A l’issue de la finale de la coupe nationale disputée à Grand-Lahou, le président de la Fédération ivoirienne de volleyball (FivVB), Koné Sanga fait le point des activités de sa structure, tout en interpellant la tutelle.
Président, quelles sont vos impressions après l’organisation réussie de la finale de la coupe nationale à Grand-Lahou, cette année ?
Nous sommes heureux d’avoir mené à terme nos activités au titre de la saison 2011, pour ce qui concerne les clubs de la première division. Nous sommes heureux de l’implication et du dynamisme des différents responsables de clubs. Comme vous l’avez dit, Grand-
Lahou a été une belle et grande fête et nous ne pouvons qu’être satisfaits.
Pourquoi avez-vous choisi la ville de Grand-Lahou pour la finale de la coupe nationale 2011 ?
Grand-Lahou abrite une ligue régionale de volleyball avec à sa tête un président dévoué et dynamique. Nous avons choisi Grand-Lahou après Aboisso et Grand-Bassam, pour la promotion de notre discipline à travers tout le pays. Nous avons eu l’appui et le soutien du président du Conseil général et des autorités de la ville de Grand-Lahou.
Comment se présente votre programme d’activités après avoir bouclé la saison avec les clubs de première division?
Le mois d’octobre va être consacré aux équipes de deuxième division pour le volley à six. En octobre également, nous allons procéder au regroupement de nos sélections nationales. La préparation du tournoi de la zone III qui débutera le 02 novembre à Accra au Ghana, va
commencer pour les seniors au mois d’octobre. En dehors des seniors,
la préparation des cadets, des juniors et des espoirs débutera aussi.Cette année, nous aurons six jours de regroupement pour préparer nos équipes à l’esprit des sélections nationales. Au niveau du beach- volley, un tournoi est aussi prévu le 15 octobre 2011.
Parlant du beach-volley, pourquoi n’avez-vous pas des équipes comme pour le volley à six ?
Le beach-volley se joue à deux ; c’est donc des paires qui sont constituées. Nous avons des équipes. Au mois d’août, nos sélections nationales au niveau des hommes et des dames, ont participé à un tournoi international à Accra au Ghana, comptant pour les éliminatoires des JO 2012. Nous n’avons pas d’équipes avec des noms mais nous avons des paires qui défendent les couleurs ivoiriennes lors des compétitions internationales.
Pourquoi le choix de l’intérieur du pays pour promouvoir la discipline alors que les communes d’Abidjan n’ont pas encore reçu de tournoi, contrairement à votre prédécesseur, Koné Jeannot…
L’un des problèmes à Abidjan, c’est la nature et la qualité des terrains de jeu. En dehors du Champroux à Marcory, nous avons joué des matches à Cocody au Campus de l’Université. Pour cette saison 2011, seul le stade Robert Champroux a été notre terrain à Abidjan.
A Abobo, Port-Bouët, Yopougon, nous assurons aussi la promotion du volleyball au niveau des jeunes. La rentrée scolaire nous permettra d’ouvrir des centres d’apprentissage du volley dans des écoles. Mais nous lorgnons au niveau de Yopougon pour organiser des compétitions pour la saison 2012, surtout au complexe sportif.
Quel est le véritable problème des sélections nationales ?
Il y a d’abord un problème de moyens. Nous pouvons vous dire que
les athlètes ivoiriens qui étaient à Lomé en 2010, n’ont pas encore perçu leurs primes de sélection. Nous vous annonçons que tout ce qui touche aux primes de sélection, de préparation etc. de l’équipe senior en 2010 et 2011, n’a pas été payé. Le problème de moyens est véritable. Nous n’avons pas les moyens à temps et les athlètes traînent -que ce soit en club ou en sélection- des arriérés de primes. Les volleyeurs ivoiriens sont démotivés. En dehors de cet élément, il y a la gestion des matches. L’aspect psychologique nous joue un énorme tour lors des compétitions internationales. Les résultats sont passables.
Au niveau de la zone III, nous sommes bien lotis chez les hommes où nous pouvons prétendre à la première place. C’est au niveau des dames, que beaucoup reste à faire.
Vous parliez de la zone III comme s’il n’y avait pas de CAN au volleyball comme on le voit au niveau des autres disciplines ?
Il y a une CAN et aussi une coupe d’Afrique des clubs champions. Mais la vérité, c’est que chaque année, nous sollicitons le ministère des Sports et Loisirs pour participer à ces compétitions, mais la tutelle préfère les tournois de la zone III qui sont moins coûteux. Au vu des résultats de l’équipe nationale et des clubs, il faut que les athlètes disputent une CAN et une coupe d’Afrique des clubs champions, et se frottent aux autres nations de volleyball sur le continent. Depuis pratiquement deux ans, le Stella et la SOA se comportent bien au niveau de la zone III et il est impérieux que ces deux clubs aillent à la conquête de l’Afrique. C’est motivant. Ce n’est pas la Fédération ivoirienne de volleyball qui constitue le blocage mais la tutelle pour des questions de trésorerie. Nous visons maintenant l’Afrique. Nous faisons des propositions à la tutelle, malheureusement, elle préfère retenir la zone III. Mais cela joue sur nous, parce que nos athlètes n’ont plus d’autres challenges. En termes de gain, participer à une CAN rapporte plus qu’un tournoi de la zone III. Nous comptons sur le nouveau ministre des Sports et Loisirs pour changer la donne.
