Isaac Pierre Bangoret vient de publier aux éditions Colombe, «Comment Dieu est devenu Christ», un ouvrage hautement spirituel, comme l’indique d’ailleurs son titre. Il s’est fait un nom dans la publication des ouvrages à vocation spirituelle. Il a déjà dans les rayons des librairies, «Le retour d’Elie et la fin du monde» et «Le Messie attendu par Israël» dont la version originale a été écrite en italien, l’une des langues parlées par l’auteur, Isaac Pierre Bangoret. Il vient de publier aux éditions Colombe, «Comment Dieu est devenu Christ». Ce livre accrocheur à tous points de vue est publié sur le marché ivoirien par le groupe Cyclone pour le besoin du peuple de la Côte d’Ivoire. La première page de couverture présente une colombe dans le ciel, symbole de paix et d’harmonie entre les hommes. C’est d’ailleurs le sens de son engagement dans le monde très élitiste de la littérature spirituelle. Rien d’étonnant, connaissant Isaac Pierre Bangoret un homme de foi et d’engagement. On pourrait le dire fervent disciple du monumental Fanon pour qui écrire n’est pas un veut ludique. Isaac n’écrit pas pour le simple plaisir d’écrire, il n’est pas aussi guidé par une folle envie d’une starisation. Ses ouvrages véhiculent tous des idées porteuses d’humanisme. «Comment Dieu est devenu Christ» est un hymne à la vie, à l’amour. Ce livre de plus de 120 pages va aux origines spirituelles de la souffrance, du mal et de la mort. Dans un style simple et accrocheur. Il ne raconte pas des histoires, mais des leçons de la vie à partir de vérités bibliques dans une démarche purement spirituelle. Les premiers jets sont saisissants pour le lecteur qui reste accroché aux riches pages de ce livre qui ne laisse personne indifférent. «Evoquer le nom d’Abel, c’est attester que les premiers hommes formés par le Créateur de l’univers visible, et invisible furent Adam et Eve parents de Caïn, d’Abel et Seth. Ce sont ces derniers qui transmirent à leur descendance les mystères concernant la création du monde, le péché, le jardin d’Eden, le fruit interdit» (Page7) Le ton est donné au lecteur qui se retrouve plongé du coup dans un univers hautement spirituel. Tout s’écrit et se dit dans une démarche scientifique. Histoire de faciliter la compréhension. C’est même pourquoi il n’écarte pas la théorie scientifique de la création du monde, cela dans un souci de débat. «Qu’il ait existé des hommes qui aient vécu sur terre comme des primates, des animaux, cette réalité est certaine. Une fois privé de sagesse, l’homme se comporte, à l’instar du roi Nabuchonodonosor, comme un animal des champs». (Page 8) Isaac ne saurait vivre à l’étroit du monde qui vit aussi au rythme de la science et des révolutions technologiques. Il évoque tous les sujets qui se posent de ce fait à l’humanité. Toutes les questions sont abordées. La vie, le bonheur, Dieu, la religion, l’homme, la femme… sont autant de sujets abordés par l’auteur avec la rigueur qu’on lui connaît. Voici à propos ce qu’il dit de la femme, symbole de la beauté. «La femme, dernière créature façonnée par Dieu, est la personnification de toute la Création soumise à Adam. Elle est le reflet de toute la beauté, du charme de l’univers. Dieu en la formant, fit don à la terre d’une médiatrice auprès de l’homme», écrit-il à la page 15. L’ouvrage s’achève par une question d’une grande importance. Surtout pour la jeunesse africaine. «L’Afrique, la globalisation et les deux voix». En tout cas pour lui, le continent noir doit faire un choix dans ce monde qui subit outrancièrement l’occident. Car cela pose un problème de survie pour les Africains. «Les Africains, écrit-il à la page 110, se doivent d’opérer un choix entre deux voies, la voie large dans laquelle s’est déjà engagé le monde occidentale, et la voie étroite que nous invite à emprunter la Loi de Dieu, et certaines valeurs de nos traditions.(…) Le monde dans lequel nous vivons est le produit des décisions des hommes politiques capables d’appeler bien, mal, et le mal bien. Les autorités politiques africaines se doivent de s’inspirer du parcours spirituel du Créateur du ciel et de la terre qui a daigné lui-même se mettre eu service de ses créatures...» La crise ivoirienne n’échappe pas bien entendu à Isaac Pierre Bangoret. Ses solutions trempées dans la spiritualité prônent la vérité dans tout. Avec lui, tout doit se faire dans la justice et loin du mensonge. Voici d’ailleurs ce qu’il dit au sujet de la Côte d’Ivoire, et dans un cadre beaucoup plus général, du continent africain. «Construire la Côte d’Ivoire, l’Afrique, sur le mensonge et l’injustice institutionnalisées, c’est bâtir sur du sable. Les conséquences d’un tel comportement sont imprévisibles et incalculables». Ce n’est pas évident qu’un tel message soit entendu. Il pourrait même avoir les Frci à ses trousses.
Guehi Brence
Guehi Brence