Malgré les efforts diplomatiques mis en œuvre pour l'en dissuader, le président palestinien, Mahmoud Abbas, a remis hier, vendredi 23 septembre, la demande d'adhésion à l'Onu. Il s’est ensuite adressé à l'auditoire lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New-York. Abbas veut aller au bout de sa démarche. Le président de l'Autorité palestinienne a rencontré le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, pour lui remettre la demande d'adhésion de l’ Etat de la Palestine à l'Onu. Les Palestiniens maintiennent le cap et entendent demander une reconnaissance pleine et entière de leur Etat.
Explosion de joie dans les villes de Palestine.
Une chose est certaine : les Palestiniens ont réussi à faire beaucoup parler d'eux, cette année, à l'Assemblée générale. En public, les chefs d'Etat ont pris position, se sont exprimés sur le conflit du Proche-Orient. En coulisse, les diplomates ont négocié, jusqu'à la dernière minute, pour éviter une confrontation. Les efforts américains ont été vains : Hillary Clinton a reconnu, en quelque sorte, son échec en déclarant : « Quoiqu'il arrive, nous restons concentrés sur le jour suivant ». Le jour suivant, c'est une façon de parler puisqu'il n'y aura pas de vote immédiat au Conseil de sécurité sur cette demande d'adhésion.
Droit de veto
La procédure peut prendre plusieurs semaines. La France compte sur ce délai pour débloquer la situation, éviter un veto américain et éviter que la rue arabe ne s'embrase sur cette question palestinienne. Mais, sans même parler de veto, la demande palestinienne, pour passer, doit être validée par neuf voix sur quinze au Conseil de sécurité. Pour l'instant, cinq membres soutiennent officiellement la démarche palestinienne. La Chine, la Russie le Brésil, le Liban et l'Afrique du Sud souhaitent que la Palestine devienne un Etat membre à part entière de la plus grande organisation internationale du monde.
Patrick N’Guessan
Explosion de joie dans les villes de Palestine.
Une chose est certaine : les Palestiniens ont réussi à faire beaucoup parler d'eux, cette année, à l'Assemblée générale. En public, les chefs d'Etat ont pris position, se sont exprimés sur le conflit du Proche-Orient. En coulisse, les diplomates ont négocié, jusqu'à la dernière minute, pour éviter une confrontation. Les efforts américains ont été vains : Hillary Clinton a reconnu, en quelque sorte, son échec en déclarant : « Quoiqu'il arrive, nous restons concentrés sur le jour suivant ». Le jour suivant, c'est une façon de parler puisqu'il n'y aura pas de vote immédiat au Conseil de sécurité sur cette demande d'adhésion.
Droit de veto
La procédure peut prendre plusieurs semaines. La France compte sur ce délai pour débloquer la situation, éviter un veto américain et éviter que la rue arabe ne s'embrase sur cette question palestinienne. Mais, sans même parler de veto, la demande palestinienne, pour passer, doit être validée par neuf voix sur quinze au Conseil de sécurité. Pour l'instant, cinq membres soutiennent officiellement la démarche palestinienne. La Chine, la Russie le Brésil, le Liban et l'Afrique du Sud souhaitent que la Palestine devienne un Etat membre à part entière de la plus grande organisation internationale du monde.
Patrick N’Guessan