Le quotidien du parti de l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a été suspendu pour trois jours pour "incitation à la
haine", a annoncé vendredi l`organe de régulation de la presse écrite en Côte d`Ivoire.
Le Conseil national de la presse (CNP) a infligé cette sanction à Notre voie pour un article paru le lundi 19 septembre concernant les atrocités commises dans l`ouest du pays durant la récente crise post-électorale, et pour un article du mardi 20 septembre sur des litiges fonciers opposant populations autochtones et burkinabè.
Dans sa décision, le CNP juge "xénophobe" le contenu des deux articles, voyant dans le second une "incitation claire à la haine et à la révolte contre les ressortissants burkinabè".
Il dénonce aussi le "caractère subversif" de cet article qui "tente de remettre au goût du jour le débat suranné de la prétendue nationalité douteuse" du nouveau président Alassane Ouattara.
Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril par les forces pro-Ouattara, appuyées par la France et l`ONU, après quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010. La crise a fait au moins 3.000 morts.
Plusieurs journaux pro-Gbagbo ont subi des sanctions depuis l`installation du nouveau régime. Après la fin de la crise, le siège de Notre voie a jusque récemment été occupé par des militaires.
eak/tmo/sba
haine", a annoncé vendredi l`organe de régulation de la presse écrite en Côte d`Ivoire.
Le Conseil national de la presse (CNP) a infligé cette sanction à Notre voie pour un article paru le lundi 19 septembre concernant les atrocités commises dans l`ouest du pays durant la récente crise post-électorale, et pour un article du mardi 20 septembre sur des litiges fonciers opposant populations autochtones et burkinabè.
Dans sa décision, le CNP juge "xénophobe" le contenu des deux articles, voyant dans le second une "incitation claire à la haine et à la révolte contre les ressortissants burkinabè".
Il dénonce aussi le "caractère subversif" de cet article qui "tente de remettre au goût du jour le débat suranné de la prétendue nationalité douteuse" du nouveau président Alassane Ouattara.
Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril par les forces pro-Ouattara, appuyées par la France et l`ONU, après quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010. La crise a fait au moins 3.000 morts.
Plusieurs journaux pro-Gbagbo ont subi des sanctions depuis l`installation du nouveau régime. Après la fin de la crise, le siège de Notre voie a jusque récemment été occupé par des militaires.
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