PARIS, L`ONG française Action contre la Faim (ACF) a
lancé mardi "un cri d`alarme" face au "manque de mobilisation sur la durée" de
la communauté internationale en Côte d`Ivoire, qui risque de compliquer la
période de transition.
Lors d`une conférence de presse, Vincent Taillandier, responsable
géographique en charge du pays à ACF, a lancé "un cri d`alarme sur le manque
de continuité de la mobilisation des acteurs" internationaux, près de six mois
après la fin de la sanglante crise post-électorale.
Médias et responsables politiques "en parlent beaucoup moins depuis
quelques semaines et cela nous inquiète énormément", a-t-il ajouté.
Ainsi, ACF, qui aurait besoin de quelque 7 millions d`euros pour assurer
jusqu`à fin 2012 un programme dans l`Ouest du pays, une des zones les plus
éprouvées par les violences, n`a réussi à lever que 25% de ce montant, a
précisé M. Taillandier.
"Si la situation humanitaire est stabilisée, les besoins vont perdurer":
quelque 300.000 personnes restent déplacées et 170.000 sont toujours réfugiées
au Liberia voisin, selon ACF.
"L`absence de mobilisation pour cette transition peut être un facteur de
déstabilisation" du pays, a prévenu M. Taillandier, car si "à cette date le
pays semble se redynamiser, il n`y a pas de garantie de stabilité politique".
La crise post-électorale (décembre 2010-avril 2011), provoquée par le refus
du président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane
Ouattara à la présidentielle, a fait au moins 3.000 morts en Côte d`Ivoire.
M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril à Abidjan.
lancé mardi "un cri d`alarme" face au "manque de mobilisation sur la durée" de
la communauté internationale en Côte d`Ivoire, qui risque de compliquer la
période de transition.
Lors d`une conférence de presse, Vincent Taillandier, responsable
géographique en charge du pays à ACF, a lancé "un cri d`alarme sur le manque
de continuité de la mobilisation des acteurs" internationaux, près de six mois
après la fin de la sanglante crise post-électorale.
Médias et responsables politiques "en parlent beaucoup moins depuis
quelques semaines et cela nous inquiète énormément", a-t-il ajouté.
Ainsi, ACF, qui aurait besoin de quelque 7 millions d`euros pour assurer
jusqu`à fin 2012 un programme dans l`Ouest du pays, une des zones les plus
éprouvées par les violences, n`a réussi à lever que 25% de ce montant, a
précisé M. Taillandier.
"Si la situation humanitaire est stabilisée, les besoins vont perdurer":
quelque 300.000 personnes restent déplacées et 170.000 sont toujours réfugiées
au Liberia voisin, selon ACF.
"L`absence de mobilisation pour cette transition peut être un facteur de
déstabilisation" du pays, a prévenu M. Taillandier, car si "à cette date le
pays semble se redynamiser, il n`y a pas de garantie de stabilité politique".
La crise post-électorale (décembre 2010-avril 2011), provoquée par le refus
du président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane
Ouattara à la présidentielle, a fait au moins 3.000 morts en Côte d`Ivoire.
M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril à Abidjan.
