Abidjan, Les partenaires économiques internationaux ont réaffirmé leur volonté de soutenir la Côte d’Ivoire, après la crise qu’elle a traversée, pour stimuler la croissance et lutter contre la pauvreté de la population.
Réunis samedi à Washington, en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), les participants à la deuxième table ronde sur la Côte d’Ivoire ont assuré de leur appui aux principales réformes, en vue de la relance de l’économie du pays.
"Les partenaires du développement doivent intervenir rapidement ensemble pour aider les nouvelles autorités à recueillir les dividendes de la paix. Le pays joue un rôle fondamental dans le développement économique et social de l’ensemble de la sous-région de l’Afrique de l’ouest", a indiqué la vice-présidente de la BM pour la région Afrique, Obiageli Ezekwesili, lors de cette réunion co-organisée par la BM et la Banque africaine de développement (BAD).
Le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a insisté, pour sa part, sur l’aide financière de la communauté internationale pour que le pays se remette de la longue crise qu’il a traversée.
Moteur de la croissance de la sous-région ouest-africaine, la Côte d’Ivoire est confrontée à de nombreux défis après quasiment 20 ans de troubles politiques, de conflits récurrents, de difficultés économiques et de manque d’entretien des infrastructures, souligne-t-on.
"Les partenaires du développement doivent travailler de façon coordonnée pour agir efficacement en faveur du peuple ivoirien", a estimé, quant à lui, le vice-président Pays, Programmes régionaux et Politiques à la BAD, Aloysius Ordu.
Depuis quelques années, les partenaires du développement travailleront avec le gouvernement ivoirien pour permettre au pays d’atteindre le point d’achèvement au titre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) dont l’objectif consiste à promouvoir une croissance durable et solidaire et à permettre au pays de jouer à nouveau un rôle économique moteur dans la sous-région.
Parmi les participants à la table ronde figuraient le ministre ivoirien de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Moussa Dosso, du chef de mission pour la Côte d’Ivoire au Fonds monétaire international, Doris Ross, et du chef d’équipe au Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Nanette Ahmed.
Les représentants de l’Union africaine, de la Banque ouest-africaine de développement, de la Banque islamique de développement, de la France, du Royaume-Uni, des États-Unis et de l’Arabie saoudite ont également pris part à cette deuxième table ronde après celle du mois d’avril dont l’objectif était de faire une analyse réaliste du déficit de ressources dû à la crise postélectorale, ainsi que de promouvoir parmi les bailleurs de fonds une action harmonisée et énergique en faveur du pays, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Réunis samedi à Washington, en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), les participants à la deuxième table ronde sur la Côte d’Ivoire ont assuré de leur appui aux principales réformes, en vue de la relance de l’économie du pays.
"Les partenaires du développement doivent intervenir rapidement ensemble pour aider les nouvelles autorités à recueillir les dividendes de la paix. Le pays joue un rôle fondamental dans le développement économique et social de l’ensemble de la sous-région de l’Afrique de l’ouest", a indiqué la vice-présidente de la BM pour la région Afrique, Obiageli Ezekwesili, lors de cette réunion co-organisée par la BM et la Banque africaine de développement (BAD).
Le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a insisté, pour sa part, sur l’aide financière de la communauté internationale pour que le pays se remette de la longue crise qu’il a traversée.
Moteur de la croissance de la sous-région ouest-africaine, la Côte d’Ivoire est confrontée à de nombreux défis après quasiment 20 ans de troubles politiques, de conflits récurrents, de difficultés économiques et de manque d’entretien des infrastructures, souligne-t-on.
"Les partenaires du développement doivent travailler de façon coordonnée pour agir efficacement en faveur du peuple ivoirien", a estimé, quant à lui, le vice-président Pays, Programmes régionaux et Politiques à la BAD, Aloysius Ordu.
Depuis quelques années, les partenaires du développement travailleront avec le gouvernement ivoirien pour permettre au pays d’atteindre le point d’achèvement au titre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) dont l’objectif consiste à promouvoir une croissance durable et solidaire et à permettre au pays de jouer à nouveau un rôle économique moteur dans la sous-région.
Parmi les participants à la table ronde figuraient le ministre ivoirien de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Moussa Dosso, du chef de mission pour la Côte d’Ivoire au Fonds monétaire international, Doris Ross, et du chef d’équipe au Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Nanette Ahmed.
Les représentants de l’Union africaine, de la Banque ouest-africaine de développement, de la Banque islamique de développement, de la France, du Royaume-Uni, des États-Unis et de l’Arabie saoudite ont également pris part à cette deuxième table ronde après celle du mois d’avril dont l’objectif était de faire une analyse réaliste du déficit de ressources dû à la crise postélectorale, ainsi que de promouvoir parmi les bailleurs de fonds une action harmonisée et énergique en faveur du pays, rappelle-t-on.
(AIP)
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