La composition de la Commission électorale indépendante (Cei) est conforme aux accords, selon son porte-parole, Bamba Yacouba. Il était, hier, l’invité de la rédaction d’Onuci-fm.
A quel besoin répond le renouvellement du bureau de la Cei ?
Suite au changement intervenu au sommet de l’Etat après les élections présidentielles, certains commissaires de la Cei ont été appelés à d’autres fonctions. D’autres ne viennent plus. Nous avons reçu des courriers de leurs mandants pour pourvoir à leurs remplacements. Conformément à leurs textes, ces membres ont été vus et donc ils siègent maintenant à la Cei avec leurs nouvelles fonctions.
Sur quelle base ont été faits ces changements ?
Sur la base de l’accord qui a été signé depuis Pretoria. C’est dire que nous sommes restés conformes aux textes.
Vous dites que vous êtes restés conformes aux textes. Pourtant le Front populaire ivoirien dénonce un déséquilibre du bureau central.
Depuis que la Cei a été mise en place, le Fpi a toujours eu deux membres en son sein. Chaque parti signataire de l’accord de Marcoussis a deux membres. L’un qui est membre du bureau et l’autre, membre de la commission centrale. Nous ne voyons pas pourquoi aujourd’hui ils en auraient plus. Nous sommes conformes à ces textes et nous continuons le travail.
Les représentants du Fpi continuent-ils de travailler à la Cei ?
Comme vous, nous avons reçu le courrier du Fpi demandant la suspension de ses deux membres. Nous en prenons acte. Mais nous continuons de travailler. Parce qu’au sein de la Cei, il est important pour nous, de rester conformes aux textes. Il ne nous est pas permis de revenir sur des accords qui ont été signés en bonne et due forme par les différents signataires.
Y a-t-il des négociations entre vous et le Fpi pour trouver un consensus ?
Il n’y a pas de négociation à mener au sein de la Cei. Nous appliquons les accords qui sont justement le fruit de négociations. Et, je voudrais vous rappeler que ces dits accords ont été signés pour les élections générales. C’est-à-dire les élections présidentielles et les élections législatives. Nous avons fini les présidentielles. Nous en sommes maintenant à l’organisation des législatives pour la fin de la crise.
Que deviendront les personnes qui étaient sur la liste grise ?
La commission centrale se réunit ce lundi (hier, ndlr). Nous sommes en train de travailler. Il y a les accords qui ont fait en sorte qu’il y ait la continuité dans certaines actions de la Cei. Nous nous réunirons et, conformément à nos textes, nous adopterons les dispositions que nous avons étudiées. En fonction de cela, nous vous informerons. Pour l’instant, je ne peux pas anticiper sur ce qui va être fait.
Est-ce que cela veut dire que les nouveaux majeurs vont être pris en compte ?
Permettez que nous nous retrouvions pour échanger sur ces différents sujets. Et, là, nous vous informerons.
Où en êtes-vous avec vos démarches pour réunir les moyens à l’organisation de ces élections ?
Nous avons eu des rencontres avec le gouvernement ivoirien, notamment les services qui sont en charge des finances, nous avons eu des rencontres avec des bailleurs de fonds qui se sont très bien passées. Ces différents partenaires se sont engagés à faire en sorte que nous disposions des moyens pour organiser les élections législatives. Espérons que les dispositions seront prises dans ce sens et que tout se passera bien.
Quel est le montant de vos besoins sur le plan financier ?
Entre onze et treize milliards.
Avons-nous une date exacte pour la tenue des législatives ?
Nous sommes en train de travailler sur le découpage électoral, sur le chronogramme. La commission centrale qui est maintenant réunie pourra adopter tous ces différents projets que nous avons élaborés au sein du bureau. Et, faire en sorte que, très rapidement, nous puissions les rendre publics. Nous avons un objectif qui est de tenir ces élections avant la fin de l’année. Nous nous y employons.
La prochaine législature comprendra combien de députés ?
255 députés.
Pourquoi cette augmentation ?
C’est la loi qui le prévoit. Le gouvernement a fixé le nombre de députés. Il s’agit pour nous d’en tenir compte et de les répartir sur toutes les circonscriptions électorales.
D’aucuns craignent que ce découpage favorise les tenants du pouvoir.
Au sein de la Cei, nous avons prêté serment afin de travailler dans l’égalité et dans l’équité. Nous sommes des personnes assermentées. Nous avons donc à cœur de faire en sorte que ce travail soit égal pour chacun et que la sérénité règne en Côte d’Ivoire. Nous ferons des propositions au gouvernement qui prendra un décret dans ce sens. Nous avons l’intérêt supérieur de la nation en ligne de mire.
Que fait la Cei pour organiser ces élections dans un environnement apaisé ?
Nous sommes en rapport avec la communauté internationale et le gouvernement pour que ces élections se déroulent dans un climat de paix, de sérénité. Et, nous appelons les uns et les autres dans ce sens.
