Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, participe depuis le lundi 19 septembre 2011, à la 66ème Assemblée générale de l’Onu à New York. Hier, le numéro un ivoirien s’est adressé au monde entier à la tribune de cette prestigieuse organisation. Le règlement des conflits dans le monde, la lutte contre le terrorisme, la criminalité, la sécurité en Côte d’Ivoire et dans la sous région ouest africaine, le processus de réconciliation nationale, les actions de développement en Côte d’Ivoire sont, entre autres, les sujets abordés par Alassane Ouattara. Ci-dessous son intervention.
(…) Monsieur le Secrétaire général, tout en vous réitérant mes chaleureuses félicitations pour votre réélection, je voudrais renouveler au nom du peuple et du gouvernement ivoiriens, ainsi qu'à mon nom propre, notre profonde gratitude et notre reconnaissance pour la contribution déterminante des Nations Unies et pour votre implication personnelle dans le règlement de la crise ivoirienne. Monsieur le président, je note avec satisfaction que pour la première fois de son histoire, une femme, madame Dilma Rusself, démocratiquement élue à la tête du Brésil, ait ouvert notre débat général. Je m'en félicite. Les thèmes retenus par cette session, ''le rôle de la médiation dans le règlement des litiges par des moyens pacifiques'', traduit notre volonté de placer notre organisation commune au cœur des processus de résolution des crises internationales. Il interpelle également de l'importance de l'une des principales missions assignées à l'Onu. A savoir l'usage et la promotion de la négociation au niveau de la résolution des conflits dont la multiplication et la gravité n'ont cessé de menacer et l'équilibre et le progrès de l'humanité ces dernières années. La mise en œuvre d'une telle approche dans les relations internationales, commande l'implication déterminée et solidaire des Etats membres dans la recherche de solutions négociées aux différends actuels et futurs aux plans régional, sous régional et international. A cet égard, je me félicite de l'indépendance du Sud Soudan, et de son admission en tant que 193ème membre des nations unies. L'histoire récente des peuples met en exergue les vertus du dialogue et de la négociation dans la résolution des conflits, même les plus complexes. Comme en témoigne le démantèlement de l'apartheid. Et même si elles sont encore modestes, les avancées enregistrées dans le règlement de la crise israëlo-palestiniene. Ce thème nous interpelle à plus d'un titre. Car le père de la nation ivoirienne, le président Félix Houphouët-Boigny a marqué l'histoire de la Côte d'Ivoire, voire du continent africain, par son approche pragmatique de règlement des conflits par le dialogue. En témoigne le prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix institué par l'Unesco, qui représente la reconnaissance de la communauté internationale pour ses efforts en faveur de la paix. Donc, c'est avec honneur et fierté, que je m'engage à inscrire mon action dans la droite ligne de l’approche promue par cet infatigable apôtre du dialogue et de la paix. Dans cet optique, mon pays est entièrement disposé, comme par le passé, à promouvoir sans relâche, l’option de la négociation comme solution pour prévenir et régler les conflits et garantir la paix, condition préalable à tout développement économique et social dans le monde. Monsieur le président (de l’Assemblée générale), la paix tant recherchée, même par les moyens appropriés de la concertation et du dialogue, ne peut être possible sans un développement économique plus équilibré et plus juste de notre monde. A cet égard, la crise économique et financière qui a secoué le monde trois ans durant, et dont les conséquences continuent de se faire sentir notamment dans les pays en développement, nous interpelle, même si la croissance devient de plus en plus perceptible dans certaines regions. Cette tendance à la hausse amorcée depuis 2010, en partie grâce à la performance économique des pays émergents et en développement, doit nécessairement être consolidée si nous voulons prévenir durablement la survenue d’une autre crise. Toutefois, une forte croissance économique ne suffit pas pour garantir à notre monde la sûreté et la stabilité. Elle doit être nécessairement accompagnée par un accès transparent et équitable à l’emploi notamment celui des jeunes, à la sécurité et à la justice si l’on tient à juguler les cycles de violences