C’est un Samuel Eto’o Fils serein et désireux de fermer le clapet (une fois pour toutes) à certains esprits chagrins depuis son transfert en Russie qui s’est épanché, hier, dans les colonnes du quotidien sportif italien La Gazzetta dello Sport. « Je suis heureux de mon choix : même si je n’avais jamais pensé venir un jour dans cette partie du monde. Voir du pays vous offre de nouvelles perspectives », a-t-il lancé, philosophe. Evoquant sa nouvelle vie en Russie, l’international camerounais révèle que « tous les étrangers ont un interprète personnel et quand le coach explique un exercice à l’entraînement, il y en a parfois 6 ou 7 qui entrent sur le terrain. C’est très drôle », a-t-il raconté. Et de poursuivre : « le stade est tout petit. Un peu comme celui de Cesena mais l’ambiance est très, très chaude ». Mais, assure Eto’o, si les conditions sont un peu spéciales, le jeu lui reste globalement très proche de ce qu’il a connu jusqu’ici. A ce sujet, il souligne : « c’est un football différent mais pas tant que ça. Je prends beaucoup de coups, d’autant plus que je joue souvent dos au but, mais pour moi, c’est la même histoire partout. On m’a mis des coups partout où j’ai joué », a-t-il indiqué. Son adaptation ayant été assez rapide (2 buts en 4 apparitions toutes compétitions confondues), le Camerounais espère pouvoir atteindre l’objectif qu’il s’est fixé en s’envolant pour le Daguestan : qualifier Anzhi pour la Ligue des Champions dans les trois ans. « J’espère que je jouerai la Ligue des Champions l’an prochain. Je ne dis jamais jamais. Et si j’ai signé trois ans, c’est parce que le projet d’Anzhi est sur le long terme… », a-t-il rappelé une nouvelle fois. Actuellement à 7 points des places qualificatives pour la C1, Samuel Eto’o va devoir carburer lors des 6 journées restantes pour atteindre son but dès sa première saison.
G.F.Y (Source Footmercato.fr)
G.F.Y (Source Footmercato.fr)