Le général Gervais Kouakou Kouassi, Commandant supérieur de la gendarmerie, veut sortir des oripeaux qui ternissent l’image de cette institution. A peine nommé à la tête de la gendarmerie, le successeur du général Kassaraté Edouard, réputé pour sa rigueur, a annoncé les couleurs en relevant de ses fonctions pour « indélicatesses intolérables » le tout nouveau Commandant de la 5ème légion de San-Pedro, le lieutenant-colonel N’Guessan Jean- Louis, nommé récemment par lui-même. Que s’est-il passé pour que la joie de la prise de commandement du nouveau promu ne dure que le temps d’un orgasme ? Selon des indiscrétions, c’est une affaire de mœurs qui a emporté le désormais ancien Cdt de la 5ème légion.
L’officier supérieur, marié légalement, a succombé au charme d’une « Pétrucienne » qu’il a ravie à un agent des impôts. Le mari cocufié, excédé par les incartades sexuelles de sa conjointe, s’en est plaint à son pasteur qui, du reste, est celui-là même qui a célébré le
mariage du couple à l’église évangélico sise au quartier Cité. Ainsi, l’homme de Dieu, soucieux de préserver l’honorabilité des protagonistes, va user de son entregent pour demander au haut gradé de « rétrocéder » à son propriétaire la femme avec qui il s’est mis en couple. Hélas ! Le serviteur de Dieu essuie un bide car il se heurte au refus du tout-puissant Commandant. Le comble, poursuivent nos informateurs, le Cdt de la légion pour, dit-il, « se faire respecter » va jeter le pasteur au cachot sans aucune forme de procès
pour « irrévérence » à l’autorité. Cet abus d’autorité crée l’émoi et la révolte dans la
communauté du Christ.
Nonobstant son « humiliation », l’infortuné pasteur, mis en liberté, va convaincre ses fidèles, au nombre desquels le mari cocufié, à se résigner et à « laisser pour eux à Dieu ». Mais comme le dit l’adage, il y a vraiment un Dieu pour les pauvres. Le jour de la passation de commandement entre le Commandant sortant, le colonel Bré Memel Laurent, et le Commandant entrant, le Lt-Col N’Guessan Jean- Louis, son adjoint, le Seigneur s’est « manifesté » en faisant en sorte que la cérémonie se passe en présence du grand patron des gendarmes. Pour ne pas arborer l’image d’un chef célibataire, le tout nouveau commandant de la 5ème légion va présenter au général Kouassi Gervais une femme qu’il présente comme son épouse. Celle-ci reçoit naturellement les félicitations et les déférences du patron de son ‘‘mari’’ Rentré à Abidjan, le Commandant supérieur - qui ne se doutait de rien - reçoit la visite d’une autre Dame. Il s’agit de l’épouse légale et légitime du Cdt N’Guessan. Dans une colère incoercible, la pauvre dame dénonce l’imposture de son mari pour sauver son foyer. Sur ces entrefaites, le Commandant supérieur, horripilé par ce scandale de la part d’un haut-gradé, rappelle son collaborateur à Abidjan pour nécessité d’enquête. Une fois à Abidjan, le Cdt N’Guessan n’hésitera pas à reconnaître les faits portés contre lui par son épouse légitime. Sans aucune forme de procès, le commandant supérieur de la gendarmerie décide alors d’affecter le cmdt N’Guessan à une autre fonction. Il est désormais le chef d’une unité chargée du protocole au commandement supérieur au Plateau.
En attendant la nomination de son remplaçant, c’est son adjoint Akpo Jules, anciennement Cdt de la compagnie de gendarmerie, qui assure l’intérim à l’Etat-major de la 5ème légion.
D. Mourlaye Abdoulaye.
L’officier supérieur, marié légalement, a succombé au charme d’une « Pétrucienne » qu’il a ravie à un agent des impôts. Le mari cocufié, excédé par les incartades sexuelles de sa conjointe, s’en est plaint à son pasteur qui, du reste, est celui-là même qui a célébré le
mariage du couple à l’église évangélico sise au quartier Cité. Ainsi, l’homme de Dieu, soucieux de préserver l’honorabilité des protagonistes, va user de son entregent pour demander au haut gradé de « rétrocéder » à son propriétaire la femme avec qui il s’est mis en couple. Hélas ! Le serviteur de Dieu essuie un bide car il se heurte au refus du tout-puissant Commandant. Le comble, poursuivent nos informateurs, le Cdt de la légion pour, dit-il, « se faire respecter » va jeter le pasteur au cachot sans aucune forme de procès
pour « irrévérence » à l’autorité. Cet abus d’autorité crée l’émoi et la révolte dans la
communauté du Christ.
Nonobstant son « humiliation », l’infortuné pasteur, mis en liberté, va convaincre ses fidèles, au nombre desquels le mari cocufié, à se résigner et à « laisser pour eux à Dieu ». Mais comme le dit l’adage, il y a vraiment un Dieu pour les pauvres. Le jour de la passation de commandement entre le Commandant sortant, le colonel Bré Memel Laurent, et le Commandant entrant, le Lt-Col N’Guessan Jean- Louis, son adjoint, le Seigneur s’est « manifesté » en faisant en sorte que la cérémonie se passe en présence du grand patron des gendarmes. Pour ne pas arborer l’image d’un chef célibataire, le tout nouveau commandant de la 5ème légion va présenter au général Kouassi Gervais une femme qu’il présente comme son épouse. Celle-ci reçoit naturellement les félicitations et les déférences du patron de son ‘‘mari’’ Rentré à Abidjan, le Commandant supérieur - qui ne se doutait de rien - reçoit la visite d’une autre Dame. Il s’agit de l’épouse légale et légitime du Cdt N’Guessan. Dans une colère incoercible, la pauvre dame dénonce l’imposture de son mari pour sauver son foyer. Sur ces entrefaites, le Commandant supérieur, horripilé par ce scandale de la part d’un haut-gradé, rappelle son collaborateur à Abidjan pour nécessité d’enquête. Une fois à Abidjan, le Cdt N’Guessan n’hésitera pas à reconnaître les faits portés contre lui par son épouse légitime. Sans aucune forme de procès, le commandant supérieur de la gendarmerie décide alors d’affecter le cmdt N’Guessan à une autre fonction. Il est désormais le chef d’une unité chargée du protocole au commandement supérieur au Plateau.
En attendant la nomination de son remplaçant, c’est son adjoint Akpo Jules, anciennement Cdt de la compagnie de gendarmerie, qui assure l’intérim à l’Etat-major de la 5ème légion.
D. Mourlaye Abdoulaye.