Réalisé à Grand-Lahou par Annoncia Sehoué
Président, quelles sont vos impressions après l’organisation réussie de la finale de la coupe nationale à Grand-Lahou, cette année ?
Nous sommes heureux d’avoir mené à terme nos activités au titre de la saison 2011, pour ce qui concerne les clubs de la première division. Nous sommes heureux de l’implication et du dynamisme des différents responsables de clubs. Comme vous l’avez dit, Grand-
Lahou a été une belle et grande fête et nous ne pouvons qu’être satisfaits.
Pourquoi avez-vous choisi la ville de Grand-Lahou pour la finale de la coupe nationale 2011 ?
Grand-Lahou abrite une ligue régionale de volleyball avec à sa tête un président dévoué et dynamique. Nous avons choisi Grand-Lahou après Aboisso et Grand-Bassam, pour la promotion de notre discipline à travers tout le pays. Nous avons eu l’appui et le soutien du président du Conseil général et des autorités de la ville de Grand-Lahou.
Comment se présente votre programme d’activités après avoir bouclé la saison avec les clubs de première division?
Le mois d’octobre va être consacré aux équipes de deuxième division pour le volley à six. En octobre également, nous allons procéder au regroupement de nos sélections nationales. La préparation du tournoi de la zone III qui débutera le 02 novembre à Accra au Ghana, va
commencer pour les seniors au mois d’octobre. En dehors des seniors,
la préparation des cadets, des juniors et des espoirs débutera aussi.Cette année, nous aurons six jours de regroupement pour préparer nos équipes à l’esprit des sélections nationales. Au niveau du beach- volley, un tournoi est aussi prévu le 15 octobre 2011.
Parlant du beach-volley, pourquoi n’avez-vous pas des équipes comme pour le volley à six ?
Le beach-volley se joue à deux ; c’est donc des paires qui sont constituées. Nous avons des équipes. Au mois d’août, nos sélections nationales au niveau des hommes et des dames, ont participé à un tournoi international à Accra au Ghana, comptant pour les éliminatoires des JO 2012. Nous n’avons pas d’équipes avec des noms mais nous avons des paires qui défendent les couleurs ivoiriennes lors des compétitions internationales.
Pourquoi le choix de l’intérieur du pays pour promouvoir la discipline alors que les communes d’Abidjan n’ont pas encore reçu de tournoi, contrairement à votre prédécesseur, Koné Jeannot…
L’un des problèmes à Abidjan, c’est la nature et la qualité des terrains de jeu. En dehors du Champroux à Marcory, nous avons joué des matches à Cocody au Campus de l’Université. Pour cette saison 2011, seul le stade Robert Champroux a été notre terrain à Abidjan.
A Abobo, Port-Bouët, Yopougon, nous assurons aussi la promotion du volleyball au niveau des jeunes. La rentrée scolaire nous permettra d’ouvrir des centres d’apprentissage du volley dans des écoles. Mais nous lorgnons au niveau de Yopougon pour organiser des compétitions pour la saison 2012, surtout au complexe sportif.
Quel est le véritable problème des sélections nationales ?
Il y a d’abord un problème de moyens. Nous pouvons vous dire que
les athlètes ivoiriens qui étaient à Lomé en 2010, n’ont pas encore perçu leurs primes de sélection. Nous vous annonçons que tout ce qui touche aux primes de sélection, de préparation etc. de l’équipe senior en 2010 et 2011, n’a pas été payé. Le problème de moyens est véritable. Nous n’avons pas les moyens à temps et les athlètes traînent -que ce soit en club ou en sélection- des arriérés de primes. Les volleyeurs ivoiriens sont démotivés. En dehors de cet élément, il y a la gestion des matches. L’aspect psychologique nous joue un énorme tour lors des compétitions internationales. Les résultats sont passables.
Au niveau de la zone III, nous sommes bien lotis chez les hommes où nous pouvons prétendre à la première place. C’est au niveau des dames, que beaucoup reste à faire.
Vous parliez de la zone III comme s’il n’y avait pas de CAN au volleyball comme on le voit au niveau des autres disciplines ?
Il y a une CAN et aussi une coupe d’Afrique des clubs champions. Mais la vérité, c’est que chaque année, nous sollicitons le ministère des Sports et Loisirs pour participer à ces compétitions, mais la tutelle préfère les tournois de la zone III qui sont moins coûteux. Au vu des résultats de l’équipe nationale et des clubs, il faut que les athlètes disputent une CAN et une coupe d’Afrique des clubs champions, et se frottent aux autres nations de volleyball sur le continent. Depuis pratiquement deux ans, le Stella et la SOA se comportent bien au niveau de la zone III et il est impérieux que ces deux clubs aillent à la conquête de l’Afrique. C’est motivant. Ce n’est pas la Fédération ivoirienne de volleyball qui constitue le blocage mais la tutelle pour des questions de trésorerie. Nous visons maintenant l’Afrique. Nous faisons des propositions à la tutelle, malheureusement, elle préfère retenir la zone III. Mais cela joue sur nous, parce que nos athlètes n’ont plus d’autres challenges. En termes de gain, participer à une CAN rapporte plus qu’un tournoi de la zone III. Nous comptons sur le nouveau ministre des Sports et Loisirs pour changer la donne.
Réalisé à Grand-Lahou par Annoncia Sehoué