Le ministère des Sports et Loisirs qui initie une Caravane pour réconcilier les populations était, samedi, à Duékoué. L’adhésion a été totale et le remède proposé pour panser les (grosses) plaies fait son effet.
La place publique de Duékoué (quartier résidentiel) a refusé du monde, samedi. Dans une ambiance de carnaval, la brave population a dit oui au pardon et à la réconciliation par le Sport et les Loisirs. La Caravane éponyme, emmenée par Traoré Pauline (Chef cabinet du ministre des Sports et Loisirs), N’Guessan Konan Paulette (directrice des Loisirs), les directeurs régionaux de Sports et Loisirs, les autorités administratives, militaires et coutumières de Duékoué, les vieux, les femmes, les enfants et certains curieux a été un franc succès. Au point où personne n’a voulu se faire raconter l’évènement. « Duékoué a souffert. Et retrouver cette ville en fête me réjouit. Vous avez compris la nécessité de vivre ensemble… », a déclaré, satisfaite, Traoré Pauline. Pour sa part, N’Guessan Paulette est revenue sur le sens de cette caravane qui était à sa 2è étape après Man. « La crise postélectorale a mis à mal l’unité nationale et installé un climat de méfiance. C’est pourquoi le ministère des Sports et Loisirs initie cette caravane pour promouvoir le pardon et la réconciliation. Surtout à Duékoué qui paie un lourd tribut de la guerre », a-t-elle souligné. Une marche pour la « paix et la réconciliation », partie de la place publique jusqu’au quartier « Djaé Bernard » a permis à la foule de crier sa volonté de tout oublier. Même le nouveau curé de la ville était de la partie. Ensuite, tout le monde s’est adonné à la gymnastique d’entretien. « Je vous invite à pratiquer le sport pour combattre beaucoup de maladies cardio-vasculaires… », a conseillé, dans la bonne humeur, N’Guessan Paulette. Dans l’après-midi, la Chorale des Messagers de la paix (venue du site des réfugiés du village de Néambly) a impressionné. Pour le reste, il y a eu une course de masques, des jeux de relais, d’Awalé, de dames et des concours de danse. Le fait marquant restera toutefois les matches de maracana réservés aux papas et aux mamans. Jusqu’à 19 heures, la ville de Duékoué était en ébullition. Orange Côte d’Ivoire qui était encore de la partie n’a guère lésiné sur les moyens pour donner un cachet spécial à la fête. La prochaine étape est prévue le samedi 8 octobre à Korhogo.
Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Duékoué
La place publique de Duékoué (quartier résidentiel) a refusé du monde, samedi. Dans une ambiance de carnaval, la brave population a dit oui au pardon et à la réconciliation par le Sport et les Loisirs. La Caravane éponyme, emmenée par Traoré Pauline (Chef cabinet du ministre des Sports et Loisirs), N’Guessan Konan Paulette (directrice des Loisirs), les directeurs régionaux de Sports et Loisirs, les autorités administratives, militaires et coutumières de Duékoué, les vieux, les femmes, les enfants et certains curieux a été un franc succès. Au point où personne n’a voulu se faire raconter l’évènement. « Duékoué a souffert. Et retrouver cette ville en fête me réjouit. Vous avez compris la nécessité de vivre ensemble… », a déclaré, satisfaite, Traoré Pauline. Pour sa part, N’Guessan Paulette est revenue sur le sens de cette caravane qui était à sa 2è étape après Man. « La crise postélectorale a mis à mal l’unité nationale et installé un climat de méfiance. C’est pourquoi le ministère des Sports et Loisirs initie cette caravane pour promouvoir le pardon et la réconciliation. Surtout à Duékoué qui paie un lourd tribut de la guerre », a-t-elle souligné. Une marche pour la « paix et la réconciliation », partie de la place publique jusqu’au quartier « Djaé Bernard » a permis à la foule de crier sa volonté de tout oublier. Même le nouveau curé de la ville était de la partie. Ensuite, tout le monde s’est adonné à la gymnastique d’entretien. « Je vous invite à pratiquer le sport pour combattre beaucoup de maladies cardio-vasculaires… », a conseillé, dans la bonne humeur, N’Guessan Paulette. Dans l’après-midi, la Chorale des Messagers de la paix (venue du site des réfugiés du village de Néambly) a impressionné. Pour le reste, il y a eu une course de masques, des jeux de relais, d’Awalé, de dames et des concours de danse. Le fait marquant restera toutefois les matches de maracana réservés aux papas et aux mamans. Jusqu’à 19 heures, la ville de Duékoué était en ébullition. Orange Côte d’Ivoire qui était encore de la partie n’a guère lésiné sur les moyens pour donner un cachet spécial à la fête. La prochaine étape est prévue le samedi 8 octobre à Korhogo.
Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Duékoué