politiques criminels. Il est donc urgent d’adopter un nouveau modèle de développement bâti autour de la contrainte environnementale qui assure à la population, la satisfaction de ses besoins. Des besoins d’emplois, de sécurité et de justice. Un tel défi ne peut être relevé que de façon solidaire. Monsieur le président, honorables invités, les crises alimentaires, énergétiques et environnementales ainsi que les catastrophes naturelles dont la fréquence et la gravité sont exacerbées par le phénomène des changements climatiques, montrent combien l’équilibre de l’humanité, en dépit des progrès immenses accomplis dans d’innombrables domaines, restent fragiles. Elles démontrent également que le destin des peuples du monde, est lié. Car aucune frontière géographique, raciale, religieuse, ne résiste ni à la survenance ni aux effets nocifs de ces phénomènes. Nous devons, dès lors, conscients de nos responsabilités vis-à-vis de nos peuples mais surtout à, l’égard de l’humanité tout entière, combiner nos efforts dans un cadre bilatéral pour trouver des solutions novatrices et efficaces face à ces crises et catastrophes qui font peser des menaces réelles sur la paix et la sécurité internationales. Je voudrais à cet égard réitérer la compassion du peuple et du gouvernement ivoirien aux victimes de catastrophes naturelles notamment au Japon, dans les caraïbes et aux Etats unis. J’ai également une pensée particulière et fraternelle pour les populations de la corne de l’Afrique, qui souffrent gravement de la famine du fait de longues sécheresses. Face à ces drames humanitaires, l’engagement politique de tous les Etats membres de l’Onu, est indispensable. Ainsi, ma délégation se félicite des initiatives prises par la communauté internationale notamment la présidence française du G20. Les Institutions spécialisées des nations unies et de l’Union africaine en vue de répondre aux besoins immédiats des populations concernées. Monsieur le président, la paix et la sécurité internationales demeurent une source de préoccupation majeure pour notre organisation. Eu égard à la multiplication des conflits armés, des menaces nucléaires, des activités terroristes et de la criminalité transfrontalière, des trafics humains et de drogues ainsi que des pandémies. Choses qui mettent à mal le développement harmonieux du monde, particulièrement l’Afrique qui, secouée par de nombreux foyers de tensions, peine à assurer son développement économique et social malgré ses énormes potentialités. L’Onu a un rôle à jouer dans le renforcement de la solidarité internationale indispensable à la recherche de solutions indispensables et appropriées à ces crises. Cette approche nécessite la mobilisation de ressources suffisantes pour financer la recherche et le développement dans les domaines de l’agriculture vivrière, des énergies renouvelables et du développement durable. Pour ce faire, une réduction substantielle des fonds consacrés aux dépenses militaires, contribuerait à réunir ces ressources. Un tel sacrifice serait hautement salutaire pour la survie de l’humanité. Monsieur le président, honorables délégués, conscient de ces crises, mon pays depuis ma prise de fonction, s’attèle à renforcer la sécurité de son territoire. Ainsi, des discussions sont en cours de finalisation avec la signature d’accord tripartite avec nos voisins notamment le Libéria avec qui l’accord a été déjà signé, le Ghana et la Guinée d’une part, et avec le Haut commissariat aux réfugiés soutenus par les organisations onusiennes de maintien de la paix présentes dans la région. Ces accords visent à permettre le retour volontaire et rapide des refugiés ivoiriens dans ces pays frères, et prémunir les frontières ouest et Est contre les mouvements d’hommes armés, des trafiquants d’hommes, de pierres et de métaux précieux. Les négociations sont également engagées avec nos partenaires occidentaux pour faire de la Côte d’Ivoire une plate forme de défense et de sécurité au niveau régional dans la perspective de la lutte anti terroriste. La récente ratification du protocole relatif à l’utilisation des enfants dans les conflits armés, s’inscrit dans notre ferme volonté d’user de tous les moyens légaux pour lutter contre la violence et veiller à la sécurité des populations les plus fragiles notamment les femmes et les enfants. Monsieur le président, le dénouement de la crise sociopolitique survenue en Côte d’Ivoire depuis 2002, marque par