FRCI et Gendarmes unis par le racket

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Double cérémonie de passation de Commandement à l`État-major des Armées: le général Soumaïla Bakayoko (FRCI) et le colonel-major Gervais Kouakou Kouassi (gendarmerie) installés
Mardi 12 juillet 2011. Abidjan. Etat-major des armées au Plateau. Cérémonie de passation de commandement entre l`ancien CEMA, le général Mangou Philippe et le nouveau, le général Soumaïla Bakayoko

Si le métier des armes unis FRCI et Gendarmes, ils sont unis, surtout, par le racket également. Depuis que l’Etat a décidé de mettre fin au racket, il a tendance à disparaître sur les grandes voies bitumées pour s’institutionnaliser sur les pistes. Autochtones, allochtones et allogènes sont unanimes sur le racket des FRCI et des gendarmes : « Ici à Taï, on paie 300 000 F CFA par camion remorque chargé de cacao et 70 000F CFA par camion de 5T », relate, révolté, un opérateur économique. De Taï à Duékoué c’est, selon lui, près d’un million le chargement de camion remorque. Par ailleurs, un jeune motocycliste nous a indiqué que par barrage, ils (les motocyclistes) déboursent entre 1000 F et 2000 F CFA. Les commerçants ne sont pas épargnés non plus: «Chaque vendredi, on paie 2000 F par boutique», explique un boutiquier. Selon un jeune woubi, même les produits sortis des champs et destinés à la consommation directe sont taxés. C’est dire.

RS