Retour gagnant. Les conférences internationales tenues à Brazilia et à Londres sur le cacao ont permis à la Côte d’Ivoire de retrouver la scène internationale.
Ces dix dernières années, la faible représentation de la Côte d’Ivoire dans les instances économiques internationales donnait l’image d’un pays recroquevillé sur lui-même et coupé du monde. Mais depuis les changements politiques intervenus à la tête de l’Etat, les nouvelles autorités font des mains et des pieds pour redonner à la Côte d’Ivoire, son prestige perdu. Normal dans la mesure où sa nouvelle vision économique l’oblige à regarder partout … vers l’étranger. Au Brésil puis en Grande-Bretagne, où il vient de prendre part aux Assemblées générales de l’Alliance des pays producteurs de cacao (Copal) et de l’Organisation internationale du cacao (Icco), le ministre du Commerce, Dagobert Banzio, a fait jouer son carnet d’adresses pour faire prévaloir les projets du président Alassane Ouattara. En effet, par une diplomatie offensive, le ministre Banzio a fait élire son compatriote Nanga Coulibaly au poste de secrétaire général de la Copal face au Ghana et à la Malaisie. Le candidat ivoirien a bénéficié du soutien actif du Brésil, du Cameroun, de la République Dominicaine et du Togo. A Londres où avait également lieu l‘Assemblée générale de l’Icco, les nouvelles sont tout aussi plaisantes. En effet, M. Banzio a pu obtenir la poursuite du processus de relocalisation du siège de cette organisation à Abidjan après la dernière évaluation prévue en mars 2012. En attendant, l’ivoirien Jean-Marc Anga, directeur exécutif par intérim devrait garder le fauteuil jusqu’au transfert effectif du siège au bord de la lagune Ebrié. Un véritable coup de pouce au retour de l’organisation chez le premier producteur mondial. Quant à la présidence du Comité exécutif de l’Icco, elle échoit royalement à la patronne du Comité de gestion de la filière café-cacao, Massandjé Touré-Litse. Une énorme charge mais aussi un honneur mondial. Par ailleurs, l’Assemblée générale a confié à la Côte d’Ivoire, l’organisation de la grande Conférence mondiale sur le cacao, l’année prochaine. En tout état de cause, beaucoup d’experts pensent qu’il est commode aujourd’hui de dire que la Côte d’Ivoire s’est éveillée, que de nouvelles lignes de force ressurgissent.
Lanciné Bakayoko
Ces dix dernières années, la faible représentation de la Côte d’Ivoire dans les instances économiques internationales donnait l’image d’un pays recroquevillé sur lui-même et coupé du monde. Mais depuis les changements politiques intervenus à la tête de l’Etat, les nouvelles autorités font des mains et des pieds pour redonner à la Côte d’Ivoire, son prestige perdu. Normal dans la mesure où sa nouvelle vision économique l’oblige à regarder partout … vers l’étranger. Au Brésil puis en Grande-Bretagne, où il vient de prendre part aux Assemblées générales de l’Alliance des pays producteurs de cacao (Copal) et de l’Organisation internationale du cacao (Icco), le ministre du Commerce, Dagobert Banzio, a fait jouer son carnet d’adresses pour faire prévaloir les projets du président Alassane Ouattara. En effet, par une diplomatie offensive, le ministre Banzio a fait élire son compatriote Nanga Coulibaly au poste de secrétaire général de la Copal face au Ghana et à la Malaisie. Le candidat ivoirien a bénéficié du soutien actif du Brésil, du Cameroun, de la République Dominicaine et du Togo. A Londres où avait également lieu l‘Assemblée générale de l’Icco, les nouvelles sont tout aussi plaisantes. En effet, M. Banzio a pu obtenir la poursuite du processus de relocalisation du siège de cette organisation à Abidjan après la dernière évaluation prévue en mars 2012. En attendant, l’ivoirien Jean-Marc Anga, directeur exécutif par intérim devrait garder le fauteuil jusqu’au transfert effectif du siège au bord de la lagune Ebrié. Un véritable coup de pouce au retour de l’organisation chez le premier producteur mondial. Quant à la présidence du Comité exécutif de l’Icco, elle échoit royalement à la patronne du Comité de gestion de la filière café-cacao, Massandjé Touré-Litse. Une énorme charge mais aussi un honneur mondial. Par ailleurs, l’Assemblée générale a confié à la Côte d’Ivoire, l’organisation de la grande Conférence mondiale sur le cacao, l’année prochaine. En tout état de cause, beaucoup d’experts pensent qu’il est commode aujourd’hui de dire que la Côte d’Ivoire s’est éveillée, que de nouvelles lignes de force ressurgissent.
Lanciné Bakayoko