ailleurs le retour de la démocratie dans mon pays. Démocratie fondée sur la promesse d’un Etat de droit, d’une société rassemblée autour d’un idéal commun dans la paix et le respect des droits de l’homme. C’est pourquoi, ‘’le vivre ensemble’’ constitue la pierre angulaire de mon programme de gouvernement. Dès ma prise de fonction, j’ai érigé la réconciliation nationale au rang des priorités avec la création de la commission dialogue, vérité et réconciliation qui a pour mission de créer les conditions du dialogue entre toutes les couches de la population afin de panser les meurtrissures engendrées par la crise, de reconstituer le tissu social, de restaurer la cohésion nationale et de promouvoir la paix et la justice. En outre, le gouvernement chargé de traduire ces actes en (…), travaille inlassablement à la relance socio-économique pour la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Ainsi le programme présidentiel d’urgence (Ppu) lancé au mois de mars dernier quand j’étais au Golf hôtel, produit déjà des effets bienfaiteurs sur la vie des populations ivoiriennes notamment celles de la ville d’Abidjan qui a subi des pillages et autres destruction de biens. Ce programme porte principalement sur l’amélioration des services sociaux de base notamment l’eau potable, la santé, l’éducation, l’électricité et la salubrité qui constituent des défis majeurs à relever dans la mise en œuvre des objectifs du millénaire pour le développement. Monsieur le président, l’organisation des élections législatives avant la fin de cette année, permettrait de renforcer la démocratie et la justice sociale en Côte d’Ivoire. Avec l’appui et le soutien de l’Onu qui, à travers la résolution 2000 du 25 juillet 2011du Conseil de sécurité, marque une fois de plus sa détermination à accompagner la Côte d’Ivoire jusqu’au terme du processus de sortie de crise tel que prescrit par l’Accord politique de Ouagadougou (Apo). La crise sociopolique qu’a connu la Côte d’Ivoire ces dix dernières années, à mis en mal le développement économique et social de mon pays. Mon ambition est de faire de la Côte d’Ivoire, à l’horizon 2020, un pays émergent, une nation réconciliée avec elle-même et avec les autres nations. Une Côte d’Ivoire rassemblée autour des valeurs républicaines, un Etat moderne respectueux de l’indépendance de la justice, qui luttera contre l’impunité et assurera la promotion du mérite et de la compétence. En terminant sur une note d’espoir pour mon pays (…).
Propos recueillis par
BAMBA Idrissa
(…) Monsieur le Secrétaire général, tout en vous réitérant mes chaleureuses félicitations pour votre réélection, je voudrais renouveler au nom du peuple et du gouvernement ivoiriens, ainsi qu'à mon nom propre, notre profonde gratitude et notre reconnaissance pour la contribution déterminante des Nations Unies et pour votre implication personnelle dans le règlement de la crise ivoirienne. Monsieur le président, je note avec satisfaction que pour la première fois de son histoire, une femme, madame Dilma Rusself, démocratiquement élue à la tête du Brésil, ait ouvert notre débat général. Je m'en félicite. Les thèmes retenus par cette session, ''le rôle de la médiation dans le règlement des litiges par des moyens pacifiques'', traduit notre volonté de placer notre organisation commune au cœur des processus de résolution des crises internationales. Il interpelle également de l'importance de l'une des principales missions assignées à l'Onu. A savoir l'usage et la promotion de la négociation au niveau de la résolution des conflits dont la multiplication et la gravité n'ont cessé de menacer et l'équilibre et le progrès de l'humanité ces dernières années. La mise en œuvre d'une telle approche dans les relations internationales, commande l'implication déterminée et solidaire des Etats membres dans la recherche de solutions négociées aux différends actuels et futurs aux plans régional, sous régional et international. A cet égard, je me félicite de l'indépendance du Sud Soudan, et de son admission en tant que 193ème membre des nations unies. L'histoire récente des peuples met en exergue les vertus du dialogue et de la négociation dans la résolution des conflits, même les plus complexes. Comme en témoigne le démantèlement de l'apartheid. Et même si elles sont encore modestes, les avancées enregistrées dans le règlement de la crise israëlo-palestiniene. Ce thème nous interpelle à plus d'un titre. Car