Le ministre ivoirien de la Communication, Diakité Coty Souleïmane, engage à nouveau les médias d`information à s`affranchir de la médiocrité et du misérabilisme en s`arrimant à la botte du professionnalisme et de la qualité, exhortant le Fonds de soutien et de développement de la presse(Fsdp) à en faire également son cheval de bataille en privilégiant le renforcement de leurs capacités.
Recevant, ce vendredi, à son cabinet, le rapport 2010 du Fonds, M. Diakité Coty a rappelé que "le Président Ouattara et son Gouvernement nourrissent de grandes ambitions pour la Côte d’Ivoire dont le primat est axé sur le renforcement et l`élargissement des bases de la démocratie et l`édification d`un Etat émergent, et prévenu qu`ils ne peuvent pas s`attacher les services d`une presse qui cultive le misérabilisme".
"Le gouvernement ivoirien ne veut plus d`une presse qui cultive le misérabilisme", a-t-il à peine mis en garde, faisant savoir que "les Ivoiriens sont en droit de réclamer des médias qu`ils soient à la hauteur des ambitions portées par leurs Gouvernants", mais avec des médias "bien équipés qui offrent à leurs employés des conditions de vie et de travail adéquats, conformes aux normes et lois en vigueur".
Le patron du département de la Communication en Côte d`Ivoire a à cet effet demandé aux responsables du Fonds de faire en sorte que les ressources publiques, qui lui sont affectées, servent d`abord et, principalement, au renforcement des capacités techniques et humaines des médias privés nationaux, ainsi qu’à leur expansion.
Le Fonds de soutien et développement de la presse(Fsdp), a révélé son directeur exécutif, Mme Bernise N’Guessan, a apporté, sur l`exercice 2010, un appui structurel de 300 millions de francs CFA aux médias privés ainsi qu`aux organisations professionnelles du secteur, signalant que cette aide ne concerne que 34% des besoins de financement de projets soumis à son organisme.
Au titre de l`exercice 2010, le Fsdp n’a reçu du Trésor public ivoirien qu’une subvention de 1,183 milliard de francs CFA sur un budget prévisionnel de 2,016 milliards devant être octroyés par l’Etat. Pour leur part, les médias privés et les organisations professionnelles ont plaidé pour une révision à la hausse du budget du Fonds.
(aip)
nkm/tm/nf
Recevant, ce vendredi, à son cabinet, le rapport 2010 du Fonds, M. Diakité Coty a rappelé que "le Président Ouattara et son Gouvernement nourrissent de grandes ambitions pour la Côte d’Ivoire dont le primat est axé sur le renforcement et l`élargissement des bases de la démocratie et l`édification d`un Etat émergent, et prévenu qu`ils ne peuvent pas s`attacher les services d`une presse qui cultive le misérabilisme".
"Le gouvernement ivoirien ne veut plus d`une presse qui cultive le misérabilisme", a-t-il à peine mis en garde, faisant savoir que "les Ivoiriens sont en droit de réclamer des médias qu`ils soient à la hauteur des ambitions portées par leurs Gouvernants", mais avec des médias "bien équipés qui offrent à leurs employés des conditions de vie et de travail adéquats, conformes aux normes et lois en vigueur".
Le patron du département de la Communication en Côte d`Ivoire a à cet effet demandé aux responsables du Fonds de faire en sorte que les ressources publiques, qui lui sont affectées, servent d`abord et, principalement, au renforcement des capacités techniques et humaines des médias privés nationaux, ainsi qu’à leur expansion.
Le Fonds de soutien et développement de la presse(Fsdp), a révélé son directeur exécutif, Mme Bernise N’Guessan, a apporté, sur l`exercice 2010, un appui structurel de 300 millions de francs CFA aux médias privés ainsi qu`aux organisations professionnelles du secteur, signalant que cette aide ne concerne que 34% des besoins de financement de projets soumis à son organisme.
Au titre de l`exercice 2010, le Fsdp n’a reçu du Trésor public ivoirien qu’une subvention de 1,183 milliard de francs CFA sur un budget prévisionnel de 2,016 milliards devant être octroyés par l’Etat. Pour leur part, les médias privés et les organisations professionnelles ont plaidé pour une révision à la hausse du budget du Fonds.
(aip)
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