Interview retranscrite par BKI (Source Onuci -FM)
A quel besoin répond le renouvellement du bureau de la Cei ?
Suite au changement intervenu au sommet de l’Etat après les élections présidentielles, certains commissaires de la Cei ont été appelés à d’autres fonctions. D’autres ne viennent plus. Nous avons reçu des courriers de leurs mandants pour pourvoir à leurs remplacements. Conformément à leurs textes, ces membres ont été vus et donc ils siègent maintenant à la Cei avec leurs nouvelles fonctions.
Sur quelle base ont été faits ces changements ?
Sur la base de l’accord qui a été signé depuis Pretoria. C’est dire que nous sommes restés conformes aux textes.
Vous dites que vous êtes restés conformes aux textes. Pourtant le Front populaire ivoirien dénonce un déséquilibre du bureau central.
Depuis que la Cei a été mise en place, le Fpi a toujours eu deux membres en son sein. Chaque parti signataire de l’accord de Marcoussis a deux membres. L’un qui est membre du bureau et l’autre, membre de la commission centrale. Nous ne voyons pas pourquoi aujourd’hui ils en auraient plus. Nous sommes conformes à ces textes et nous continuons le travail.
Les représentants du Fpi continuent-ils de travailler à la Cei ?
Comme vous, nous avons reçu le courrier du Fpi demandant la suspension de ses deux membres. Nous en prenons acte. Mais nous continuons de travailler. Parce qu’au sein de la Cei, il est important pour nous, de rester conformes aux textes. Il ne nous est pas permis de revenir sur des accords qui ont été signés en bonne et due forme par les différents signataires.
Y a-t-il des négociations entre vous et le Fpi pour trouver un consensus ?
Il n’y a pas de négociation à mener au sein de la Cei. Nous appliquons les accords qui sont justement le fruit de négociations. Et, je voudrais vous rappeler que ces dits accords ont été signés pour les élections générales. C’est-à-dire les élections présidentielles et les élections législatives. Nous avons fini les présidentielles. Nous en sommes maintenant à l’organisation des législatives pour la fin de la crise.
Que deviendront les personnes qui étaient sur la liste grise ?
La commission centrale se réunit ce lundi (hier, ndlr). Nous sommes en train de travailler. Il y a les accords qui ont fait en sorte qu’il y ait la continuité dans certaines actions de la Cei. Nous nous réunirons et, conformément à nos textes, nous adopterons les dispositions que nous avons étudiées. En fonction de cela, nous vous informerons. Pour l’instant, je ne peux pas anticiper sur ce qui va être fait.
Est-ce que cela veut dire que les nouveaux majeurs vont être pris en compte ?
Permettez que nous nous retrouvions pour échanger sur ces différents sujets. Et, là, nous vous informerons.
Où en êtes-vous avec vos démarches pour réunir les moyens à l’organisation de ces élections ?
Nous avons eu des rencontres avec le gouvernement ivoirien, notamment les services qui sont en charge des finances, nous avons eu des rencontres avec des bailleurs de fonds qui se sont très bien passées. Ces différents partenaires se sont engagés à faire en sorte que nous disposions des moyens pour organiser les élections législatives. Espérons que les dispositions seront prises dans ce sens et que tout se passera bien.
Quel est le montant de vos besoins sur le plan financier ?
Entre onze et treize milliards.
Avons-nous une date exacte pour la tenue des législatives ?
Nous sommes en train de travailler sur le découpage électoral, sur le chronogramme. La commission centrale qui est maintenant réunie pourra adopter tous ces différents projets que nous avons élaborés au sein du bureau. Et, faire en sorte que, très rapidement, nous puissions les rendre publics. Nous avons un objectif qui est de tenir ces élections avant la fin de l’année. Nous nous y employons.
La prochaine législature comprendra combien de députés ?
255 députés.
Pourquoi cette augmentation ?
C’est la loi qui le prévoit. Le gouvernement a fixé le nombre de députés. Il s’agit pour nous d’en tenir compte et de les répartir sur toutes les circonscriptions électorales.
D’aucuns craignent que ce découpage favorise les tenants du pouvoir.
Au sein de la Cei, nous avons prêté serment afin de travailler dans l’égalité et dans l’équité. Nous sommes des personnes assermentées. Nous avons donc à cœur de faire en sorte que ce travail soit égal pour chacun et que la sérénité règne en Côte d’Ivoire. Nous ferons des propositions au gouvernement qui prendra un décret dans ce sens. Nous avons l’intérêt supérieur de la nation en ligne de mire.
Que fait la Cei pour organiser ces élections dans un environnement apaisé ?
Nous sommes en rapport avec la communauté internationale et le gouvernement pour que ces élections se déroulent dans un climat de paix, de sérénité. Et, nous appelons les uns et les autres dans ce sens.
Interview retranscrite par BKI (Source Onuci -FM)