le père de la nation ivoirienne, le président Félix Houphouët-Boigny a marqué l'histoire de la Côte d'Ivoire, voire du continent africain, par son approche pragmatique de règlement des conflits par le dialogue. En témoigne le prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix institué par l'Unesco, qui représente la reconnaissance de la communauté internationale pour ses efforts en faveur de la paix. Donc, c'est avec honneur et fierté, que je m'engage à inscrire mon action dans la droite ligne de l’approche promue par cet infatigable apôtre du dialogue et de la paix. Dans cet optique, mon pays est entièrement disposé, comme par le passé, à promouvoir sans relâche, l’option de la négociation comme solution pour prévenir et régler les conflits et garantir la paix, condition préalable à tout développement économique et social dans le monde. Monsieur le président (de l’Assemblée générale), la paix tant recherchée, même par les moyens appropriés de la concertation et du dialogue, ne peut être possible sans un développement économique plus équilibré et plus juste de notre monde. A cet égard, la crise économique et financière qui a secoué le monde trois ans durant, et dont les conséquences continuent de se faire sentir notamment dans les pays en développement, nous interpelle, même si la croissance devient de plus en plus perceptible dans certaines regions. Cette tendance à la hausse amorcée depuis 2010, en partie grâce à la performance économique des pays émergents et en développement, doit nécessairement être consolidée si nous voulons prévenir durablement la survenue d’une autre crise. Toutefois, une forte croissance économique ne suffit pas pour garantir à notre monde la sûreté et la stabilité. Elle doit être nécessairement accompagnée par un accès transparent et équitable à l’emploi notamment celui des jeunes, à la sécurité et à la justice si l’on tient à juguler les cycles de violences politiques criminels. Il est donc urgent d’adopter un nouveau modèle de développement bâti autour de la contrainte environnementale qui assure à la population, la satisfaction de ses besoins. Des besoins d’emplois, de sécurité et de justice. Un tel défi ne peut être relevé que de façon solidaire. Monsieur le président, honorables invités, les crises alimentaires, énergétiques et environnementales ainsi que les catastrophes naturelles dont la fréquence et la gravité sont exacerbées par le phénomène des changements climatiques, montrent combien l’équilibre de l’humanité, en dépit des progrès immenses accomplis dans d’innombrables domaines, restent fragiles. Elles démontrent également que le destin des peuples du monde, est lié. Car aucune frontière géographique, raciale, religieuse, ne résiste ni à la survenance ni aux effets nocifs de ces phénomènes. Nous devons, dès lors, conscients de nos responsabilités vis-à-vis de nos peuples mais surtout à, l’égard de l’humanité tout entière, combiner nos efforts dans un cadre bilatéral pour trouver des solutions novatrices et efficaces face à ces crises et catastrophes qui font peser des menaces réelles sur la paix et la sécurité internationales. Je voudrais à cet égard réitérer la compassion du peuple et du gouvernement ivoirien aux victimes de catastrophes naturelles notamment au Japon, dans les caraïbes et aux Etats unis. J’ai également une pensée particulière et fraternelle pour les populations de la corne de l’Afrique, qui souffrent gravement de la famine du fait de longues sécheresses. Face à ces drames humanitaires, l’engagement politique de tous les Etats membres de l’Onu, est indispensable. Ainsi, ma délégation se félicite des initiatives prises par la communauté internationale notamment la présidence française du G20. Les Institutions spécialisées des nations unies et de l’Union africaine en vue de répondre aux besoins immédiats des populations concernées. Monsieur le président, la paix et la sécurité internationales demeurent une source de préoccupation majeure pour notre organisation. Eu égard à la multiplication des conflits armés, des menaces nucléaires, des activités terroristes et de la criminalité transfrontalière, des trafics humains et de drogues ainsi que des pandémies. Choses qui mettent à mal le développement harmonieux du monde, particulièrement l’Afrique qui, secouée par de nombreux foyers de tensions, peine à assurer son développement économique et social malgré ses énormes potentialités. L’Onu a un rôle