allons lui faire appel pour une grande rencontre. L'objectif est d'arriver à créer un cadre dans lequel nous allons pouvoir les encadrer. Dans notre domaine bien sûr. Nous allons leur parler de formation pour que ceux- ci prennent le relai sur le terrain pour faire avancer le message de la sécurité routière par la sensibilisation. L'élément le plus important lorsqu'on parle de sécurité routière, c'est la prévention. Et la prévention, c'est la sensibilisation. C'est aussi infrastructurel. Il faudra créer des routes afin que nous les équipions de panneaux de signalisation.
Interview réalisée par Edmond Kouadio
Retranscrit par Yenon R. Assi