à jouer dans le renforcement de la solidarité internationale indispensable à la recherche de solutions indispensables et appropriées à ces crises. Cette approche nécessite la mobilisation de ressources suffisantes pour financer la recherche et le développement dans les domaines de l’agriculture vivrière, des énergies renouvelables et du développement durable. Pour ce faire, une réduction substantielle des fonds consacrés aux dépenses militaires, contribuerait à réunir ces ressources. Un tel sacrifice serait hautement salutaire pour la survie de l’humanité. Monsieur le président, honorables délégués, conscient de ces crises, mon pays depuis ma prise de fonction, s’attèle à renforcer la sécurité de son territoire. Ainsi, des discussions sont en cours de finalisation avec la signature d’accord tripartite avec nos voisins notamment le Libéria avec qui l’accord a été déjà signé, le Ghana et la Guinée d’une part, et avec le Haut commissariat aux réfugiés soutenus par les organisations onusiennes de maintien de la paix présentes dans la région. Ces accords visent à permettre le retour volontaire et rapide des refugiés ivoiriens dans ces pays frères, et prémunir les frontières ouest et Est contre les mouvements d’hommes armés, des trafiquants d’hommes, de pierres et de métaux précieux. Les négociations sont également engagées avec nos partenaires occidentaux pour faire de la Côte d’Ivoire une plate forme de défense et de sécurité au niveau régional dans la perspective de la lutte anti terroriste. La récente ratification du protocole relatif à l’utilisation des enfants dans les conflits armés, s’inscrit dans notre ferme volonté d’user de tous les moyens légaux pour lutter contre la violence et veiller à la sécurité des populations les plus fragiles notamment les femmes et les enfants. Monsieur le président, le dénouement de la crise sociopolitique survenue en Côte d’Ivoire depuis 2002, marque par ailleurs le retour de la démocratie dans mon pays. Démocratie fondée sur la promesse d’un Etat de droit, d’une société rassemblée autour d’un idéal commun dans la paix et le respect des droits de l’homme. C’est pourquoi, ‘’le vivre ensemble’’ constitue la pierre angulaire de mon programme de gouvernement. Dès ma prise de fonction, j’ai érigé la réconciliation nationale au rang des priorités avec la création de la commission dialogue, vérité et réconciliation qui a pour mission de créer les conditions du dialogue entre toutes les couches de la population afin de panser les meurtrissures engendrées par la crise, de reconstituer le tissu social, de restaurer la cohésion nationale et de promouvoir la paix et la justice. En outre, le gouvernement chargé de traduire ces actes en (…), travaille inlassablement à la relance socio-économique pour la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Ainsi le programme présidentiel d’urgence (Ppu) lancé au mois de mars dernier quand j’étais au Golf hôtel, produit déjà des effets bienfaiteurs sur la vie des populations ivoiriennes notamment celles de la ville d’Abidjan qui a subi des pillages et autres destruction de biens. Ce programme porte principalement sur l’amélioration des services sociaux de base notamment l’eau potable, la santé, l’éducation, l’électricité et la salubrité qui constituent des défis majeurs à relever dans la mise en œuvre des objectifs du millénaire pour le développement. Monsieur le président, l’organisation des élections législatives avant la fin de cette année, permettrait de renforcer la démocratie et la justice sociale en Côte d’Ivoire. Avec l’appui et le soutien de l’Onu qui, à travers la résolution 2000 du 25 juillet 2011du Conseil de sécurité, marque une fois de plus sa détermination à accompagner la Côte d’Ivoire jusqu’au terme du processus de sortie de crise tel que prescrit par l’Accord politique de Ouagadougou (Apo). La crise sociopolique qu’a connu la Côte d’Ivoire ces dix dernières années, à mis en mal le développement économique et social de mon pays. Mon ambition est de faire de la Côte d’Ivoire, à l’horizon 2020, un pays émergent, une nation réconciliée avec elle-même et avec les autres nations. Une Côte d’Ivoire rassemblée autour des valeurs républicaines, un Etat moderne respectueux de l’indépendance de la justice, qui luttera contre l’impunité et assurera la promotion du mérite et de la compétence. En terminant sur une note d’espoir pour mon pays (…).
Propos recueillis par
BAMBA Idrissa